La reconversion entrepreneuriale : attention à l’épuisement

La reconversion, lorsqu’elle aboutit à un projet entrepreneurial, est souvent mêlée de joie, d’excitation et d’adrénaline : nouveau projet, nouvelle(s) formation(s) potentielle(s), nouvel environnement de travail…que du neuf ! Cette excitation peut s’avérer être un véritable stimulant, moteur pour faire tout ce qu’il y à faire (c’est-à-dire presque tout) mais, pour durer, doit être aussi canalisée.

En effet, l’entrepreneuriat n’est pas un sprint (hormis dans quelques hypothèses de start-up nécessitant des levées de fonds souvent rapides). C’est une course de fond. Il est fondamental de ne pas trop s’emballer et de ne pas vouloir aller trop vite afin de ne pas cramer son capital énergétiques au bout de quelques mois ou de quelques années. Or, l’on rencontre bien souvent en pratique de nouveaux entrepreneurs ayant tenté un sprint durant deux ans (bien souvent lors de leurs deux années de chômage) finalement épuisés en bout de course.

Il est donc indispensable d’avoir un vision long-termiste (votre projet durera plus de 2 ans ! Il faut donc conserver de la ressource passé cette “échéance” de fin de chômage), de savoir bien s’entourer (par d’autres entrepreneurs plus avancés par exemple) et de canaliser l’adrénaline liée à la nouveauté et au plaisir d’enfin concrétiser son rêve ou sa vocation. Prendre le temps, avancer puis faire quelques pas de côté pour prendre de la distance de temps en temps est indispensable afin de se préserver, et indirectement, de préserver son projet.

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