Thibault Mombellet : “Un bon projet, une bonne bible, une bonne série, nécessitent généralement entre 6 mois et 1 an d’écriture pour évaluer leur potentiel.”

Scénariste, réalisateur, Thibault nous parle de sa passion pour l’écriture. Il revient avec nous sur son parcours et ses projets.

Julian
Paper to Film
13 min readSep 18, 2023

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Peux-tu nous parler de ton parcours et de ce qui t’a conduit à l’écriture ?

Thibault : J’ai débuté par un BTS technique Audiovisuel à Montaigu (en Vendée) dans le but de devenir chef opérateur. Depuis mon enfance, j’ai toujours écrit et réalisé de nombreux petits films. Après mon BTS, nous avons décidé, avec mes camarades (Morgan S. Dalibert et Mathieu Lalande) de réaliser un long-métrage indépendant aux États-Unis appelé Nouveau-Monde. Le film a connu un certain succès, même s’il n’est jamais sorti en salle. Cette première expérience nous a permis de nous faire remarquer et d’obtenir du travail. Nous avons ensuite créé une société de production appelée Buffalo Corp, avec ces mêmes amis, où nous avons produit plusieurs courts-métrages, des publicités et proposé des services de location de matériel. Parallèlement à cela, j’ai continué à travailler en tant que chef opérateur, notamment sur une série pour Trace TV et diverses publicités et contenus pour Internet. Petit à petit, j’ai commencé à être sollicité pour réaliser des publicités, et cela est devenu ma principale activité. J’ai donc décidé de mettre de côté mes autres fonctions techniques pour me consacrer entièrement à la réalisation de publicités. Grâce à cette activité j’ai accumulé une expérience conséquente sur les plateaux. En parallèle, j’ai continué à travailler sur des projets de courts-métrages. Cependant, j’ai réalisé que j’avais des lacunes en écriture, ce qui m’a poussé à me former. J’ai participé à différentes résidences (Valence Scénario, Groupe Ouest, Emergence, etc.) qui m’ont apporté de nombreux outils pour améliorer mon approche de l’écriture et développer mes projets. Ces résidences m’ont également permis de rencontrer des professionnels de l’écriture qui sont devenus mes collègues et m’ont aidé à compléter ma méthode d’écriture. Cette démarche m’a demandé plusieurs années, mais elle a été récompensée puisque j’ai reçu à trois reprises le FAIA en quelques mois. J’ai également été lauréat du fonds SACD/France TV pour une série web, ce qui a conduit à une convention de développement avec France TV Slash en collaboration avec Mathieu Lalande, à la fois à l’écriture et à la production. Ces soutiens m’ont donné la confiance nécessaire pour passer à la réalisation de séries plus longues. Aujourd’hui, je me sens prêt à concilier la réalisation de publicités et la réalisation de fictions sur le long terme.

J’ai réalisé une dizaine de courts-métrages qui ont été sélectionnés et diffusés sur de nombreuses plateformes et chaînes à travers le monde. Cependant, je me suis rendu compte que mes films se limitaient souvent aux mêmes festivals et n’atteignaient jamais les très grands festivals tels que Venise ou Cannes. J’ai compris que cela venait du manque de travail approfondi sur les scénarios. Mon parcours technique en tant que chef opérateur m’a donné une bonne maîtrise de l’image, mais j’avais besoin de perfectionner mon écriture. Cela nécessite un travail quotidien, une lecture assidue, une analyse constante et des réécritures régulières. Actuellement, je consacre mes journées à l’écriture. Cette discipline et cette rigueur me permettent d’avancer plus rapidement et efficacement dans mes projets. Écrire de manière constante et régulière conditionne mes projets et me permet d’évoluer. Bien sûr, j’apprécie toujours autant le travail sur les plateaux de tournage, et je n’ai pas l’intention de m’en éloigner complètement.

Qu’en est-il des projets de commande ou des projets sur lesquels tu n’es pas à l’idée originale ?

