Je cite Laurent Polet

Pascal Kotté
quincamarre
2 min readApr 27, 2021

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Je vais vous apporter deux symptômes concrets de ce mal français lié à la place des seniors dans le monde du travail, héritage malheureux des années où les plans de départs anticipés à la retraite ont créé l’illusion que les plus expérimentés n’avaient plus rien à apporter aux entreprises.

Le premier, c’est l’absence quasi totale de seniors dans les startups, malgré des besoins élevés de compétences. Une démonstration que les plus jeunes eux-mêmes ont intégré que les plus de 50 ans n’avaient rien à apporter, et cette discrimination dépasse largement celle de la rupture numérique.

Le second, c’est l’absence quasi totale des plus de 50 ans dans les plans de formation des entreprises. Signe s’il en fallait que la fin de vie professionnelle débuterait à mi carrière, que les générations les plus avancées n’auraient plus rien à apprendre.

Et c’est bien là le problème. Il faut cesser de regarder l’âge sous le seul angle de l’expérience utilitaire pour l’entreprise. Car la capacité à apprendre ne s’arrête pas à la mi carrière, les plus de 45 ou 50 ans disposent encore d’un large potentiel d’apprentissage, et peuvent encore développer des capacités, forts de leur maturité, dans les entreprises, … même dans les startups !

Emploi : le gâchis des départs des plus de 50 ans (lemonde.fr)

Photo by David Siglin on Unsplash

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Pascal Kotté
quincamarre

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.