C’est personnel : l’importance du soutien de l’organisation pendant et après un congé autorisé

Pour Michelle Rhodes, qui a reçu un diagnostic de cancer quatre jours seulement avant son retour de congé de maternité, la culture de soutien de l’organisation a fait toute la différence.

PwC Canada
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6 min readJan 4, 2019

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Par Jean A. McClellan, associée, Conseils et Transactions, PwC

Le retour au travail après un congé de maternité peut être difficile. En plus d’avoir à gérer l’angoisse de confier votre bébé à quelqu’un d’autre et de vous inquiéter de votre rendement au travail, vous vous préoccupez aussi de ce que vos collègues penseront si vous manquez une réunion parce que vous devez vous précipiter à la garderie pour aller chercher votre enfant ou rester à la maison parce que votre enfant est malade. « On a l’impression d’avoir quelque chose à prouver, se souvient Michelle Rhodes, directrice au sein du groupe Gestion du capital humain et du changement chez PwC Canada. Je suis probablement arrivée prête à passer à l’attaque, même si je m’étais promis d’y aller doucement. »

Mais Michelle a dû faire face à une complication supplémentaire : quatre jours avant son retour d’un congé de maternité de 14 mois, on lui a diagnostiqué un cancer de la thyroïde. Le cancer a été découvert à la suite de la biopsie d’une grosse tumeur de la thyroïde qui avait « gonflé », comme elle le décrit, pendant sa grossesse. Malheureusement, contrairement aux précédentes, la dernière biopsie a révélé que la tumeur était maligne.

Le cancer de la thyroïde n’est pas mortel en soi, mais celui que Michelle a contracté était une forme rare qui se propage aux poumons ou aux os dans 30 % des cas. Heureusement pour elle, le cancer ne s’est pas propagé. Mais elle s’est vite rendu compte qu’elle devrait prendre plusieurs autres congés pour recevoir des traitements. Après la biopsie, Michelle a subi une deuxième intervention chirurgicale pour enlever le reste de la tumeur, suivie d’une radiothérapie pour s’assurer que la tumeur avait été complètement éliminée. Elle se rend maintenant à des examens de suivi tous les deux ou trois mois. Toutefois, et malgré toute l’incertitude qu’elle vivait à l’époque, s’il y a une chose dont Michelle était convaincue, c’est que PwC Canada l’appuierait.

Pour une organisation, offrir un soutien, c’est aller au-delà de ses programmes et de ses politiques, selon Michelle. « Lorsqu’on est émotionnellement fragile et qu’on essaie de retrouver sa place dans le cabinet, un seul commentaire le moindrement négatif de la part d’un collègue ou d’un associé peut tout faire dérailler. Mais cela ne s’est jamais produit pour moi. »

Michelle est retournée au travail pendant un peu plus d’un mois avant de partir en traitement pour trois semaines. Elle est ensuite revenue pour une période similaire avant de prendre un autre congé. « J’ai participé à trois projets différents avec trois associés différents, et chacun d’eux m’a fait sentir à l’aise de partager ce que je vivais. Ils m’ont tous dit : “La santé d’abord. Prenez le temps qu’il faut. Nous allons mener le projet à bien, ne vous inquiétez pas.” »

Première cohorte du programme Femmes et leadership

Michelle, qui a grandi à Toronto, Montréal et Boston, est chez PwC Canada depuis 2009. Elle a d’abord travaillé dans le groupe de formation et de développement avant de se joindre au groupe Conseils à titre de première conseillère, Gestion du capital humain et du changement. Peu après avoir été promue à un poste de directrice, elle a été choisie pour faire partie de la première cohorte du programme de développement de carrière du cabinet, Femmes et leadership.

« Ma participation à Femmes et leadership a été une sorte de microcosme de mon expérience globale chez PwC », dit-elle. L’expérience a transformé sa perception de son parcours au sein du cabinet. « Au lieu de considérer votre carrière comme une série d’étapes consécutives, il faut l’examiner dans son ensemble. Comment allez-vous développer vos compétences en leadership, votre résilience personnelle et votre mentorat ? »

Tant dans le cadre de ce programme qu’au sein du cabinet en général, Michelle estime que PwC Canada a agi de façon proactive lorsqu’est venu le temps de lui offrir des opportunités de développement, que ce soit en l’encourageant à diriger des réunions avec des membres de la haute direction alors qu’elle était première conseillère ou en la persuadant de remplacer un directeur principal pour une mission lorsqu’elle venait d’accéder à son poste de directrice.

« Pour une femme, c’est un milieu de travail fantastique », se réjouit-elle, en faisant référence aux possibilités de développement professionnel, à la structure de soutien et à la souplesse dont disposent les personnes qui reviennent d’un congé de maternité.

Par exemple, la seule garderie qu’elle a trouvée ferme à 17 h. Cela signifie que plusieurs jours par semaine, Michelle quitte le bureau à 16 h pour aller chercher son fils de 21 mois. Elle fait le reste de ses heures de travail soit tôt le matin, soit tard le soir. « Si je n’avais pas cette souplesse, je ne serais pas là aujourd’hui. »

S’ajuster

La prise en charge de sa maladie a également été un ajustement. Elle a beaucoup appris sur elle-même, tant sur le plan personnel que professionnel. « J’étais presque totalement ignorante de l’impact qu’aurait ma maladie sur ma vie, se souvient Michelle. Je n’avais pas bien prévu les conséquences de certains de mes traitements sur ma santé physique, le fait que je ne pourrais pas travailler pendant de très longues heures ou que je ne me sentirais pas bien certains jours. »

Elle se mettait beaucoup de pression inutilement. Pour faire face à la situation, elle a dû apprendre à demander de l’aide et à déléguer plutôt que de travailler en vase clos. Quelques mois après être revenue de son dernier congé de maladie, elle a de nouveau eu besoin de soutien. « Je m’étais surmenée, comme on a tendance à le faire. Je pensais pouvoir surmonter tous les obstacles qui se dresseraient devant moi comme je le faisais auparavant, mais mes obligations familiales ainsi que ma santé mentale et physique ont eu raison de moi. » Michelle a fait savoir à ses associés et à ses collègues qu’elle avait besoin d’aide, et ils lui ont chaleureusement fourni du soutien. « Je me souviendrai toujours de ce qu’ils me répétaient : qu’ils étaient là pour moi, et que ma santé et ma capacité à rester au cabinet à long terme passaient en premier, même avant les échéances des clients. »

Aujourd’hui, Michelle est reconnaissante de la façon dont les associés lui demandent régulièrement de ses nouvelles pour s’assurer qu’elle va bien. « Je vais adopter cette pratique, parce qu’on ne sait jamais si les gens vont bien. Ils sont peut-être tous souriants, mais à l’intérieur, ils s’effondrent, mentalement ou physiquement, à cause de ce qui se passe dans leur vie personnelle. »

Quel conseil Michelle donne-t-elle aux gens qui reviennent d’un congé personnel ? « Considérez votre retour de congé comme un long parcours. Ne vous attendez pas à ce que tout se mette en place tout de suite. Soyez patients avec vous-mêmes. »

Pour sa part, Michelle s’est rendu compte qu’en dépit de quelques complications personnelles, sa carrière ne stagne pas. Sa façon de travailler peut sembler un peu différente qu’avant, mais elle peut quand même s’épanouir et progresser au sein du cabinet.

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