Quand le burn-out n’est pas loin…

Marina Bourgeois
Oser Rêver Sa Carrière
4 min readMar 16, 2018
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Les signes annonciateurs, tout comme ses symptômes, sont nombreux et varient d’un individu à l’autre.

Ils peuvent être de trois ordres : physiques, psychiques et comportementaux.

Les signes et symptômes physiques du burn-out

  • fatigue physique persistante (vacances et temps de repos inefficaces) ;
  • manque d’énergie ;
  • troubles du sommeil (sommeil non réparateur, difficultés d’endormissement, insomnie, réveils nocturnes, cauchemars récurrents liés ou non au travail, bruxisme nocturne, hypersomnie) ;
  • bâillements incessants ;
  • troubles de l’alimentation (perte d’appétit, perte ou prise de poids, fringales répétées, nausées, anorexie, boulimie) ;
  • troubles digestifs (désordres intestinaux et gastriques, colopathie, diarrhées, constipation) ;
  • problèmes musculaires (crampes répétées, sensation de « mal partout » persistante, raideurs, douleurs dorsales, lombalgies répétitives, lumbagos fréquents, torticolis, nuque raide, douleurs aux jambes rendant parfois la marche difficile, mâchoire crispée, TMS, etc) ;
  • maux de tête, migraines ;
  • acouphènes ;
  • vertiges, évanouissements ;
  • baisse des défenses humanitaires (sensibilité plus importante aux virus qu’à l’ordinaire : ainsi, les rhumes et les états grippaux semblent plus fréquents et durent plus longtemps) ;
  • cicatrisation des plaies plus longue ;
  • palpitations cardiaques, manifestations cardio-vasculaires, hypotension, hypertension ;
  • ulcère ;
  • transpiration, gorge sèche, hyper-ventilation ;
  • perte de cheveux ;
  • intolérance au bruit et/ou à la lumière, troubles visuels ;
  • problèmes de peau inhabituels, boutons de fièvre, eczéma, psoriasis ;
  • infections urinaires à répétition chez la femme ;
  • dérèglement du système hormonal et du cycle menstruel chez la femme ;
  • anorgasmie chez l’homme et la femme ;
  • éjaculation précoce.

Les signes et symptômes psychiques du burn-out :

  • fatigue émotionnelle importante, « vide » intérieur, abattement ;
  • sentiment de surcharge, de stress ou d’ennui au travail ;
  • sentiment d’être débordé(e) par toute demande professionnelle ou extra-professionnelle ;
  • sensation de toute puissance, de pouvoir tout gérer ;
  • sentiment d’être dans le speed 24h/24 ;
  • difficultés à traiter les différentes tâches, aussi bien au travail qu’à la maison ;
  • sensation d’être dans un tunnel, sans entrevoir la sortie ;
  • désintérêt, désengagement progressif pour le travail ou, à l’inverse, incapacité à s’arrêter de travailler ;
  • impression de “glisser”, de “perdre pied” ;
  • impossibilité de se détendre à la maison ;
  • impossibilité de ne plus penser au travail en rentrant chez soi ;
  • ne plus différencier vie privée et vie professionnelle ;
  • humeur changeante (agacement, irritabilité, hypersensibilité, tristesse, froideur, pleurs, colère, etc) ou dépressive ;
  • tension nerveuse ;
  • patience altérée ;
  • détachement émotionnel, dépersonnalisation ;
  • sensation d’être décentré(e), “être là sans être là” ;
  • sentiment de perdre son identité ;
  • boule au ventre sur le chemin du travail ;
  • crises d’angoisse, spasmophilie ;
  • anticipation et appréhension exacerbées de tout évènement professionnel ou extra-professionnel non prévu ;
  • attitude générale pessimiste ;
  • baisse de moral, tristesse ;
  • crises de larmes ;
  • mutisme ; difficultés d’élocution ;
  • découragement, abattement ;
  • perte de sens, tout semble « mission impossible » ;
  • déception de soi, manque d’estime de soi et d’estime pour son travail (dépréciation du travail réalisé et de ses compétences) ;
  • culpabilité de ne pas tenir le choc et de ne pas être efficace (au travail et/ou à la maison) ;
  • impression de ne faire que courir toute la journée, sans pour autant avoir la sensation d’avoir avancé ;
  • sensation d’être pris(e) dans une spirale infernale ;
  • sensation d’être pris(e) au piège ;
  • incapacité à prendre des initiatives ;
  • procrastination (remise systématique de ses actions au lendemain) ;
  • sentiment d’échec ;
  • perte des idéaux ;
  • perte de confiance en ses compétences ;
  • résignation ;
  • résistance pour se rendre au travail ;
  • sensation de solitude.

III. Signes et symptômes comportementaux du burn-out

  • horaires à rallonge (arriver plus tôt que d’habitude au travail et en repartir plus tard durant plusieurs semaines) ;
  • travail mécanique (impression de passer en « pilotage automatique ») ;
  • repas décalés ou oubliés ;
  • attitude négative, détachée, dure, disproportionnée ou cynique envers les autres (collègues, clients, patients, etc) ;
  • non-écoute des mises en garde de l’entourage et/ou du médecin ;
  • sur-contrôle, difficulté à déléguer ;
  • sensation de ne plus rien contrôler ;
  • passer d’un sujet à un autre, sans jamais terminer ou clore une discussion ;
  • indécision prononcée ;
  • repli sur soi, isolement, évitement ;
  • abandonner ses activités extra-professionnelles usuelles (sport, loisirs, etc) ;
  • annulation des rendez-vous médicaux faute de temps ;
  • diminution très nette des interactions sociales (amis, famille, etc) ;
  • consommation accrue de tabac, café, alcool, vitamines et/ou produits stimulants ;
  • augmentation des comportements à risque (imprudences) ;
  • diminution de la tolérance à la frustration ;
  • impulsivité démesurée, hostilité, agressivité ;
  • jalousie ou cynisme envers les personnes ayant, selon vous, une vie plus “cool” ;
  • diminution de l’empathie (les problèmes des autres touchent moins), déshumanisation ;
  • paranoïa, agitation vaine ;
  • entourage impuissant ou non écouté ;
  • pensées suicidaires.

Nous vous rappelons que la première des choses à faire si vous ressentez plusieurs de ces symptômes est de consulter votre médecin traitant.

Pour en savoir plus sur le sujet : Marina Bourgeois, Burn-out. Le (me) comprendre & en sortir.

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