Pourquoi chercher (et trouver) son IKIGAÏ ?

Caroline Averty
Oser Rêver Sa Carrière
4 min readMay 1, 2018

« L’homme n’invente pas le sens de son existence, il le découvre », Sartre.

Depuis plusieurs mois, les acteurs du développement personnel n’ont que ce mot la bouche : IKIGAÏ. Un mot un peu mystérieux, venant de l’autre bout du monde. Les articles sur le sujet fleurissent dans la presse. Mais qu’y-a-t-il de si fabuleux derrière ces 6 petites lettres ? Pourquoi est-ce devenu, en quelques mois, le nouveau graal du développement personnel ?

Pour avoir nous-même travaillé sur le sujet chez Oser Rêver Sa Carrière, à travers un atelier dédié notamment, il est vrai qu’outre l’effet de mode, le concept est réellement puissant, et fort utile dès lors qu’on s’interroge sur sa vocation. Ikigaï signifie littéralement : « vie » et « valoir la peine », c’est donc, si on tente de le résumer simplement, la raison pour laquelle nous nous levons chaque matin.

Cette philosophie de vie, plus qu’un simple concept, nous vient du Japon et est reconnue comme étant l’un des principaux facteurs expliquant la (très) grande longévité des habitants d’une de ses petites îles, Okinawa. Cette île fait partie des quelques « zones bleues » de notre monde, ces zones où l’on rencontre de nombreuses personnes centenaires, voire supercentaires (atteignant l’âge vénérable de 110 ans) et heureuses de l’être ! Les différents livres traitant du sujet (1) nous expliquent qu’à Okinawa, chaque personne, depuis sa plus tendre enfance jusqu’à la toute fin de sa vie, a un Ikigaï, c’est à dire une occupation, lui permettant d’être à la fois toujours utile et en lien avec la société, tout en prenant un réel plaisir dans cette activité qui lui procure challenge à sa mesure et satisfaction. Les japonais, qui ne connaissent d’ailleurs pas notre concept de retraite, font donc en sorte d’avoir un but chaque matin au réveil, et ce à tout âge de la vie, afin de trouver du sens à chaque journée.

Et s’il est un sujet de prédilection lorsque l’on parle transition de carrière, bilan professionnel ou changement de voie, c’est bien celui du sens. Ce sens qui va réveiller notre motivation intrinsèque, celle qui vient de l’intérieur, notre précieux « combustible existentiel » (Garcia et Miralles). Car il s’agit ni plus ni moins, en nous questionnant sur notre Ikigaï, de réfléchir à ce qui nous anime au plus profond de notre être, et à la mission de vie que l’on aimerait se donner. Pour autant, pas de pression excessive (le terme mission de vie peut en effet faire un peu peur ;)), l’Ikigaï n’a certainement pas besoin d’être spectaculaire ni d’être le même tout au long de la vie ! Il évolue et/ou change d’ailleurs souvent au fil des âges.

Réfléchir à votre Ikigaï, c’est donc explorer cette zone où vont s’aligner vos talents et savoir-faire, vos intérêts, et les besoins du monde, afin d’aboutir à un projet unique, taillé sur mesure pour vous.

Chercher, et trouver son Ikigaï, n’est pourtant pas chose aisée. Cela demande réflexion, introspection et temps de maturation. Remplir chacun des cercles est un sacré défi !

Pourtant, il nous parait essentiel, à un moment ou à un autre, de faire l’exercice et de se poser ces questions :

  • Qu’est-ce que j’aime vraiment faire ? Qu’est-ce que je peux faire sans jamais m’ennuyer, qui me stimule et me procure de la satisfaction (le fameux Flow) ?
  • Que sais-je particulièrement bien faire, quelles sont mes “zones de brillance” ?
  • A quel besoin du monde ai-je envie de contribuer par mon action ?

C’est à la croisée de ces questions que se trouve votre Ikigaï, qui va vous permettra d’avancer plus sereinement dans votre projet professionnel et dans votre projet de vie, en fixant le cap.

Plusieurs méthodes pour le trouver : de nombreux livres sont sortis sur le sujet récemment (1), des ateliers collectifs vous proposent de découvrir le concept et la méthodologie, et des accompagnements individuels vous permettent d’aller plus loin en étant guidés pas à pas. Dans tous les cas, c’est une démarche personnelle qui demande méthode et temps de réflexion.

Et lorsqu’au bout du chemin, l’ikigaï se dessine enfin, on vous promet que c’est (presque) aussi beau que la floraison des cerisiers (Sakura) au Japon ;)

Pour vous inscrire à notre prochain atelier Ikigaï, c’est ICI !

Les Echos en parlent :)

(1) Bibilographie :

Ikigaï, le secret des japonais pour une vie longue et heureuse, Hactor Garcia et Francesc Miralles

Trouver son Ikigaï de Christie Vanbremeersch

Le petit livre de l’Ikigaï de Ken Mogi

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