Changer les réponses à un test à choix multiple, bon ou mauvais choix?

Kimou
Psyc 406–2015
Published in
2 min readMar 12, 2015

Durant ma lecture du chapitre 6, le petit encadré qui portait sur le changement de réponses à un test à choix multiple a piqué ma curiosité. En répondant à ce genre de test, je crois qu’on s’est déjà tous demandé quelles techniques utilisées: répondre et soumettre le test ou réviser et réviser nos réponses. Lorsque l’on reçoit notre examen corrigé, on s’aperçoit que quelques questions erronées étaient justes avant le changement. Donc, j’ai recherché d’autres articles sur le sujet pour mieux comprendre le phénomène et je suis tombée sur l’article de Kruger, Wirtz and Miller (2005): Counterfactual Thinking and the First Instinct Fallacy.

L’étude de Kruger arrive à la même conclusion que Pike (1979) soit que changer ses réponses à un choix multiple est plus bénéfiques que de se fier à son instinct premier. Il y a effectué 4 expériences pour arriver à comprendre le phénomène. Il mentionne que le nombre de mauvaises réponses changé pour une bonne réponse dépasse normalement le nombre de bonnes réponses changé pour une mauvaise réponse. Il propose aussi que les étudiants ont la fausse impression que les changements ont été bénéfiques à cause du concept “counterfactual thinking”: si et seulement si. De plus, le sentiment de regret est plus élevé lorsque l’on change une bonne réponse pour une mauvaise et on se rappelle davantage de ses mauvais coups que des bons. Une autre conclusion intéressante est le fait que changer une réponse pour une mauvaise génère plus de frustration que d’être resté avec la réponse, mais avoir pensé la changer pour une bonne.

En bref, le conseil à retenir comme mentionné dans le livre est qu’il n’est pas bénéfique de se fier strictement à notre instinct premier. Cela est dû au mauvais souvenir associer à notre mauvaise décision et que “ si et seulement si”, j’étais resté avec ma réponse en oubliant les bons coups que les changements peuvent avoir!

Kruger, J., Wirtz, D., & Miller, D. (2005). Counterfactual Thinking and the First Instinct Fallacy. Attitudes and social cognition, 725–735.

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