Quand le burn-out impacte le couple…
Les « dommages collatéraux » du burn-out…
De la période de surchauffe, en passant par celle de l’effondrement et jusqu’à la reconstruction, la relation est d’une façon ou d’une autre malmenée :
- Irritabilité et manque de patience au quotidien.
- Désinvestissement de la relation en amont du burn-out car « trop de travail » et repli sur soi pendant la période d’arrêt.
- Incompréhension réciproque, le (la) conjoint.e étant bien souvent désemparé face à la situation qu’il ne peut comprendre dans son entièreté puisqu’il ne la vit pas de l’intérieur.
- Corrélativement : difficultés de communication et maladresses du (de la) partenaire qui peut pressuriser ou infantiliser sans s’en rendre compte.
- Désalignement, voire éloignement pendant la phase de reconstruction, l’epuisé.e n’ayant plus les mêmes envies qu’avant.
- Baisse de la libido, perturbée par la médication, voire arrêt de toute relation intime, car trop de fatigue et « pas la tête à ça ».
- Arrêt des sorties et d’une vie sociale commune.
- Ambiance de vide ou de chaos dans le foyer.
- Fatigue du (de la) conjointe qui devient parfois aidant.e et qui se substitue à l’autre pour les tâches quotidiennes et domestiques, avec une sensation d’étouffement.
- Disputes récurrentes, fragilisation et essoufflement de celle où celui avec qui vous partagez votre vie.
L’effet domino du burn-out est une réalité et peut parfois amener à des perturbations en chaîne au sein du couple, voire à des séparations qui auraient pu être évitées par une prise en charge globale de la situation.
Consulter pour soi est bien évidemment essentiel. Mais intégrer l’autre dans son parcours de soin et de reconstruction peut être utile et sauver une situation que ni vous ni votre conjoint n’avez mérité…
Les thérapeutes de couple peuvent être des interlocuteurs pertinents sur le chemin de la reconstruction… à méditer…
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