Le syndrome de la cage dorée

Marina Bourgeois
Oser Rêver Sa Carrière
2 min readJun 16, 2021

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Le syndrome de la cage dorée, cela vous parle ? En gros, c’est être dans une situation confortable sur le papier :
👉 Un métier ou un poste socialement reconnu ou valorisé,
👉 Une rémunération satisfaisante,
👉 Des collègues sympas,
👉 Des avantages non négligeables (pas loin de chez soi, tickets resto, bonne mutuelle, locaux agréables, etc)
👉 Des missions/dossiers globalement intéressants.
Mais malgré ces éléments objectivement enviables, vous ne vous sentez subjectivement pas épanoui.e. C’est confortable sans l’être complètement. Il manque quelque chose. Peut-être le plus important : la petite flamme intérieure. Un peu comme dans un couple vivotant dans des conditions satisfaisantes, mais sans que cela apporte à l’un ou à l’autre un épanouissement amoureux total. C’est « confort » mais pas dingue.
Alors vous vous dites : « je ne vais quand même pas partir, il y quand même plein d’avantages », « par les temps qui court, avoir un job avec de tels avantages, c’est déjà très bien », « dans la vie on ne peut pas tout avoir » …
En gros, vous vous contentez. Tous les éléments avantageux que vous listez vous poussent à rester dans cette situation de « confort inconfortable » malgré une insatisfaction latente. Vous vous sentez piégé.e : « je ne vais quand même pas lâcher ce job, ce n’est pas si terrible ».
C’est ce que l’on appelle, dans notre jargon d’accompagnant, le syndrome de la cage dorée : tout est beau sur le papier, ce qui vous fait rester. Mais dans votre for intérieur, il y a un vide. Un manque de sens. Un désir contrarié. Ça ne vibre pas. Votre petite voix intérieure le sait mais votre mental résiste parce que quitter une cage dorée, cela fait peur et ce n’est pas socialement raisonnable (« en plus avec la crise… »). Vous ressentez un tiraillement intérieur : renoncer à votre confort versus la sécurité qu’il vous procure.
Vous vous sentez coincé.e. Prisonnier.e de ce faux confort. Du coup, il vous est très difficile d’envisager un « ailleurs », un « autrement ». Résultat : immobilisme, renoncement et non écoute de vos besoins. Jusqu’au jour où l’inconfort prend le dessus et la porte de la cage s’ouvre : vous vous autorisez à vous envoler…

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Marina Bourgeois, Dirigeante d’Oser Rêver Sa Carrière

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