La formation nomade de Punchie

Univers : nous avons testé la toute première formation en itinérance !

Félix Bonnin
PUNCHIE
5 min readJun 26, 2018

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Posons les bases

Vous connaissez ces formations où l’on passe 6 h assis à écouter un formateur expliquer des concepts et dérouler ses slides ? Moi non, et mon compteur affiche environ 400 h de Punch. Celui de Jean près de 500 !

Quand Jean est venu me voir pour designer nos premiers Punch, son premier objectif était de supprimer le plus possible les moments dit “descendants”: je sais donc je parle debout, tu apprends donc tu écoutes assis. Il est où le Punch là dedans ?

Pourquoi ?

Parce qu’assis sur une chaise, mêlé à un groupe, on a du mal à se sentir concerné, à participer, à enregistrer les informations. Partout où nous allons, la crainte est la même : que vont-il retenir ?

Du coup, on applique le principe d’horizontalité. Je ne sais pas ce que vous mettez derrière ce mot, mais pour nous, ça veut dire ça :

  1. La prise de parole est un sport. Tout sport nécessite un entraînement. On peut toujours s’améliorer. Du coup, on n’est pas des profs, on est des entraîneurs.
  2. Si tu es assis, tu peux observer mais pas intégrer de nouvelles choses. Pour apprendre, c’est à dire “prendre avec”, il faut faire, expérimenter.
  3. L’énergie du Punch est égale à celle du groupe, pas à celle de l’intervenant. Si on veut faire une bonne formation on doit mettre tout le monde dans le bon état.
  4. Les formulations polies aux mille détours sont valables pour un environnement professionnel parce qu’elles permettent de poser une saine distance. Plus on veut s’approcher, plus il faut être cash. Du coup, l’univers verbal est aussi important que le contenu pour toucher au plus près des Puncheurs.
  5. Enfin, l’horizontalité, c’est dire ce qui est, sans détour et avec bienveillance.
  6. Punch.

Ok, mais dans le concret ?

On était en séminaire, trois jours de Punch dans un espace plein de verdure et d’un lac trop cool, et avec des salles de formation… shinny

Notre ring était dans un hôtel digne du tournage de Shinning en moins grand et plus flippant. Autant vous dire qu’on a dû faire des aménagements.

Les deux premiers jours se sont passés à merveille, si bien qu’on en oubliait la déco. Mais le deuxième soir, c’était la soirée du séminaire. Je vous passe les détails, mais on savait que le lendemain :

  • On allait commencer en retard avec un groupe amputé d’un ou deux soldats
  • Les zombies aux foies radioactifs allaient avoir du mal à s’y mettre

Il se trouve qu’au dîner, j’ai longuement raconté à Jean mon expérience de guide au musée des égouts de Paris. J’y travaillais pendant les vacances quand j’étais au lycée. Je guidais les groupes à travers une portion aménagée d’égouts et je leur racontais leur histoire et leur fonctionnement avec un rat marionnette à la main... oui, oui, je déconne pas, il s’appelait Bob. J’avais encore jamais vu Jean pleurer de rire.

La visite durait une heure, on parcourait deux kilomètres, et le taux d’intérêt était important.

C’est le moment où l’ampoule s’allume au-dessus de nos têtes, un concept était né : le Punch dans les égouts !

Non, je plaisante : le Punch en itinérance !

On est donc allé voir chaque membre du groupe du lendemain en lui disant trois choses :

  • Habille-toi sport demain
  • On passe te chercher dans ton cottage
  • Ne prends rien d’autre que de l’eau

Ensuite le plan était simple. On trouverait des endroits extérieurs pour faire les exercices. Entre chaque exercice on débriefe en marchant.

Vous êtes bien mignon mais ça donne quoi ?

Mélanie, Puncheuse récente :

“C’est la première fois que j’assistais à une formation itinérante et ce fût de loin la meilleure des formations à laquelle j’ai assisté.

L’itinérance est un vrai atout pour la réussite de cette formation dans la mesure où l’on se sentait plus détendu. Comme nous nous déplacions régulièrement, la participation aux différents ateliers proposés a été facilitée, nous n’avions pas à faire l’effort de « sortir » d’une position statique et passive (formation classique), le corps étant régulièrement en mouvement et l’esprit détendu.

Autre point favorisant la participation, l’itinérance a permis de créer rapidement une unité entre les participants puisque nous formions un groupe avec un objectif commun (déplacement d’un point A à un point B). Dans les formations classiques, les formateurs sont debout, les participants assis, on ne ressent pas réellement d’unité, ce qui n’encourage pas à participer/s’impliquer d’avantage.

Les déplacements étaient également une bonne occasion pour émettre/recevoir un feedback de manière naturelle et détendue, et de pouvoir échanger à ce sujet.

En conclusion, vous avez su créer naturellement une unité au sein du groupe. Votre enthousiasme et votre simplicité nous ont mis à l’aise, ce qui a rendu plus facile la participation aux différents ateliers.”

Un petit deuxième pour la route ?

Florian, Puncheur récent:

“Pour ma part, cette formation itinérante m’a permis de « sortir des sentiers battus » sans jeu de mots… J’ai trouvé que cela avait permis de casser les codes (comme vous nous l’avez souvent répété) de la relation formateurs/formés, les uns en face des autres. Je vous ai sentis à nos côtés pour nous aiguiller, nous donner des conseils et non face à face comme cela aurait été surement le cas dans une salle avec tables et chaises. Le fait de changer d’endroit en même temps que d’exercice a permis d’instaurer une bonne dynamique et m’a permis de rester concentré tout au long de la journée malgré la fatigue.Le contexte a beaucoup joué sur le ressenti de cette journée : petit groupe, cadre et météo idéals, lendemain de soirée…”

Pas de raison de s’arrêter en si bon chemin…

Xavier, Puncheur récent.

« Le contenu de la formation était très enrichissant et ciblé selon les profils. De plus, le fait de ne pas être assis sur une chaise toute la journée favorise la communication du groupe, les interactions. J’ai trouvé qu’il y avait plus de spontanéité et d’implication. Je n’ai pas vu le temps passer pendant cette journée. Encore merci. C’était Punchie ! »

Allez je ne résiste pas…

Mathieu, Puncheur récent :

- Les « temps de pause / marche » permettent de « digérer » chaque atelier et poussent à la réflexion personnelle.

- Un climat informel s’installe grâce à cette itinérance qui casse les codes des formations classiques ( « en cercle »).

- La concentration est maximale pour chaque atelier.

- Attitude active 100% garantie

- Votre formation innovante a trouvé son nouveau lieu

C’est quoi un Punch ?

Notre conclusion est proche de celle de Mélanie. Un punch, c’est surtout gérer l’énergie des participants pour les garder dans un état propice à l’apprentissage. Plus le groupe est large, plus il est sujet à l’inertie ou à l’excitation. Aucun de ces deux états n’est optimal. La marche régule le rythme cardiaque à la hausse, rend la pensée centrée et disponible. L’activité physique renforce les liens entres les Puncheurs et facilite le partage et l’écoute. Parler en marchant empêche le côté descendant : on est côte à côte, égaux.

Si toi aussi tu as besoin de progresser en prise de parole, viens nous parler ! Nous répondons à tous les messages !

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Félix Bonnin
PUNCHIE

Entrepreneur, metteur en scène - co-fondateur de Punchie, duo pour l'entraînement à la prise de parole.