Babbler, pour ou contre ?

Déjà, de quoi s’agit-il ? Pour celles & ceux qui ne connaissent pas, ou si vous vous êtes perdus en route avec leurs nombreux repositionnements… J’ai rencontré Sarah Azan, cofondatrice, qui explique : “Babbler est une plateforme sociale qui permet de simplifier les échanges entre les communicants et les médias”.

Mais encore ? Tout d’abord, stop à la confusion : Babbler n’est pas une agence RP. Initialement, Babbler s’était présenté comme un réseau social, avant de privilégier le terme de plateforme. Car encore fallait-il convaincre les journalistes de venir… Actuellement, ils sont 6 000 inscrits… une goutte d’eau.

Quels usages ? Babbler fait office de newsroom, où gérer sa marque de manière communautaire en invitant son propre réseau de journalistes et en le segmentant par thématiques.
Ok, mais ça fait cher payer la “salle de presse” alors ?! Oui mais il y a du tracking, des statistiques, justifie Babbler, qui complète avec un usage détourné : celui de créer des kits médias digitaux avec un URL unique. Euh…

Et combien ça coûte ? Un pack aux fonctionnalités limitées est à 149€/mois pour les startups, qui n’auraient pas le budget pour prendre une agence indique Babbler (merci la confusion !). Autrement, le pack est à 349€/mois pour les annonceurs et à 549€/mois pour les agences, par paliers de 3 marques.

Alors, pour ou contre ? Cette fameuse question qui revient en boucle… Ma réponse reste CONTRE. L’idée initiale était géniale mais… ça a changé depuis. Le positionnement donne un produit peu pertinent. Peu d’intérêt pour une agence RP. Y étant inscrite comme journaliste, mon expérience y est désastreuse.
Et si j’étais une startup, un annonceur ? Encore non. S’il pouvait suffir de rendre visible un CP pour qu’une campagne fonctionne, ce serait merveilleux. Mais ce n’est pas ainsi que ça fonctionne…