Burn-out & troubles musculo-squelettiques

Les fameux “TMS” ou “troubles musculo-squelettiques”…

Signaux parfois avant-coureurs d’un épuisement à venir, on a tendance à les négliger et les considérer comme anecdotiques…

Pourtant, bien des épuisés — lorsqu’ils regardent en arrière — se disent : « c’est vrai que l’année dernière, j’ai eu deux lumbagos coup sur coup », « quand j’y repense, j’avais tout le temps la nuque coincée et mal aux cervicales », « j’ai eu des lombalgies à répétition », etc.

Ces signaux ne sont pas à prendre à légère. Quand le corps somatise et commence à dysfonctionner, il exprime un malaise intérieur, une souffrance.

Mais à force d’avoir la tête dans le guidon et de faire fi des alertes, il s’épuise et finit par lâcher. Par nous lâcher. Il se met sur « pause » pour ne pas subir davantage.

Évidemment, les TMS ont plusieurs causes : facteurs biomécaniques et environnementaux, pénibilité du travail, contraintes organisationnelles du métier et/ou de l’entreprise… mais les contraintes psychosociales y sont pour beaucoup :

• Insatisfaction d’un travail monotone & ennuyeux.
• Stress, surchauffe et fatigue récurrente.
• Infantilisation, manque d’autonomie & de flexibilité.
• Stress engendré par les délais à respecter (pression temporelle).
• Manque de reconnaissance.
• Relations sociales dégradées.
• Non soutien du supérieur hiérarchique et des collègues.
• Management toxique, harcèlement.
• Trajets longs avec déperdition d’énergie.
• Insécurité de l’emploi.

Tous ces facteurs génèrent de l’inquiétude qui — lorsqu’elle est systématiquement en toile de fond — impacte le corps.

Vigilance, donc, si vous avez l’impression que votre carcasse ne tient pas le choc en ce moment… elle a peut-être quelque chose à vous dire…

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