Retours de Valence

Raphaël Tilliette
Paper to Film
Published in
3 min readApr 10, 2018

Paper to Film entretient avec le Festival international des Scénaristes de Valence une relation particulière : si la plateforme trouve ses premières racines en avril 2016, c’est après une première année de travail et d’échanges avec les différents professionnels du secteur que la société est créée, au retour du 20e anniversaire du Festival en 2017.

Valence 2018 signait donc la première année de travail officiel de Paper to Film et le bilan est plutôt excitant : 800 projets reçus, 160 sélectionnés, 90 producteurs inscrits (et non des moindres) et surtout une dizaine d’options, le double de rencontre et des lectures de plus en plus rapides. Notre ambition se réalise : une série mise en ligne mercredi 4 avril à 16h mène à une demande de lecture jeudi 5 à 9h. Cette ambition est même dépassée lorsque l’on apprend que suite à notre dernière interview de Virginie Perez, celle-ci s’est vue contactée par une société de production qui n’est pas encore inscrite sur la plateforme pour une rencontre.

Pour reprendre les mots de David Gachi et Marc Kœnig (auteurs en compétition long-métrage avec leur projet Tue-moi Papa) Paper to Film est au métier de scénariste ce que la radio fut au chanteur, une vitrine permettant de découvrir de nouveaux talents, là où quelques semaines auparavant, indépendamment de leurs qualités, ceux-ci n’étaient pas identifiés à leur juste valeur.

Remerciements :

Les auteurs : Merci à Caroline et Eric du Potet, Jean-Philippe Beaumont, Alexis Sévellec, Patrice Costa, Eric Wiener, Lewis Chambard ou encore Lionel Kaplan pour nos échanges sur la plateforme, sur son évolution, et les nouvelles pistes de réflexion afin d’assurer toujours plus de visibilité à chacun d’eux et à tous les auteurs présents sur la plateforme.

Merci aux diplômés de la promotion Louis Lumière Scénario-Réalisation, qui nous ont assuré rejoindre tous la plateforme. Merci à la formation continue de la Fémis, et plus particulièrement à Carine Burstein pour son écoute et son attention.

De la même façon que pour les scénaristes, nous avons pu récolter les retours d’expériences de nombreux producteurs présents sur la plate-forme. Merci à Annelyse Batrel et Caroline Bernière Gaillac de Kabo Family, Constance Cardon et Marie Garnier de Studio Kremlin, Nicolas Liberman de Studio 313, Benjamin Bonnet de Mood Film, Martin Mauvoisin de Dobro Films, Ervin Le Goaziou de Portrait-Robot et Suzanne Colin de Tabo Tabo qui nous ont donné les clefs de nos futurs développements de la plateforme et nous on rappelé par la force et la générosité de leur écoute que la relation auteur-producteur voit ses meilleurs jours arriver.

Merci infiniment à Solène Édouard, agente de S.E. talent Management, conseillère, entremetteuse de génie et experte en relation auteur et producteur, qui nous prodigue ses conseils avec toujours autant de mansuétude.

Merci à Benjamin Bonnet (président de la Fédération des Jeunes Producteurs Indépendants et fondateur de Mood Films) pour son invitation à modérer l’atelier « Comment trouver son producteur », avec le producteur et Martin Mauvoisin (Dobro Films).

Merci également à tous les participants de la première rencontre organisée par Paper to Film, le vendredi 6 avril, afin de permettre aux producteurs, scénaristes et agents de lier de nouveaux liens. La réussite de cette première rencontre nous a convaincus de la nécessité de renouveler cette expérience, une petite forme, conviviale, ou chacun peut échanger avec chacun afin de créer une vraie rencontre, la suite dès le mois de mai.

Et finalement un grand merci à Isabelle Massot et Alexandre Ferré et toute leur équipe, sans eux rien de tout cela n’aurait été possible.

Nous repartons du festival convaincu, une fois de plus, que Paper to Film s’inscrit pleinement dans le paysage audiovisuel, cinématographique et web francophone et que son statut d’outsider intriguant se mue encore plus rapidement que prévu en acteur décisif de la mise en relation et de la création française.

La suite au Festival Séries Mania, puis au Festival de Cannes : l’histoire ne fait que commencer.

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