Thibault : Cela fait presque 5 ans que je ne développe presque exclusivement que des projets “on spec”. Cependant, si l’opportunité se présente de rejoindre une équipe et de travailler sur la série d’un autre réalisateur, je serais à l’écoute. Je pense que cela peut être intéressant pour moi de mettre mes compétences au service des autres. Cependant, je ne sacrifierai jamais les projets que j’ai actuellement en développement et que j’espère concrétiser rapidement. Si je décide de m’engager sur le projet de série de quelqu’un d’autre, ce sera par coup de cœur ou par volonté de collaborer avec des auteurs que je connais et dont j’admire le travail. Dans la plupart des cas, je travaille exclusivement sur des projets que je souhaite réaliser. C’est pourquoi je développe principalement des projets d’une durée maximale de 30 à 40 minutes, car je suis conscient que la réalisation peut être complexe pour un profil comme le mien, en fonction des productions et surtout des diffuseurs.

Quel est ton rapport à la co-écriture ? Qu’est-ce que cela t’apporte et quelles sont les difficultés rencontrées ?

Thibault: Au début, j’écrivais principalement seul mes courts-métrages, mais lors du développement de séries, il est devenu évident qu’il était impossible de poursuivre cette démarche en solitaire. Travailler en équipe permet de maintenir une énergie créative et un rythme d’écriture propice à l’avancement du projet. Lorsque je développe mes projets, je commence par une logline concise, puis un synopsis de quelques lignes. Ensuite, je recherche le genre, la thématique et les motivations qui rendent l’histoire pertinente à raconter maintenant. Une fois ces éléments en place, je recherche une société de production, puis un co-auteur qui pourra être payé. J’attends d’avoir quelque chose de concret à présenter avant de chercher un co-auteur. Cela me permet d’avoir une vision claire du projet et de faciliter la transmission de cette vision. Il est essentiel pour moi que les co-auteurs s’approprient le projet, y apportent leur univers et leurs personnages. Je ne veux pas seulement qu’ils viennent écrire un projet déjà défini, mais qu’ils contribuent activement à son développement. Je collabore avec différents types de scénaristes en fonction des rencontres, des affinités et des méthodes de travail. Cette collaboration est enrichissante, car elle permet de partager nos savoir-faire. Travailler avec un co-auteur permet de combiner nos compétences et offre une opportunité d’apprentissage mutuel. Chaque projet a sa propre dynamique : certains se concrétisent rapidement sur le papier, tandis que d’autres nécessitent une maturation plus longue. Un bon projet, une bonne bible, une bonne série, nécessitent généralement entre 6 mois et 1 an d’écriture pour évaluer leur potentiel. Les aides et les résidences sont précieuses pour s’assurer de progresser dans la bonne direction. Entre l’idée initiale et la lecture par un diffuseur, il peut s’écouler de 1 à 3 ans, et avoir un co-auteur est essentiel pour soutenir cette longue période d’écriture. Lorsque je traverse des moments de découragement ou que je dois travailler sur d’autres projets avec d’autres producteurs, l’autre scénariste peut prendre la relève. Cependant, pour les projets on spec, c’est à moi de proposer des idées et de guider le projet, étant donné que j’en suis l’initiateur.

Au début du développement, je me fixe des échéances, liées par exemple à des deadlines comme les dates de rendu du fonds aides à l’écritures, de différents résidences d’écriture ou d’appels à projets. Qu’elles soient acceptées ou non, ces échéances stimulent l’avancement du projet. J’attends généralement d’avoir bénéficié d’une résidence ou d’une bourse avant de soumettre un projet à des producteurs. Cela confère une certaine légitimité au projet et suscite un intérêt plus fort de leur part. De plus, lors des négociations contractuelles, nous disposons d’arguments solides pour établir une relation d’égal à égal.

Es-tu toujours à l’origine des idées pour tes projets ?

