Ecologie personnelle & burn-out

Ne plus s’oublier…

Ne plus se négliger…

Ne plus se faire passer après les autres ou après le travail…

Ne plus mettre tous ses œufs dans le même panier : le boulot… cela vous parle ?

Combien sont-ils ces épuisés qui se sont complètement oubliés pendant des semaines, des mois, voire parfois des années ?

A donner, donner et encore donner de leur temps, de leur énergie et de leur santé à leur employeur.

A se brûler puis se consumer sur l’autel de la conscience professionnelle.

A s’anesthésier par le travail au point de ne plus écouter ni sentir les maux du corps.

A annuler ou oublier les rv médicaux parce que trop de travail.

A renoncer ou abandonner tout loisir ou vie sociale parce que trop fatigués par le travail.

A mal dormir et manger n’importe comment parce-que « pas le temps ».

A s’user et se sacrifier pour un travail devenu (trop) central.

Puis à chuter…

C’est alors la prise de conscience du mal qu’ils se sont fait, et qu’ils ont subi.

Du cercle vicieux dans lequel ils vivaient…

Ils comprennent alors la nécessité vitale du « soin de soi ». De se sauver en se ré-emparant de sa vie. De se reconnecter à son corps pour lui faire du bien. De s’imposer des limites et de les opposer aux autres. De dire non, même si ça fait mal à l’autre. De reconsidérer son rapport au temps, au travail et à la vie tout court. De se rappeler qu’il existe une vie en dehors du travail. D’admettre que le « fait » vaut mieux que le « parfait ». D’apprendre à écouter son corps et ce qu’il nous chuchote parfois. De prendre le temps. De s’oxygéner et de respirer, vraiment. De ne plus courir en permanence mais de marcher. De retrouver du plaisir dans les petites choses de la vie. De se lever le matin et de ne pas ouvrir directement ses mails. De ne plus laisser le travail empiéter sur les soirées ou les vacances. De profiter de ses enfants, de ses proches en étant là, vraiment là. De réapprendre à se faire du bien et à profiter de la vie. De se créer un cercle de vie vertueux. De se (re)considérer et se respecter en ne laissant plus jamais quoi que ce soit — ou qui que ce soit — vous mettre à terre. De se souhaiter le meilleur.

C’est tout ça l’écologie personnelle… à méditer…

Vous ❤ ce billet ? N’hésitez pas à le partager !