Dimanche 1er Janvier 2017

Loïc CHOLLIER
Oxygen Catana 50
Published in
2 min readJan 3, 2017

Grég et Pierre prennent le contrôle du blog durant la transat’, ci-dessous leur récit

Le matin à 8h on a débuté en mettant les voiles en ciseau. Sympa.

Mais avec du pain sur la planche : le spi est toujours dans son sac. Une solution plus cool a été trouvée sans que personne n’ait à refaire le singe. Mais il a fallu remettre le moteur : plus de vent…

De nouveau visite des dauphins, mais pas longtemps cette fois…

Sur le coup des 19h Guy se dit que vu l’angle du vent ça serait bien de monter le G1. Le G1 pour ceux qui ne savent pas, est une sorte d’immense génois en tissus léger avec la particularité de le rentrer en le roulant sur lui-même comme s’il avait un enrouleur intégré.

Là ça été folklo.

Une fois monté, le bout de l’enrouleur a foutu le camp donc plus moyen de rentrer académiquement la voile. Il faisait nuit, bien sûr le vent qui monte.

Au final Guy s’est démerdé à remettre le bout on ne sait pas comment, avec ses dents peut-être. On était bien content. La voile est magnifique, immense, zébrée blanche et bleue.

Elle aspire le bateau à des 8 nœuds alors que le vent était à 15 nœuds. Il est soudainement monté à 20 nœuds. Donc G1 aussitôt monté, aussitôt descendu. Pour rien, car 1 heure après le vent est retombé à 9 nœuds.

Donc moteur.

La nuit on enfile des quarts de 2 heures.

En général, Grégoire prend le premier genre 9h/21h, Guy le second, Pierre le troisième (1h/3h), Isa (3h/5h), Grég (5h/7h) puis Guy finit.

On s’équipe du gilet, et on surveille la nav sur les écrans : sur le radar pour les éventuelles mauvaises rencontres, sur l’ordi pour contrôler la route.

On peut de l’intérieur modifier les instructions du pilote et toutes les 15/20 minutes on va contrôler l’état des voiles et vérifier qu’on est bien seuls sur l’eau.

On s’accompagne de bouquin, ou de film pour passer le temps. Les 2 premières nuits étaient plus exigeantes avec du vent à 30 nœuds, mais les 2 dernières étaient plus sereines.

Pas de chance, la lune est discrète : on la voit au début de la nuit et elle est à son premier quartier. Les nuits sont donc très noires mais malgré tout avec beaucoup d’étoiles.

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