Déborah da Silva : « Dans un climat anxiogène comme celui que nous traversons, nous avons besoin de figures inspirantes. »

Alexia Gallardo
Paper to Film
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14 min readJul 29, 2020

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Pendant plusieurs années, Déborah a travaillé pour des diffuseurs et sociétés de production. Riche de ces expériences et passionnée par la création de contenus, elle cofonde ilha productions. Dans cet entretien, elle retrace son parcours et partage avec nous ses ambitions en tant que productrice.

©Pierre Mouton

Pourrais-tu nous retracer ton parcours jusqu’à la création de Ilha Productions ?

J’ai débuté ma carrière en travaillant auprès de chaînes de télévision. J’ai commencé chez Canal+ où je réalisais une année d’apprentissage en parallèle de mes études au CELSA[1]. A cette époque, les missions étaient essentiellement axées sur la promotion et la diffusion. Très vite, j’ai ressenti l’envie de créer du contenu et de comprendre les mécanismes derrière la fabrication d’un film. J’ai ainsi intégré une structure de production qui s’appelait Vanglabeke Films au sein de laquelle nous étions trois employés. Cela m’a permis d’acquérir une vision d’ensemble sur la conception d’un film. J’ai travaillé sur les étapes d’écriture, de développement, également à la régie sur les tournages, mais aussi la finalisation des dossiers pour le CNC, la comptabilité et le juridique. Après un an, la société a connu d’importantes difficultés financières et je me suis retrouvée au pied du mur.

J’avais une idée assez idéaliste de la production et cette expérience m’a permis de me confronter à la réalité de la profession. Je suis partie en voyage pendant un mois et j’ai été recontactée par Wale Gbadamosi Oyekanmi[2] que j’ai croisé lorsque je travaillais chez Canal+. À l’époque, il développait une application pour la série Bref[3] et mon mémoire portait sur cette série. Nous avions sympathisé et il est venu vers moi en décembre 2014. J’étais au chômage et il m’a proposé de le rejoindre chez Dare.Win pour l’accompagner sur plusieurs projets en tant qu’account manager. Je travaillais donc pour différents clients et chaînes de télévision comme 13ème Rue, MTV, France Info et Arte. Mon expérience chez Dare.Win a duré un an. Il s’agissait de développer la stratégie social media des clients de l’agence en créant des contenus et des expériences immersives à forte valeur ajoutée. Nous avons notamment remporté le FWA du meilleur site pour la campagne #DerrièreLeMur créée pour la série Bates Motel, diffusée à l’époque sur 13ème Rue. Je m’étais quelque peu éloignée de la production et à la suite de cette expérience, j’ai eu envie d’y revenir.

C’est à ce moment-là que j’ai intégré la société Bonne Pioche[4]. J’ai participé à la promotion et la diffusion d’un documentaire intitulé Les Pépites sorti en octobre 2016 et réalisé par Xavier de Lauzanne. J’ai aussi travaillé sur L’Empereur de Luc Jacquet (2017), C’est quoi cette famille de Gabriel Julien-Laferrière (2016), des séries documentaires comme J’irai dormir chez vous, Nus et Culottés et des unitaires comme Khéops, mystérieuses découvertes réalisé par Florence Tran (2016). Chez Bonne Pioche j’ai travaillé sur des projets où les budgets avoisinaient le million d’euro, ce qui est assez rare dans le secteur du documentaire.

En parallèle, j’ai écrit un film intitulé L’important c’est la rose que j’avais proposé à la productrice Hélène Badinter de Ladybirds Films[5]. Nous sommes allées présenter le projet à France 5. Ils nous ont proposé de le diffuser en prime time le dimanche et ont souhaité que je le réalise. Je n’avais pas l’ambition de devenir réalisatrice mais je ne pouvais pas décliner une si belle offre. Par la suite, j’ai participé au montage et à la post-production du film. J’ai ensuite eu une période durant laquelle j’ai fait beaucoup de développement en freelance auprès de plusieurs sociétés (Flach Film, Ladybirds…etc.).

