Une meilleure fourniture avicole locale avec Koko’Chick

Harry wY.
REDA Capital
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2 min readDec 22, 2020

Selon un rapport publié en 2017 par le groupe bancaire néerlandais Rabobank ; le marché africain de la volaille serait estimé à 15 milliards de dollars, captant près de 15% de la croissance mondiale du secteur.

Si la consommation par habitant reste modeste, environ 2,3kg contre une moyenne de mondiale de 14kg, le marché continental offre de belles perspectives de développement étant donné que la transition démographique n’est pas encore achevée et que l’urbanisation devrait se poursuivre dans les prochaines décennies. Autant de facteurs qui font déjà du continent, et plus encore dans le futur, un débouché de choix pour les régions exportatrices, dans un contexte où les marchés européens et américains sont de plus en plus saturés. Néanmoins, des chiffres du département américain de l’agriculture (USDA) révèle que 80% des volailles consommés sur le continent sont importés.

Comme ailleurs sur le continent, le Cameroun se tourne vers des producteurs étrangers pour enrayer la pénurie de volaille sur le marché local, estimé à près de 750 millions d’euros. Ainsi, chaque année, le pays de 26 millions d’habitants enregistre un déficit de production avicole de 600.000 tonnes. C’est notamment pour combler ce déficit qu’à été lancé l’entreprise Koko Chick.

Filiale du groupe agro-industriel camerounais Save Our Agriculture, Koko Chick souhaite contribuer à la réduction de ce déficit et redynamiser le secteur. Dans une filière où la majorité des acteurs locaux se cantonnent à la production (élevage de volailles), la jeune pousse entend créer plus de valeur via la mise en service récente d’une unité de transformation et d’empaquetage de poulet, ainsi que l’ouverture de points de ventes pour la clientèle des particuliers.

C’est fort d’un bilan financier positif pour sa première année d’opération que Koko Chick a décidé d’ouvrir son capital pour financer ses ambitions de croissance, autant au Cameroun que dans la sous-région.

Nous avons décidé d’accompagner ce projet car il entre en droite ligne avec nos objectifs : aider les entrepreneurs africains à créer de la valeur localement et faire émerger des champions régionaux. Ce tour de table aidera l’entreprise dans l’acquisition de nouveaux outils de production, l’ouverture de nouveaux points de ventes et par la suite l’expansion vers de nouvelles villes et de nouveaux pays, ainsi que la diversification de produits.

Comme KOKO Chick, Si vous avez un projet, ou connaissez un projet pouvant avoir autant d’impact sur le continent, REDA Capital serait prêt à échanger avec vous.

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Harry wY.
REDA Capital

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