Le Japon repasse en tête dans la course aux supercalculateurs

Avec FUGAKU, le Japon vient de reprendre la tête dans le classement des supercalculateurs les plus puissants.

Cela faisait 10 ans que le pays du soleil levant n’avait pas occupé cette place, dépassé par les supercalculateurs américains et chinois.

FUGAKU est désormais près de trois fois plus rapide que le supercalculateur américain Summit dévellopé par IBM qui perd la tête du classement. Une place qu’il occupait depuis 4 ans.

Il peut réaliser 415 millions de milliards d’opérations à la seconde, contre 148 millions de milliards pour Summit. Il devrait toutefois être pleinement opérationnel l’an prochain.

Selon l’institut RIKEN, à l’origine de sa création, FUGAKO a déjà commencé à être utilisé dans le cadre des recherches contre le Covid-19. Il servira également à rechercher de nouveaux médicaments, de nouvelles solutions énergétiques et industrielles, à simuler de catastrophes naturelles ou encore à la recherche fondamentale sur l’univers.

L’Europe possède de supercalculateurs mais qui ne disposent pas d’une telle puissance de calcul. Selon Mariya Gabriel, commissaire européenne en charge de l’Economie et de la société numérique : “En 2012, l’Europe avait quatre des dix premiers supercalculateurs au monde. Aujourd’hui nous ne sommes pas dans le top ten”. Le supercalculateur français “Joliot-Curie”, inauguré l’an dernier au CEA, a une puissance de calcul de 22 millions de milliards d’opérations à la seconde, faisant de lui le troisième supercalculateur d’Europe dédié à la recherche, et le premier en France.