J’ai faim et alors, les carnets “made in Orléans” à dévorer sans modération!
Ce mois-ci je vous propose de partir à la rencontre la pétillante Marion Verpeaux. Diplôme de design graphique en poche, elle décide de créer “J’ai faim et alors”(en plus de tous ces projets), des carnets plein de peps et haut en couleur. À consommer sans modération!
Elodie Bernard: Hello Marion, peux-tu te présenter en quelques mots ? D’où viens-tu, qui es-tu, pourquoi es-tu arrivée à Orléans ?
Marion Verpeaux: Je suis Marion Verpeaux, j’ai 23 ans, je suis originaire du jura ! Je suis arrivée à Orléans pour mes études que je viens de finir. Et oui j’ai mon diplôme de design graphique en poche !
E.B: On se rencontre aujourd’hui grâce à Instagram, c’est sur ce réseau social que j’ai découvert tes carnets. Je les adore! Quand as-tu commencé à en les réaliser?
M.V: J’ai commencé à faire des carnets, il y a déjà un moment pour recycler toutes mes feuilles de brouillon et mes tests d’impression. L’année dernière mes amis m’en ont demandé et… Les voilà sur Instagram !
E.B: J’ai aussi flashé sur ton pseudonyme « J’ai faim et alors ». Ce n’est pas commun comme nom, dis-nous en plus.
M.V: A l’origine c’est un tic de langage, et oui je suis une grande gourmande ! Lorsque que j’ai fait mon premier site internet j’ai voulu faire comme tout le monde et mettre une citation, en manque d’inspiration j’ai écrit : “J’ai faim et alors ?” pour rire et c’est resté. Au final ça me représente bien !
E.B: C’est vrai qu’on a hésité entre un goûter ou un mojito (ahah). Revenons-en aux carnets. C’est une pratique que tu as développé en marge de ta formation à l’ESAD a-t-elle quand même un lien avec ton travail de graphiste?
M.V: Oui et non, c’est un peu comme une bouffée d’air frais ! Je me suis vraiment mise à faire des carnets l’année dernière pendant mon année de diplôme c’était vraiment pour moi, un moment de détente. Et on peut voir la différence entre mon travail graphique et ma création de carnets.
E.B: Effectivement, c’est complètement l’inverse, on a l’impression que tu mets de côtés tous les codes régis par le graphisme. Tes créations sont très colorées, est-ce un moyen de démarquer tes deux pratiques ?
M.V: Je ne fais pas exprès de les démarquer. Mon style graphique est très épuré, je réfléchis plus en noir et blanc et la couleur arrive par touche après. Alors que dans mes carnets je me lâche, on peut dire que c’est mon côté sombre ! (rire)
E.B: Les motifs géométriques sont un peu ta marque de fabrique (bon avec les couleurs pop aussi ;) ) d’où vient cette rigueur quasi mathématique?
M.V: J’adore tout simplement les motifs ! Cette “rigueur mathématique” vient peut être aussi du fait que j’ai à l’origine un bac scientifique. J’ai toujours adoré les maths.
E.B: Tous les carnets sont réalisés de tes mains, quelle est ta démarche de création ?
M.V: Je commence par penser la couverture : les couleurs, la technique, les motifs, le papier… Puis le montage, je choisis le fil, je réfléchis à la reliure. J’adore la reliure, j’ai toujours envie d’en faire plus et de trouver de nouvelles idées.
E.B: Tu es plutôt expérimentation ou inspiration ?
M.V: En général je pars d’une envie, d’une idée, d’une nouvelle technique que je viens de découvrir… et j’expérimente, je combine jusqu’à en trouver les limite.
E.B : Plutôt, « Black M » ou « Philippe Katerine » pour créer ?
M.V: Entre les deux Philippe Katerine (rire).
E.B: Ton amour du papier on parle ? (rire)
M.V : On peut (rire) ! Je sais pas trop d’où il vient mais c’est vrai que j’ai un lien très fort avec la matière. J’adore toucher le papier. Le choix du papier c’est quelque chose de vraiment important pour moi !
E.B: Où produits-tu tes carnets? Tu nous dévoilerais un de tes secrets de fabrication ?
M.V: A la maison ! C’est mon atelier détente si je peux dire. C’est le moment où j’arrête de réfléchir les mains dans l’encre. Le secret c’est qu’il n’y a pas de secret mais je n’en dirais pas plus !
E.B: As-tu des déjà réalisé des pièces uniques ? Quelle valeur leur accordes-tu ?
M.V: Oui, ça m’est arrivée. Je porte encore plus d’attention à ce que je fais quand c’est une demande particulière, par exemple on m’a déjà demandé de faire un livre d’or.
E.B: Quels sont tes projets pour le futur ?
Continuer à faire du graphisme toujours et bien sûr continuer à faire des carnets. Je vais travailler une gamme de papeterie plus large. J’ai déjà commencé en faisant des agendas pour 2017, le graphisme vient mettre son nez dans mes carnets. (rire)
E.B: Noël approche déjà à grand pas, où doit-on se rendre pour s’offrir ou offrir un de tes magnifiques carnets ?
M.V: On peut retrouver mes carnets sur ma boutique etsy, J’ai faim et alors, ou me demander directement sur ma page facebook du même nom pour toute commande particulière.
E.B: Et alors, quand tu as faim, tu te jettes sur quoi ?
M.V: Sans hésiter, sur de bonnes pâtisseries !