Plus tard, j’ai reçu une proposition chez Chaï Chaï Films[6] fondée par Jonas Pariente. Il m’a proposé d’être productrice associée et impact producer[7]. Il s’agit d’une nouvelle façon de produire importée des Etats-Unis. Cette méthode correspond vraiment à mon profil puisque dès l’écriture, nous réfléchissons à des stratégies de promotion pour établir un écosystème autour du film. L’objectif est de générer un bouche-à-oreille qui permettra de faire vivre le film au-delà de la diffusion. Cela permet également de développer des réseaux de partenaires en amont ou durant la production du film. Pendant un an et demi, je me suis spécialisée dans ce domaine qui, selon moi, constitue le futur de la production. J’ai co-produit avec Carine Ruszniewski (GoGoGo Films) un documentaire qui s’appelle A notre Tour ! réalisé par Hanna Assouline. Pour ce film, nous avons mis en place une stratégie d’impact en partenariat avec la Dilcrah[8] qui va nous permettre de créer des kits pédagogiques d’accompagnement pour approfondir les questions épineuses soulevées dans le film. Dans ce documentaire est abordée la coexistence entre les juifs et les arabes. Nous suivons un groupe de jeunes entre 18 et 25 ans qui ont fait un tour de France épaulés par SOS racisme pour parler de ce que c’est que d’être un jeune juif ou arabe aujourd’hui en France.

Quels sont vos projets actuels au sein de votre société de production Ilha ?

Dernièrement, avec Ilha productions[9], je continue de produire des documentaires et j’ai décidé d’ouvrir un volet fiction avec des courts-métrages et des podcasts. Nous avons actuellement plusieurs projets en développement dont Une Jeunesse Rom qui vient d’obtenir le Fonds images de la diversité du CNC[10]. Nous avons également un projet de podcast sur la guérison, porté par l’autrice Céline Justin, un projet de court-métrage qui s’appelle Une Procession, écrit et réalisé par Clément Solignac et Failles, le prochain film de Julien Munschy qui avait obtenu le soutien du G.R.E.C pour son premier court-métrage Quercus[11].

Tu as monté ta propre société de production, peux-tu nous parler de cette envie et de sa concrétisation ?

Notre profession est auréolée de fantasmes mais on ne peut pas s’improviser producteur du jour au lendemain. S’il n’y a pas de schéma précis à suivre, il me semble important de commencer par se faire sa propre expérience au sein de plusieurs types de sociétés, pour expérimenter différentes approches, différentes méthodes et trouver celle qui nous correspond le mieux. Côté écriture, ce n’est pas parce qu’on pense avoir une bonne idée qu’on peut prétendre être scénariste mais nous avons la chance d’avoir de nombreux autodidactes de talent en France. Ils constituent une véritable richesse que nous nous devons, en tant que producteurs, de révéler.

Je me suis longuement questionnée avant de créer ma société de production. Ce n’est qu’à la fin de ma collaboration avec Chaï Chaï Films que je me suis lancée dans l’aventure. Pour démarrer en douceur, j’ai intégré une coopérative qui s’appelle Coopetic[12] qui permet de lancer sa structure en étant accompagné sur toute la partie comptable et juridique pour dégager du temps et se consacrer exclusivement à la production.

Il était important pour moi de créer ma société mais avant de me lancer, je tenais à me sentir suffisamment prête. Je devais cumuler assez d’expérience, construire un réseau solide bon réseau et avoir participé à différents festivals. C’est lorsque j’ai commencé à vendre des projets à la télévision que je me suis sentie en mesure de créer ma structure. Ilha est entièrement dédiée à la production cinéma et documentaire, ce qui est une chance et un risque en même temps. Il est assez difficile de trouver l’équilibre financier pour faire vivre une société de production aujourd’hui, et nos enjeux évoluent sans cesse, en lien avec les nouveaux usages et les différentes façons de consommer du contenu. Beaucoup de sociétés ont besoin d’un versant institutionnel et publicitaire. Parfois, cela prend le pas sur la création et les projets, mais je tenais à prendre ce risque de ne plus produire par nécessité pour faire vivre la structure uniquement avec des projets de création originale. Quant à savoir si nous arriverons à tenir ce pari, l’avenir nous le dira !

Chez Ilha, suivez-vous une ligne éditoriale précise ?

Nous avons lancé la société en Décembre 2019 et nous portons nos projets depuis Janvier 2020. Nous produisons essentiellement des documentaires de société parce que c’est le genre que nous maîtrisons le mieux avec mon associée, Jehanne Patricot. Elle est directrice de production et a travaillé sur tous les films de Pascal Plisson, qui a reçu le César du meilleur documentaire en 2014 pour le film Sur le chemin de l’école[13]. Nous aimerions également produire des sujets orientés sur la science et l’histoire ainsi que des films de genre. Nous n’avons pas peur de récits portés par des inconnus, des personnes qui débutent dans l’écriture et qui ont des ambitions narratives poussées. Des films comme Get Out ou Grave sont extrêmement inspirants en ce sens.

