Se reconstruire après un burn-out
Pas facile la reconstruction post burn-out… et surtout très longue.
Entre la récupération de tout votre capital énergétique, de vos facultés cognitives, de votre confiance en vous et en votre capacité de retravailler… la reconstruction est parfois un parcours du combattant… et dieu sait si l’épuisé.e en est un… un combattant.
Cette période de reconstruction est sinusoïdale : truffée de hauts (les petites et grandes victoires sur soi) et de bas (les rechutes de fatigue, les phases de découragement, les moments d’espoir anéantis par la fatigue qui revient au galop malgré le mieux d’hier ou de la semaine dernière…).
Ce sont les montagnes russes énergétiques et émotionnelles… que l’on ne comprend pas toujours soi-même et parfois jugées par « les autres ».
Le lundi ça va. On fait des choses. On se sent mieux. On se dit que « ça y est, la guérison n’est pas loin ». Et le mardi on se sent à plat, revenu trois mois en arrière.
Dur pour les nerfs…
Dur, du coup, de se projeter dans « l’après »…
Dur d’imaginer qu’un jour les choses se réguleront, que l’énergie et l’humeur se stabiliseront…
Être conscient.e de l’instabilité de cette période de reconstruction est important. Dommage que les médecins n’en parlent pas toujours. Car lorsque l’on sait à quoi s’attendre, la gestion des fluctuations est un petit peu plus facile à vivre…
À méditer
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