Les Tuamotus-Fakarava…16juin
C’est un nouveau décor qui nous attend…altitude 3m, plage de sable rose, blanc ou poudre de corail, lagon immense parsemé de patates de corail. 2 passes : celle du nord (Garue), large de 1,6km et la sud (Tumakohua), connue par les plongeurs du monde entier.
Laurent Ballesta est présent, prêt à immortaliser le jour J, celui de la pleine lune de juin où mérous se reproduisent.
Fakarava, ancienne capitale des Tuamotus, 2ème plus grand atoll de Polynésie après Rangiroa, de forme quasi rectangulaire (60km sur 25km), il fait partie de la réserve de biosphère des Tuamotu, classée par l’UNESCO;
1ere plongée avec Marc, moniteur au club de plongée de Fakarava sud. On démarre à 25m de profondeur pour finir à 5, plongée dérivante par courant rentrant dans la passe de Tumakohua.
1ere partie de la plongée : les mérous, ils sont des centaines, concentration énorme, on pourrait passer des heures dans cet aquarium géant, tellement que c’est beau! Les mérous se déplacent lentement à peine surpris par notre présence, ils sont là à 1m de nous voir moins, on assiste à des scènes de virilité entre mâles. Puis quelques mètres plus loin, c’est le mur de requins ; « tankés » au fond, accrochés à un corail pour ne pas se laisser emporter par le courant, nous observons requins gris, requins à pointe noires et blanches. Il se déplacent à contre courant, quelques uns passent au-dessus de notre tête, mais étonnamment je n’ai pas peur, ils sont indifférents.
Plus on approche de la pleine lune, et plus les mérous sont nombreux, l’heure de la ponte ne serait tardée…si certains ont eu de la chance d’assister à cet évènement, comme Laurent Ballesta, nous ne l’avons pas eu.
Guy hésite à faire une plongée de nuit, et puis finalement les copains y vont donc pourquoi pas…la nuit, les requins ont un tout autre comportement, ils sont actifs, rasant le fond, ils chassent, un poisson en détresse devient une proie idéale pour le requin, c’est la frénésie… un poisson apeuré, aveuglé par les lampes des plongeurs, fini directement dans la gueule du requin.