Thibault: Dans la plupart des cas, oui. Je suis généralement à l’initiative de l’idée initiale, mais la suite de l’écriture se fait en co-écriture et nous partageons les droits en tant que co-créateurs, puisque nous travaillons ensemble sur la bible. Je ne cherche pas à être le seul créateur de ma série, l’important est que le projet se concrétise. Au contraire, je trouve cela enrichissant de donner la parole à tous ceux qui contribuent au projet afin de le faire évoluer. Cela apporte de nouvelles idées, des thématiques propres à chacun et permet une appropriation du projet pour le rendre encore plus intéressant. J’encourage mes co-auteurs à développer des idées qui les inspirent. Bien sûr, ces idées doivent également correspondre à ma vision du projet, et lorsque cela va trop loin, je suis là pour fixer des limites. Je ne laisse pas mes co-auteurs bouleverser complètement le projet, mais nous travaillons ensemble pour l’améliorer.

Ce que je recherche chez un producteur, c’est qu’il me pousse à me dépasser et à faire mûrir le projet ensemble. Si je n’ai pas cette collaboration, le processus devient moins intéressant. Il est essentiel d’avoir une relation où je suis mis au défi, mais où il y a aussi une structure pour encadrer le projet tout en le développant. Le travail de développement peut être long et difficile, mais il est important de sentir que nous progressons plutôt que de tourner en rond, car cela risquerait de rendre le projet stagnant et insignifiant. Une série qui reste fermée sans évolution pendant trop longtemps n’est plus en phase avec son époque. Notre regard évolue constamment, et le développement doit refléter cette évolution, en s’inscrivant dans l’actualité. Même s’il existe des projets “intemporels”, je pense qu’ils sont les plus difficiles à vendre, car il faut répondre à la question : pourquoi produire cette série aujourd’hui et lui donner un écho dans l’actualité. Surtout dans un paysage où nous sommes submergés de séries. Cependant, parfois, même avec le meilleur projet, les meilleurs personnages et le meilleur pilote, cela peut ne pas fonctionner, car cela ne correspond pas aux attentes du marché. Parfois, les choses se débloquent plus tard, lorsque le succès d’une autre série ouvre des portes à notre projet. Il y a aussi une part de chance, car il peut arriver qu’une série soit exactement ce que recherche une chaîne. C’est un peu comme une partie de chaises musicales. À mon avis, il ne faut pas essayer d’écrire selon les tendances. Je préfère ne pas écrire en fonction d’une mode, des demandes des diffuseurs. Sinon, dès le début du développement, cela pourrait déjà être dépassé. C’est pourquoi je pense qu’il est préférable d’écrire dans le meilleur format, le meilleur genre possible en fonction de l’histoire que nous voulons raconter. Ensuite, cela fonctionne ou cela ne fonctionne pas, mais au moins le projet est cohérent.

Il est important de se retrouver dans les projets et de les aimer. Si nous écrivons uniquement en fonction de l’actualité, il y a un risque d’oublier cet aspect intime et de ne pas insuffler l’émotion nécessaire pour rendre le projet attachant et pertinent.

Quelle est ta méthode de travail ?

Thibault: Au-delà des éléments que j’ai déjà évoqués concernant la logline et autres, c’est essentiellement la thématique qui occupe une place prépondérante dans ma démarche. Initialement, j’esquisse mes idées sur de modestes bouts de papier en répondant à la question fondamentale : pourquoi ai-je la volonté de donner vie à cette série ? Après un an de développement, ponctué de multiples rencontres avec des diffuseurs, je relis ces fragments de papier, tels des mantras. Cette pratique m’offre une focalisation aiguisée et préserve la nature organique de mon projet. Tout doit y converger, une essence qui se révèle d’une importance capitale à mes yeux.

