Culture numérique et démocratie

L’irresponsabilité des pouvoirs publics sur les services numériques

Quand la Ploutocratie continue de prendre le pouvoir, de l’info.

Que ce soit les ultrariches “réformateurs” et “innovateurs” et donc normalement pas tellement “conservateurs” (donc de gauche?), ou que ce soit par des ultrariches effectivement conservateurs (donc de droite?), l’acquisition de services devenus d’utilité, pardon, d’usage public généralisés, devraient-ils rester “libres” et “responsables” d’assurer eux-mêmes les actes de censures?

Merci Olivier Tesquet pour ce partage et à Blast de le diffuser. La culture numérique, c’est une nécessité, et nos digital naïfs, même si natifs, sont souvent démunis face aux manipulations numériques…

Il est clair que je suis contre le “bannissement” de Trump, par Facebook et Twitter, par auto-décision de leurs patrons… Ce n’est guère démocratique, et ce n’est pas normal dans un état “de droit”.

Même si je n’aime pas Trump!

En plus, cela ne va pas du tout l’empêcher de faire des dégâts bien pire encore, en déconnectant toute une communauté d’un espace numérique “ouvert”, pour les connecter dans des réseaux sociaux plus nocifs encore, car sans aucune limite ni contre-mesure…

Quand les échanges d’idées et la transmission de nos pensées sont régis par des multinationales dirigées par des sociopathes (au mieux), dont en plus le modèle d’affaire est de vendre sur le marché de la manipulation massive, il y a alors de quoi fortement s’inquiéter, surtout si en plus c’est gratuit!

Quand on est sous la pression, et que l’on souhaite éviter les “poursuites”, alors c’est simple, je “sur-censure” et très vite! Les IA deviennent les arbitres de l’information.

Bye Facebook & Twitter, Hello Mastodon, Diaspora et même Medium, moins pire…

Quand des YouTube, Facebook, Twitter, deviennent les porteurs de “culture”, c’est à dire de “courants de pensées”, alors, il est nécessaire d’assurer l’inclusion de la diversité, tout en assurant la validation de la qualité des contenus, sans interdire, juste en éclairant, avec un petit mot et un lien vers le travail d’investigateurs.

Il existe déjà des solutions en “crowdsourcing”, comme CaptainFact: http://captainfact.io

Car il ne faut absolument transformer nos outils numériques en “censeurs” culturels ni porteurs de la “bonne pensée”… C’est délicat, mais c’est possible, grâce à l’inclusion d’intelligences collectives, au lieu de faire appel à des intelligences artificielles.

Si l’ensemble des ONG et une armée de bénévoles validés et identifiés pour ne pas laisser porte ouverte aux bots, pouvaient simplement donner une “note”

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Photo by Pavel S on Unsplash

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Pascal Kotté

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.