Burn-out & troubles alimentaires

Marina Bourgeois
Oser Rêver Sa Carrière
3 min readJun 17, 2024

Parmi les signaux avant-coureurs de l’épuisement, figurent les troubles alimentaires avec perte ou prise de poids excessive sur un temps relativement court.

Il n’est en effet pas rare d’observer les (mauvais) comportements suivants :

  • Engendrant une perte de poids

Pas le temps de manger parce que trop de travail.

Sauter souvent les repas à cause des réunions.

Stress trop important au boulot pour avaler quoi que ce soit.

Appétit coupé par la pression, les échéances, le rush, les conflits ou mésententes, le ou la collègue que l’on ne supporte plus, etc.

Café en surabondance pour tenir qui remplace la salade ou le dej au self…

Impression plus globale de perdre son temps avec la pause déjeuner.

  • Engendrant une prise de poids

Sandwich avalé sur le pouce parce que pas le temps.

Repas avalés en 2 minutes derrière l’ordinateur.

Commandes Deliveroo, Uber Eat à répétition, pas toujours très saines.

Grignotages pour compenser le stress.

Alcools et apéros (trop) réguliers pour se détendre ou parce que cela fait partie des rituels avec les collègues.

Déjeuners ou dîners avec les clients, parfois bien arrosés.

Cocktails répétés.

Fringales tard en soirée, voire nocturnes pour « se calmer », etc.

L’alimentation, tout comme les problèmes de sommeil, les troubles musculo-squelettiques etc, est une zone particulièrement affectée par le stress et la grande fatigue.

Lorsque la compensation alimentaire reste très ponctuelle, cela va encore.

Mais lorsqu’elle s’installe dans le temps, elle peut entraîner des comportements alimentaires délétères et pouvant conduire à des troubles sérieux et durables : hyperphagie, anorexie, boulimie, problèmes de santé liés au surpoids (hypertension, diabète, etc) ou au sous-poids (carences, déficience des défenses humanitaires, etc).

Ces signaux relevant du spectre alimentaires ne suffisent évidemment pas à eux seuls à poser un diagnostic de surchauffe mais ils sont à prendre au sérieux lorsqu’ils s’installent dans la durée…

Réflexe 1 : consulter votre professionnel de santé qui lui seul est habilité à poser un diagnostic en matière d’épuisement comme pour les autres pathologies évoquées ci-dessus.

Réflexe 2 : réflechir sérieusement à la pertinence de la pause déjeuner, lui donner la place qu’elle mérite dans l’agenda puis la modeler à votre sauce (en fonction de vos envies et contraintes). Autrement dit, la faire exister et lui rendre sa pleine fonction qui n’est pas de l’ordre de la performance mais de l’hygiène de vie et d’une écologie personnelle durable…

A méditer !

Marina Bourgeois, Co-dirigeante du cabinet Oser Rêver Sa Carrière

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