Je puise une grande inspiration dans les clés narratives forgées par Pixar. Ces cinq mots suffisent à résumer une histoire : “C’est l’histoire de [personnage]. Chaque jour, [normalité]. Un jour, [élément déclencheur]. À cause de cela, [objectif concret]. Mais [émergence de l’antagoniste majeur et des défis à surmonter]”. Bien que cette approche puisse sembler d’une simplicité déconcertante, elle confère une structure efficace à l’histoire. Elle constitue un point de départ éclairé, permettant de cerner les grandes lignes et de se prémunir contre l’éparpillement excessif. J’ai toujours à cœur de privilégier l’efficacité, de viser droit au but avec promptitude. Cette clé pixarienne trouve un écho harmonieux en moi. Par la suite, j’élabore des documents de plus en plus substantiels : une page, deux pages, cinq pages, dix pages, et ainsi de suite. Je me range volontiers à l’école des cinq actes, car j’apprécie le dynamisme engendré par le tournant central de l’intrigue. À vrai dire, une fois que la structure en cinq actes est établie pour l’intégralité de la série, l’objectif consiste à réduire cette approche pour chaque épisode, voire chaque scène. Dans chaque cas, une constante demeure : l’existence d’un objectif, d’un conflit, d’une empathie envers le personnage et le désir de le retrouver dans l’épisode suivant. Voilà, selon moi, la différence fondamentale entre une série et un long métrage. La série, elle, explore l’essence humaine à travers ses personnages, au fil du temps. Dès lors, il est essentiel de l’intégrer dès la conception d’un concept de série.

À mes yeux, une série, pour reprendre les mots de Frédéric Krivine, se résume à un conflit extrêmement limpide pour le spectateur, mais d’une complexité considérable pour les protagonistes.

En l’absence de cette dynamique, un déséquilibre s’installe : si le spectateur ne saisit pas les enjeux, il lui sera ardu de s’investir pleinement dans l’histoire. Et inversement, si le conflit est trop aisé à résoudre pour le personnage, la série s’achève en deux épisodes, tombant dans l’oubli.

Par ailleurs, il convient d’instaurer dans la série une question dramatique qui renouvelle constamment l’intérêt de chaque épisode. Cette question, souvent présente dès le concept ou le pitch, doit être récurrente, sans cesse actualisée à chaque épisode. Elle confère au récit son cœur battant, son moteur vital, et facilite grandement l’écriture. Telle une fine corde qu’il nous faut tirer sans relâche tout au long des épisodes. Évidemment, cela varie selon les genres, mais pour moi, écrire une série équivaut à marcher sur un fil tendu.

Je n’aborde jamais l’écriture d’un scénario en solitaire. J’encourage vivement les personnes impliquées à lire à voix haute ce que nous écrivons, afin de gagner en distance et en objectivité. Il est primordial d’établir un réseau de lecteurs compétents, capables d’offrir des retours éclairés et des perspectives variées sur le projet. Il est préférable que ces lecteurs possèdent une expérience supérieure à la nôtre, une approche différente ou des points de vue distincts. Leurs retours se révèlent invariablement précieux pour enrichir notre projet. Les résidences d’écriture revêtent une importance toute particulière, car elles permettent d’obtenir ces retours que nous sous-estimons parfois. Les retours s’apparentent à cette métaphore : il ne faut pas négliger nos propres convictions quant à notre projet, mais il est tout aussi essentiel d’être à l’écoute des retours extérieurs. Parfois, lorsque nos idées se heurtent à l’incompréhension de quelques-uns, il peut être judicieux, plutôt que de persévérer obstinément, de considérer des alternatives.

Quels sont tes projets en cours ?

Thibault: Je travaille sur plusieurs projets en ce moment. Parmi eux, je me concentre beaucoup sur un projet dont l’arène est l’INSEP (l’Institut National de l’Expertise Physique et Sportive), que nous présenterons au pitch SACD du Festival de la Fiction TV de la Rochelle (2023). Nous cherchons à trouver une formule qui puisse fonctionner dans le monde du sport, car ce qui intéresse davantage les gens, ce sont les récits d’apprentissage plutôt que les champions eux-mêmes. En France, il n’y a pas encore eu de série sportive notable, contrairement aux États-Unis où il y en a eu beaucoup ! En France, il y a eu moins d’initiatives, surtout en dehors du football qui est considéré comme le sport le plus commercial pour les distributeurs et les diffuseurs. Cependant, à mes yeux, ce n’est pas parce qu’on parle du sport avec le plus de licenciés en France qu’on va faire rêver les spectateurs. C’est en parlant d’une arène précise de manière très cohérente que notre récit peut parler à tous. Comme le tour de force de la série Netflix, The Queen’s Gambit et les échecs. Bien que ce soit actuellement encore difficile de développer une série dans l’univers du sport, nous restons convaincu qu’on trouvera un moyen d’y parvenir.

