WaterLily
Le nénuphar est à la fleur
Ce que l’éléphant est à l’animal.
Mais je tremble comme une feuille, j’ai mal
Et la fleur ne cache rien, j’ai peur.
Il y a pourtant quelque chose, nénuphar ou autre
Un mal secret qui me ronge, me consume
Et est-ce vraiment le nom, nénuphar ou autre
Qui de ce jour à l’autre fera que j’assume ?
Mais j’ai si mal et je me refuse à me plaindre
Alors me taire est sans doute une façon de vaincre.
Taire à jamais ces sentiments qui me détruisent
Et me contenter d’un nénuphar, avant qu’il ne se brise.
27/02/2002
Originellement publié sur Mois d’Hiver