Oublier
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1 min readFeb 6, 2020
Tout cela est vain, absurde et creux
Je vois la mort, je vois le temps
Et l’oubli, inevitable
Et le vide, inevidable
Faut-il courir? Faut-il tenir?
Faut-il abandonner ou se battre?
Je suis perdu comme un guerrier
Seul debout sur le champ de bataille
J’abandonne. Je me pends.
Et adieu, monde insensé.
Comme une brume au loin
une diffuse lumiere apparait
Une image émergeant des eaux
Tes deux grands yeux tournés vers moi
La corde se dénoue
Lentement
Je tombe a genoux
Suffocant, mais heureux