Stephanie Ruck
5 min readDec 14, 2015

Le Rôle des femmes dans le Moyen Âge

Quels mots sont associés avec le Moyen Âge? Beaucoup de personnes disaient des mots tels que: chevaliers, roi, reine, épée, violence, guerre, dragon, etc. La majorité des mots montrent un thème masculin. D’habitude, les oeuvres médiévales ne racontent pas souvent les histoires des femmes. S’ils le font, les femmes sont attaché aux hommes. C’est-à-dire que le rôle des femmes dépendent seulement sur les hommes dans le texte médiéval.

Ce thème anti-féministe dans Lanval se montre quand la reine poursuit Lanval. On peut maintenir que la reine tient le pouvoir sur Lanval quand elle dit au roi ce qui s’est passé. Si on pense en détail à la situation, on peut dire que Lanval a le contrôle sur la reine. L’amour de Lanval est une obsession pour elle. Quand il la refuse, elle suggère que Lanval est homosexuel. Dans sa fureur, la reine dit: << Lanval, dit-elle, je crois bien que vous ne goûtez pas ce genre de plaisir. On m’a dit bien souvent que vous ne vous intéressiez pas aux femmes. Vous préférez prendre votre plaisir avec de beaux jeunes gens >> (vers 279–284). Cette accusation montre les femmes dans un façon négatif. C’est vrai dans des certains aspects que la reine a la puissance, mais Lanval contrôle les émotions de la reine. Elle est jalouse à cause de Lanval.

L’aspect de la dépendance, spécifiquement avec l’amour, est montré dans les Troubadours. Dans le cinquième poème, l’auteur écrit: << A woman is not in mortal sin if she loves a loyal knight; but if she loves a monk or priest, it’s evil: she should rightfully burn on a stake >>. Dans ce cas, l’âme de la femme dépend de l’amour d’un chevalier. Il y a aussi un lien entre la religion et les femmes dans cette phrase. Si la femme mérite le péché pour l’amour interdit, puis c’est-à-dire que la femme n’a pas de choix. Au Moyen Âge, l’église était presque du même statut que l’état. Le mélange des deux contribue à la domination des femmes.

Dans Silence, la discussion de la nature est associée avec Dieu et des choses vraies et pures. Par contre, le concept de << nurture >> est associé avec les femmes et des choses fausses. Dans les Troubadours et Silence on fait comprendre que les femmes n’ont pas de place dans l’église. Elles doivent aller où on leur dit d’y aller. Dans Silence, les hommes ont le choix et la voix. Quant aux femmes, la parole n’existe pas.

Le silence des femmes existe aussi dans Roland. Par exemple, dans une scène, Olivier conteste le mariage entre Roland et Aude. Quand les chrétiens ont besoin d’aide de Charlemagne pendant la guerre, Olivier dit: << Si le roi avait été ici, nous n’aurions pas subi ce désastre…Si je peux revoir Aude, ma gente sœur, vous ne serez jamais dans ses bras >> (strophe 130). Dans cette circonstance, Olivier a le contrôle sur Aude. C’est pas juste le silence qui est anti-feministe, c’est aussi que les femmes ont un petit rôle dans toute la chanson de geste. C’est-à-dire que les femmes n’ont pas de place dans un monde guerrier.

Pour la plupart des livres qu’on a discutés dans le cours, il y a un contrôle métaphorique sur les femmes. Par contre, il y a le contrôle physique dans Guigemar et Yonec. Les deux histoires parlent des situations où les femmes sont enfermées dans un donjon. C’est la jalousie des hommes qui contribue à cet emprisonnement. Cette jalousie est montrée dans Guigemar quand l’auteur écrit: << Le seigneur de cette terre était un vieillard qui avait épousé une dame de haut rang, noble, courtoise, belle et sage. La jalousie le dévorait: c’est dans la nature des vieillards d’être jaloux car personne ne supporte l’idée d’être cocu >> (vers 209–216). Ce sont les aspects de la beauté et la puissance des femmes qui sont inférieures aux hommes.

Un autre exemple du contrôle physique est dans Guigemar quand Mériaduc essaie violer la reine. L’auteur décrit cette domination sexuelle: << Mériaduc s’entretient souvent avec elle car il l’aime de tout son coeur. Il sollicite son amour; mais elle ne s’en soucie guère. Elle lui montre la ceinture et lui explique qu’elle n’aimera jamais que l’homme capable de l’ouvrir sans la déchirer >> (vers 719–724). C’est aussi important à regarder le symbolisme dans cette phrase. Il y a deux hommes qui essaient la reine. Le premier est Mériaduc et le deuxième est Guigemar. La ceinture est le symbolisme pour l’abstinence sexuelle. Cette idée de la fidélité des femmes est un grand théme dans Guigemar et Yonec.

Pour le plupart, ce concept de l’anti-feminisme est montré souvent à cause des classes sociales et des normes sociales. La norme pour les femmes au Moyen Âge est d’être fidèles, émotionnelles, jolies, etc. Aucassin et Nicolette dépeint la satire de la représentation normales des femmes. Dans cette représentation, Aucassin est feminin et Nicolette est plus masculine. Une description d’Aucassin dit: << Ce jeune seigneur s’appelait Aucassin. Beau, élégant, grand, il avait les jambes, les pieds, le corps, et les bras bien faits. Ses cheveux étaient blonds et très bouclés, ses yeux vifs et rieurs, son visage lumineux et allongé >> (vers 12–16). Ce renversement du genre se moque ses normes que la société a crée.

Le contraire de ces normes est montré dans Les Fabliaux aussi. Les femmes dans Les Fabliaux sont méfiantes et séduisantes. Dans Les Perdrix, la femme est trompeuse quand l’auteur écrit: << Elle réfléchit et se dit qu’elle devrait bien manger l’autre. Elle sait ce qu’elle dira si quelqu’un vient lui demander ce qu’elle a fait de ses perdrix : elle répondra que les chats, comme elle mettait bas la broche, les lui ont arrachées des mains, chacun d’eux emportant la sienne. >> Ce mensonge par la femme dépeint une connotation négative.

Dans Les Fabliaux Érotiques, les femmes utilisent la sexualité pour faire plaisir aux hommes. Dans Le Songe des Vits, on voit que le plaisir des femmes dépeint seulement sur les hommes dans le passage qu’il dit: << La dame s’empressa de servir son seigneur, lui donnant le meilleur, et du vin à chaque bouchée, pour qu’il en eût plus de plaisir. Elle avait un très grand désir de le faire jouir autant que possible, car elle attendait la pareille, en comptant d’être satisfaite à son tour >> (vers 32–39). On peut dire que cette phrase symbolise la puissance des femmes, mais au contraire, c’est la femme qui doit initier le rendez-vous. Elle doit le plaire avant son propre plaisir. De plus, le grotesque des femmes est négatif pendant cette époque. Cette exagération de la sexualité féminine ou d’autant plus l’hypersexualité est montrée aussi dans le film Monty Python and the Holy Grail. La scène qui est similaire aux Fabliaux Érotiques est quand le chevalier rencontre toutes les femmes qui essaient le séduire. Cette scène est une moquerie des femmes dans le même façon.

Ces représentations différentes des femmes dans les textes médiévals contribuent à l’anti-feminisme au Moyen Âge. Pour la plupart, les aspects des hommes idéals sont les plus importants. À cause de cette attention sur les hommes, les femmes sont oubliées ou il y a des aspects négatifs qui sont associés avec les femmes.