A l’assaut du chômage de longue durée

Article et entretien avec Caritas, sur LeRégional

Pascal Kotté
quincamarre
3 min readMar 24, 2020

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Voici l’article complet:

source: https://www.leregional.ch/data/dataimages/upload/editionpdf/988.pdf

Mon avis

Un changement de perspectives est nécessaire, et d’arrêter d’emmerder 97% des gens car il existe 3% de tricheurs-menteurs!

Les “conseillers ORP” sont en réalité des “contrôleurs” et c’est ce mandat que notre société moderne de l’égocentrisme et de la défiance est en train de construire et développer. En plus, avec les outils numériques, nous pouvons contrôler, “la rentatiblité” de tout cela avec de plus en plus d’efficience.

Dans cet univers gouverné par la spéculation financière, c’est 10% de “burnout” en plus depuis 10 ou 20 ans, 35% annoncés depuis 5 ans ? Bon il faut prendre ces chiffres avec les pincettes nécessaires, j’en ai même oublié les sources…

Actions

Fournir un fond de soutien automatiquement à ceux qui en ont besoin en se basant sur la feuille de déclaration d’impôt, afin d’assurer un minimum de survie automatiquement. Permettre de réclamer une aide anticipée dans une situation d’exception, dépôt de bilan (pourquoi les indépendant n’auraient pas droit au chômage), ou même un indépendant qui se lance, il ne gagne pas de suite…

Tout le monde doit avoir le droit de survivre, se nourrir, s’habiller, se loger de façon salubre (même si en mode collectif), vivre en société, accéder à Internet et à une éducation, à se déplacer librement sans sa ville et région. Sans même l’obliger à devoir accepter le moindre travail, n’importe quel travail, en échange de cela. C’est cela la vraie liberté! Et c’est en cela que la qualité d’une société humaine peut se mesurer, comment sont bien, ou mal-traités, les moins bien lotis?

Un minimum de base, assuré à tous, même si cela ne peut pas dépasser 12'000 CHF par année, et au contraire, mesurer l’efficience et cherche à faire monter ce seuil, au lieu de toujours vouloir le réduire. 24 KF par an serait un minimum en Suisse, et il est possible de fournir une motivation positive par un très simple dispositif: Compensation des gains supplémentaires à 50%.

Tu annonce avoir besoin d’aide car revenus prévus en dessous d’un seuil de pauvreté, travailleur ou pas, de 30'000 CHF par année. Tu vas toucher immédiatement, 2'000 CHF par mois, et il te sera enlevé 50% des revenus complémentaires que tu vas réussir à générer malgrés ta situation:

  • Mois 1: Help, tu touches 2'000F, et l’assurance maladie est prise en charge. (avec la caisse unique, reprise dans les mains des pouvoirs publics). Tu arrives à toucher 600 CHF de revenus accessoires, que tu enregistres toi-même sur le site prévu à cet effet (cash et feuille de salaire)
  • Mois 2: Tu touches 1'700 CHF (-50% de 600F), et tu es motivé du coup à sortir de ta situation, car encouragé à générer d’autres revenus. Car personne ne t’a demandé de justifier cela.

Maintenir des “chasseurs de tricheurs”, en se basant sur des collectes de données, ou sur des dénonciations, comme d’habitude. Assurer des contrôles aléatoires, peut-être, je suis pas très “chaud” avec la panoptique. Mais arrêter immédiatement de culpabiliser ceux qui ont besoin d’aide, avec des demandes de justifications, de papiers, de procédures et de discussions à n’en plus finir.

Tu demandes, tu as, sans contrôle. Et en fin d’année, ta feuille de revenue et ta déclaration d’impôt permettra les réajustements nécessaires. Mieux: Sauf si tu disposes de liquidité de réserves, ou actions liquidables, ta fortune (maison, terrain, voiture) ne t’empêches pas de recevoir le minimum vital de “survie” (avec quelques limites peut-être, si c’est un Porche, ben tu peux la revendre et acheter plus raisonnable).

Photo by Matt Noble on Unsplash

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Pascal Kotté
quincamarre

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.