Burn-out : l’angoisse du renouvellement de l’arrêt de travail

Marina Bourgeois
Oser Rêver Sa Carrière
2 min readDec 12, 2022

Accepter l’arrêt de travail de son médecin n’est pas toujours facile : soulagement pour les uns, il est parfois vécu comme une punition par les autres.

Et ça ne s’arrête pas là… : une fois le principe de l’arrêt intégré, s’ouvre alors une phase non moins difficile : celle du repos chez soi, sans prise sur le temps de récupération : 2 semaines ? 1 mois ? 3 mois ? 6 mois ?

Cette inconnue est particulièrement anxiogène puisqu’il faut alors gérer les rendez-vous successifs avec le médecin avec toujours la même inquiétude intérieure : va-t-il me renouveler ? Vais-je devoir retourner au boulot lundi ?

Chaque consultation devient alors stressante, avec l’appréhension du « verdict », en particulier lorsque le médecin opte pour des arrêts de courte durée.

Le renouvellement de semaine en semaine est en effet ultra angoissant et peu propice à la sérénité d’esprit pourtant nécessaire dans cette phase de repos et de récupération.

Les médecins connaissant bien le mécanisme de l’épuisement l’ont compris et optent plus volontiers pour un renouvellement mensuel, réduisant ainsi l’appréhension de l’épuisé.

D’autant qu’après le rendez-vous chez le médecin, il faut annoncer le renouvellement aux RH ou à votre boss et l’angoisse qui va avec : « j’appelle ? », « j’envoie un mail ? »

Évoquer d’emblée la gestion des potentiels renouvellements avec votre médecin est important : cela vous permettra de mieux vivre cette période d’extraction de l’entreprise qui — en elle-même — est déjà suffisamment difficile à traverser, sans oublier la pression de l’éventuel contrôle de la sécu… nous vous en reparlerons…

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