Comment choisis-tu tes projets ?

Les sujets en vogue ne m’intéressent pas spécialement. L’intérêt d’avoir une petite structure consiste à pouvoir faire émerger des projets atypiques que nous ne pourrions pas voir ailleurs. Nous souhaitons révéler des talents audacieux. Il est aussi essentiel que l’auteur.rice soit inspiré.e et puisse défendre son sujet. Un projet doit venir des tripes.

J’ai une appétence pour les sujets de société mais j’aime les points de vue inhabituels. C’est le cas de notre court-métrage Une Procession où l’on suit des hommes qui portent la Vierge durant la procession annuelle de leur village en Bourgogne. Pendant leur marche, ils aborderont le sujet de la place des femmes dans la société. Même si les mentalités évoluent, l’incompréhension voire la souffrance que peuvent ressentir certains hommes face aux profondes mutations féministes que nous vivons est une réalité qui fonde notre engagement en tant que société de production. Le procédé de traiter cette thématique avec humour dans un contexte religieux nous a particulièrement touchées parce qu’il renforce la dimension symbolique de ce récit. Ce que l’auteur révèle ici, c’est la vulnérabilité de ses personnages, c’est notre vulnérabilité à tous face à des sujets qui parfois, nous dépassent. Au cœur de cette histoire, c’est la place du féminin qu’il questionne ou le fameux “cherchez la femme”.

Peux-tu nous parler de ton projet Une Jeunesse Rom ?

Il s’agit d’un projet que j’ai réalisé et dont le sujet m’a été inspiré par une amie architecte qui construisait des écoles dans un bidonville rom en périphérie de Paris. Il y a cinq ans, lorsqu’elle était étudiante à l’université de Marne-la-vallée elle croisait régulièrement une famille qui longeait la route avant de s’éclipser dans la forêt. Un jour, elle a décidé de les suivre et a découvert un bidonville de 500 personnes.

Elle a directement proposé son aide et a été présentée à la femme à la tête de la communauté. Cette dernière lui a expliqué que les jours de pluie, personne ne peut sortir sans être complètement couvert de boue. Cette jeune étudiante s’est donc attelée à la construction d’un escalier. Elle a fédéré professeur et étudiants de son master et ensemble, ils ont créé une association appelée « Système B comme Bidonville ». Elle part du postulat qu’ils ne construisent pas « pour » la communauté mais « avec ».

Très vite, les membres de l’association se sont rendus compte que c’est au moment de l’adolescence que le futur des jeunes roms se dessine. Sans éducation, la majorité tombe dans la mendicité ou la prostitution. Il est très compliqué pour les enfants roms d’aller à l’école puisqu’ils ne peuvent pas fournir d’adresse de domicile. Cependant, en tant que citoyens européens, ils bénéficient de droits sur le territoire français. En construisant l’école, l’association a trouvé une solution palliative pour les accompagner dans cette insertion compliquée mais nécessaire.

J’ai décidé de suivre ce projet et cela fait maintenant un an et demi que nous travaillons dessus. Il est difficile à produire parce qu’il y a beaucoup de préjugés sur la communauté rom. Le sujet peut aussi donner l’impression d’être anxiogène alors que nous suivons des adolescents aux personnalités lumineuses et des parcours extraordinaires d’intégration.

Vous produisez actuellement des courts-métrages et documentaires mais êtes-vous attirés par d’autres formats ?

Actuellement, nous travaillons sur un projet de podcast porté par une jeune autrice. Il s’agit de son premier projet en tant que telle. Son parcours initiatique est très inspirant ; suite à un décès et à la difficulté du deuil, elle s’est dirigée vers des méthodes de guérison alternatives. Elle a créé un podcast sur ce sujet, en trois parties avec des épisodes variant de 10 à 20 minutes. Dans ces épisodes nous mêlons la création sonore avec des électro-acousticiens et des rencontres avec des professeurs de yoga, méditation, chaman…etc.

