En Grèce, des vagues de réfugiés
Octobre 2015: Un nombre record de réfugiés et de migrants continue de traverser la Grèce afin de se rendre vers d’autres destinations, en Europe de l’Ouest, et le pays reste, de loin, la porte d’entrée principale des nouvelles arrivées par la mer en Méditerranée. Cette année, celles-ci ont déjà dépassé le demi-million. Pour le seul mois de septembre, il y en a eu plus de 153 000.
Plus de 27 500 personnes sont arrivées sur les îles de la mer Égée et l’île de Lesbos connaît des vagues de plus en plus grandes de réfugiés arrivant sur son littoral. Sur la côte, des bénévoles encouragent les réfugiés en train d’arriver à bord d’un grand canot pneumatique, près de Skala Eressos, un village de Lesbos, au nord de la mer Égée.
Sur une des côtes de l’île, près de Skala Eressos, des réfugiés qui viennent d’arriver, des enfants parmi eux, descendent d’un grand bateau pneumatique avec l’aide de bénévoles. Jusqu’à présent, depuis le début de l’année en Europe, un demandeur d’asile sur quatre est un enfant.
Entre janvier et juillet, 110 000 enfants au total ont demandé l’asile, soit une moyenne de plus de 18 000 enfants par mois. Près de la localité de Mithymna, des bénévoles transportent des enfants ver la terre ferme.
La périlleuse traversée de la mer Méditerranée a souvent de lourdes conséquences, à la fois physiques et psychologiques. Près de Skala Eressos, sur la côte, un jeune homme aide une personne réfugiée en détresse.
Kinan Kadouni, de Belgique, rit avec le garçon syrien qu’il amène à terre, près du village, lors d’une journée où la mer était particulièrement agitée. Lui-même réfugié syrien, Kinan s’est rendu à Lesbos pour offrir son aide.
« J’ai pensé que ce serait bien pour les réfugiés qui arrivent par bateau de trouver quelqu’un qui les accueille »
Les bénévoles — à la fois locaux et étrangers — se trouvant dans le pays jouent un rôle important dans les secours aux réfugiés et migrants qui arrivent. Près de Mithymna, sur la côte, une couverture thermique de Darcia Christiana Fleur, des Pays-Bas, permet à une fille réfugiée de se tenir au chaud.
Avec l’arrivée des premières tempêtes d’hiver, traverser la mer Égée (qui fait partie de la Méditerranée) devient particulièrement éprouvant. Après avoir heurté un rocher, ce bateau pneumatique a commencé à perdre de l’air alors qu’il approchait de l’île de Lesbos. Près de Mithymna, ses passagers ont reçu l’aide de volontaires pour gagner le rivage.
De nombreuses personnes traversant une mer très agitée sont tombées malades, notamment à cause de la déshydratation et du froid. Enroulé dans une couverture thermique, Abdul Rahman, un réfugié de Damas, la capitale de la République arabe syrienne, est assis sur le rivage, près de Skala Eressos, transi et traumatisé.
« On a réussi à arriver en Grèce », dit Ali Abdul-Halim, 17 ans, à ses parents dès qu’il a atteint la côte avec son frère Ahmad, 15 ans, près de Skala Eressos.
Le jeune homme a téléphoné à ses parents, qui ont trouvé refuge au Liban et les ont envoyés en Europe pour leur sécurité. Les deux frères étaient les seuls mineurs non accompagnés parmi les enfants effectuant la traversée.
Sur la côte, près de Mithymna, des enfants réfugiés venant d’arriver se sont abrités sous une couverture. Ils ont aussi reçu de la nourriture et de l’eau dès leur arrivée à terre après une traversée dangereuse.
Outre la distribution de couvertures, de vêtements secs et d’objets de première nécessité, les bénévoles sur place offrent aussi un soutien psychologique aux réfugiés qui arrivent. Près du village de Skala Eressos, une bénévole étreint une réfugiée qui vient juste de débarquer.
Près de Skala Eressos, un homme et une femme en pleurs se réconfortent mutuellement après être arrivés sains et saufs sur la côte.
Ces réfugiés et migrants sont prêts à braver tous les dangers et toutes les incertitudes pour essayer de parvenir en Europe de l’Ouest. Près du village, des réfugiés arrivés par bateau se reposent un moment avant de repartir à pied et poursuivre leur périple.
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