Quelle est, selon toi, la relation idéale avec un producteur ?

Thibault: Comme je l’ai mentionné précédemment, l’idéal est qu’un producteur puisse me pousser à me dépasser, ainsi que mes co-auteurs, afin de tirer le meilleur du projet. Il doit avoir une vision claire du projet et être en mesure de le défendre auprès du diffuseur. Je n’aime pas me complaire dans ce que je sais déjà, j’ai besoin de stimulations pour aller au-delà de mes idées initiales, même si cela implique de prendre des risques. En ce qui concerne le diffuseur, c’est différent. Il faut être à l’écoute de ses attentes et essayer de comprendre précisément ce qu’il recherche. Cependant, il est moins courant d’être en contact direct avec les diffuseurs, même si cela devient de plus en plus fréquent.

Aurais-tu un conseil à donner à de jeunes scénaristes ?

Thibault: Mon premier conseil serait de s’entourer, de ne pas travailler seul. Essayer de s’entourer de collègues, de former une famille. J’utilise souvent la métaphore du fil : si on tire sur un seul fil, il est plus facile de le casser, mais si on tire sur plusieurs fils à la fois, cela résiste mieux. Donc il faut s’entourer, être ensemble, c’est ça le métier. Même si une partie du métier est solitaire, je pense qu’il faut essayer de se fédérer, de rejoindre une association, un collectif, peu importe. Au fur et à mesure de sa carrière, grâce aux festivals, aux résidences, on se constitue un réseau. Et ce réseau est important non seulement pour recevoir des retours et se lire mutuellement, mais aussi pour avoir des amis avec qui partager les moments difficiles. Être scénariste, c’est connaître des hauts et des bas. Parfois, il y a de petites déceptions qui s’accumulent : des refus de financement, des projets non sélectionnés, etc. Savoir s’entourer permet de partager les bonnes nouvelles, mais aussi les mauvaises et les difficultés. Il ne faut pas hésiter à regarder autour de soi, à s’inspirer de ce qui existe déjà, y compris des expériences que nous n’avons pas vécues, autant que de celles que nous avons traversées. Il ne faut pas hésiter à parler de nos propres expériences, car cela peut toujours aider ou intéresser les autres. En parlant de ce qui nous touche le plus, de ce qui nous est le plus proche, nous sommes également plus efficaces, plus cohérent. Il faut donc essayer de se retrouver dans les projets que nous écrivons, de voir une partie de notre parcours dans nos récits.

D’autre part, je pense qu’il est important de s’imposer une discipline de travail, une routine, travailler régulièrement à heures fixes, moi j’essaye de travailler de 9h à 18h chaque jour. Il y a des jours où je n’écrirais rien de bon, d’autres où je serais efficace que le matin ou que l’après midi. Mais parfois, même si on a l’impression de ne pas écrire, notre cerveau mouline et il faut je pense lui laisser de la place. Enfin, un autre conseil qui peut sembler évident mais essentiel : il faut lire. Je ne connais aucun auteur qui écrit sans lire. Bien sûr, il faut regarder des films et des séries, mais dans n’importe quel métier lié à l’écriture, la lecture est primordiale. C’est ainsi que nous apprenons comment les phrases sont construites, comment raconter une scène, comment structurer un récit. La lecture nourrit l’écriture.

Ses projets sur Paper To Film :

LA BIG : Des adolescents condamnés à une peine d’intérêt général sont confrontés à des policiers à la dérive dans leur service le plus méconnu : celui des Objets Trouvés. Si les objets ont le droit une seconde chance, pourquoi pas les humains ?

Monsieur Essi : Un trentenaire se posant de sérieuses questions sur son couple et sa situation professionnelle rencontre un rétro voyant qui va remettre en cause son existence.

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