J’ai un projet de docu-fiction qui est en cours également. C’est un projet sur le long terme et en plusieurs parties, sur le père d’Alexandre Dumas, premier général noir de l’armée française sous Napoléon. Nous avons également d’autres sujets plus axés sur l’histoire, le voyage et la découverte. Lorsqu’un projet particulièrement ambitieux se dessine, nous collaborons avec d’autres sociétés de production. C’est de cette façon que nous trouvons un équilibre dans la répartition des coûts.

Ilha productions semble attachée aux personnes avec des parcours inspirants. Peux-tu nous en dire plus ?

La transmission est au centre de nos préoccupations. Dans un climat anxiogène comme celui que nous traversons, nous avons besoin de figures inspirantes. Je trouve cela intéressant de voir des personnes qui ont réussi à s’extirper de situations délicates et dont la réflexion offre des clés pour penser le monde différemment.

Comment décrirais-tu la relation idéale avec un scénariste ?

Selon moi, elle doit se fonder sur la transparence et la confiance. Il faut respecter le travail du scénariste/de l’auteur.rice qui parfois, peut être écarté du processus de fabrication du film au moment où un réalisateur a été trouvé. Ce sont eux qui détiennent l’essence d’un projet et nous devons toujours agir en gardant cela en tête. Les scénaristes et les auteurs.rices doivent se sentir en confiance avec ceux qui collaborent au projet. Dès le début de la collaboration, le producteur doit comprendre les envies du scénariste, ses ambitions, son projet idéal et ses craintes.

As-tu une méthode spécifique d’accompagnement des scénaristes ?

Le travail n’est pas le même selon la personne avec laquelle je collabore. Je travaille à la fois avec des jeunes scénaristes et des auteurs plus expérimentés. Pour les jeunes auteurs par exemple, je leur conseille de participer à des résidences d’écriture afin de venir questionner leur projet. Il est important d’avoir un autre regard. Il ne faut pas qu’ils se contentent du premier jet et il faut travailler la matière. Beaucoup de résidences en France accompagnent les jeunes auteurs dans leurs premiers projets (Groupe Ouest, le Moulin d’Andé). Pour les documentaires, il y a des festivals qui proposent d’aider et d’accompagner des projets au stade de l’écriture. C’est le cas par exemple du FipaDoc[14] qui a développé une catégorie intitulée l’impact lab[15] qui permet aux documentaristes de présenter un projet au stade de l’écriture et donc également de rencontrer d’autres réalisateurs. Le travail collectif offre de la souplesse aux auteurs et permet de confronter son regard aux autres.

Quels sont, selon toi, les principaux enjeux du métier de producteur ?

L’enjeu principal consiste à trouver un équilibre financier qui nous permette de durer et de continuer à faire ce que nous aimons. Pour les producteurs de ma génération, un nouvel enjeu est apparu : parvenir à révéler des talents de plus en plus nombreux. Il n’y a jamais eu autant de créateurs et de productions de contenus, alors notre métier consister à « défricher » plutôt que de traiter des choses que nous connaissons déjà. Les nouvelles écritures permettent d’aller vers une forme d’audace dans la construction du récit, la façon de produire, le choix des comédiens…etc.

Aujourd’hui, il est difficile de se faire une place en tant que jeune acteur de la création audiovisuelle et paradoxalement, il y n’y a jamais eu autant de producteurs de « contenus ». La difficulté, c’est d’arriver à construire une ligne éditoriale cohérente, originale, et de durer !

Lorsque l’on prend le risque de faire confiance à de jeunes auteurs, de magnifiques projets émergent. Il faut donner la possibilité à cette nouvelle génération de s’exprimer. Selon moi, l’audace devrait être le maître mot.

Il faut apporter des regards qui sont à l’image du monde dans lequel nous vivons. Le documentaire offre davantage de liberté et c’est pour cette raison qu’il est notre genre de prédilection. Je suis persuadée que la nouvelle génération de producteurs apportera un regard neuf.

Quelle est ta perception du métier de producteur en tant que femme ?

J’encourage vraiment les femmes qui ont envie de se lancer dans la production à le faire. Il existe de nombreuses aides pour être entrepreneur et productrice. Je fais partie d’un programme de mentoring créé par l’association Pour les Femmes dans les médias[16] dans laquelle j’ai rencontré ma mentor. La transmission et la sororité doivent vraiment devenir des réflexes dans notre profession pour que nous réussissions à imposer notre voix. C’est en partageant nos expériences, bonnes comme mauvaises, que nous arriverons à créer une dynamique vertueuse dans ce milieu.

