Burn-out : quand les week-ends et les vacances ne sont plus récupérateurs
En cette fin de vacances de la Toussaint, rappelons combien ces moments de vacances, censés être récupérateurs, ne le sont pas pour les personnes en surchauffe…
Lorsque la fatigue est là depuis longtemps, qu’elle s’est chronicisée et accumulée au fil des semaines, des mois, voire parfois des années, les temps de repos — compris comme étant les moments non travaillés — ne suffisent plus à récupérer.
Tout d’abord parce qu’il y a toujours des obligations, des choses à faire pendant ces temps off : les enfants, la famille, la logistique quotidienne, des amis à appeler, à voir, des sorties prévues depuis longtemps que l’on ne s’autorise pas à annuler ou à décaler. Parce qu’ « il faut ». Parce que « ça ne se fait pas »…
Et parce que le degré de fatigue est tel que les soirées, les week-ends et les congés ne se suffisent plus à eux-seuls pour se régénérer, recouvrer son énergie et reprendre le lundi matin ou au retour des vacances en étant vraiment reposé et en forme.
La tête et le corps n’ont alors plus d’espace temps suffisant pour ralentir la cadence infernale et commencent à en prendre un sérieux coup…
Ralentissement psychomoteur, troubles cognitifs, stress exacerbé, irritabilité, nuits non récupératrices… la machine s’enraye. Elle puise dans ses ressources en stock qui s’amenuisent rapidement… jusqu’au craquage.
Lorsque l’on se sent en « zone rouge » — cette fameuse phase dite de « burn-in » pendant laquelle le stress et la fatigue prennent le dessus — et :
- que l’on se réveille systématiquement encore plus fatigué que la veille ;
- que l’on passe le gros de ses vacances à dormir sans parvenir à profiter d’autre chose que son lit, sa serviette de plage ou son transat ;
- que l’on reprend le lundi matin en étant déjà crevé…
…. c’est qu’il est grand temps de réagir, de ne plus faire l’autruche (#déni) et de casser la spirale infernale…
À méditer…
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Marina