Boyhood

Osama Sayed
picosam
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2 min readAug 21, 2014

L’œuvre a été filmée pendant 12 ans avec les mêmes personnages. Quand on sait cela avant d’aller voir le film, on ne réalise pas à quel point il nous met face à une réalité que l’on fait souvent semblant de ne pas voir : si on ne le crée pas soi-même, la vie n’a pas de sens.

L’histoire est présentée à travers l’œil de Mason, le p’tit protagoniste qui grandit sur l’écran pendant plus deux heures. Elle est simple et authentique, libre de retournements de situations compliqués et sans coup de théâtre à l’américaine ! Elle raconte l’histoire d’une vie, la vie de certains, mais quelque part la vie de tout le monde : qui suis-je, pourquoi suis-je là, qu’est-ce que je veux, … ?

Au bout d’un certain moment, quand Mason s’en va à l’université, sa maman s’effondre : elle a construit toute une vie autour de ses enfants, qui ne sont plus là, mais déjà en train de démarrer leur propre vie. Elle a 40 ans, et elle vient de perdre la raison pour laquelle elle vivait jusqu’à lors.

Je ne pense pas qu’il y aie de réponse à cette question. Il y a des gens qui vivent en paix sans chercher plus loin, et d’autres qui partent en quête perpétuelle ; il y en a qui se rendent autosuffisants en choisissant un sens “unique” à leur vie, et d’autres qui se la compliquent avec des sens inaccessibles. Et puis il y en a qui ne cessent de chercher l’amour à double-sens… et putain que c’est difficile.

The following song concludes the movie. I dedicate it to all those who want to be free; to those who yearn to love and be loved; to those who move on with life, with or without meanings, happily ever after :)

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