Est-ce que le confinement a eu un impact sur ton activité et comment envisages-tu l’année à venir ?

Nous n’avions pas de tournages prévus donc cela ne nous a pas beaucoup impacté. Nos tournages reprennent en septembre. Pour la suite, il faudrait que nous parvenions à avoir des réponses positives pour deux projets auprès de chaînes de télévision. Cela nous permettrait de sécuriser la fin de l’année. Nous venons de vendre Une jeunesse Rom, après une quinzaine de réécritures du projet !

Le mot de la fin ?

Selon moi nous avons tout à gagner en créant des collectifs de producteurs. Cela permet d’échanger sur les difficultés que nous traversons, les enjeux de financement, les projets parfois compliqués. Cette solidarité manque un peu dans la production à mon goût alors que nous le retrouvons souvent chez les scénaristes par exemple. Ceci dit, il y a de très belles initiatives qui commencent à se mettre en place ; c’est le cas de l’Impact Social Club, première association de producteurs destinée à mieux faire connaître le travail d’Impact Producer dans le documentaire, et dont j’ai l’honneur de faire partie. Lorsque nous traversons des moments difficiles en tant que producteur, il faut toujours garder à l’esprit comme leitmotiv que nous exerçons un métier qui fait rêver, et qu’il y a encore de belles histoires à raconter.

[1] L’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication — Celsa est une grande école française spécialisée dans les sciences de l’information et de la communication qui dispense des formations en relations publiques, marketing, publicité, ressources humaines, conduite du changement et management de la communication et des médias. C’est également l’une des quatorze écoles de journalisme françaises reconnues par la profession.

[2] Président de Dare.Win.

[3] Bref. est une série télévisée française de format shortcom créée par Kyan Khojandi et Bruno Muschio et diffusée au sein du Grand Journal de Canal+ du 29 août 2011 au 12 juillet 2012.

[4] Bonne Pioche Productions est une société française de production cinématographique et télévisuelle, créée en 19932 par Yves Darondeau, Christophe Lioud et Emmanuel Priou essentiellement spécialisée dans les documentaires.

[5] Ladybirds Films est une société de production indépendante de films et séries documentaires pour la télévision et le cinema.

[6] Chaï Chaï Films est une société de production spécialisée dans le documentaire transmédia et les campagnes de communication digitale.

[7] Pour en savoir plus, consulter l’article du CNC : https://www.cnc.fr/cinema/actualites/questce-quun-impact-producer_924465

[8] La délégation interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH), placée, depuis novembre 2014, sous l’autorité du Premier ministre a pour mission de donner une nouvelle impulsion à l’action publique en matière de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT.

[9] Pour en savoir plus sur la société : http://www.ilhaproductions.com/.

[10] Pour en savoir plus, consulter : https://www.cnc.fr/professionnels/aides-et-financements/multi-sectoriel/ecriture-et-developpement/fonds-images-de-la-diversite_191484.

[11] Monteur du film 16 levers de Soleil sorti en 2018 et réalisé par Pierre-Emmanuel Le Goff. Julien Munschy a été produit par le G.R.E.C et soutenu par le CNC pour son dernier film Quercus.

[12] Pour en savoir plus, consulter : https://www.coopetic.coop/coopetic/coopetic-c-est-quoi

[13] Réalisateur, scénariste et documentariste français. Il a obtenu le César du meilleur film documentaire en 2014 pour son film Sur le chemin de l’école.

[14] Le Festival International de Programmes Audiovisuels Documentaires de Biarritz (FIPADOC) est un festival de télévision qui s’est tenu chaque année de 1987 à 2018 en tant que FIPA à Biarritz, en France. En 2019, le FIPA devient FIPADOC, festival international entièrement dédié au documentaire, tous écrans, tous formats.

[15] Pour en savoir plus sur cette catégorie, consulter : https://www.fipadoc.com/fr/2021/impact/?d=2021

[16] L’association « Pour les Femmes Dans les médias » fondée en septembre 2012 à l’initiative de Françoise Laborde et de Laura Lemens Boy s’est fixée comme objectif d’encourager les femmes à trouver leur place dans les médias, aussi bien dans la hiérarchie que sur les antennes.

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