WhatsApp, interdit au -16 ans?

Ou comment augmenter encore l’hypocrisie !

Pascal Kotté
Responsibility.Digital
4 min readApr 27, 2018

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Un bon moyen pour faire faire le Buzz, et en plus, de provoquer le challenge pour nos jeunes de 8 à 16 ans à relever l’interdit ! Mais qu’ils se rassurent, je doute que la technique pour contourner sera bien compliquée à relever…

Ce n’est donc en réalité que de la pub gratuite, pour Zucki, la preuve, même moi je le relais !…

Dans l’éducation WhatsApp était déjà à bannir et je milite contre cette absurdité depuis un moment: http://whatsapp.kotte.net

Et je rejoins Sébastien Fanti sur ce sujet:

Autres références:

Cela c’est l’annonce AFP brut, sans commentaires ni analyses… Bof! En plus, je tente de refaire mon profil pour poser mes commentaires, et j’attends toujours leur email… Bon il y a pire chez Le Nouvelliste, le mot de passe fourni en clair, ne passe pas !… Mais tous me propose d’utiliser Facebook pour m’identifier… Et bien non, Zut !

Avec le commentaire ad-hoc: “Filiale de Facebook depuis 2014, l’app n’indique pas dans ses nouvelles conditions d’utilisation si elle effectuera un contrôle sur l’âge réel de l’utilisateur.” Merci NICOLE CAJEUX

+L’application ne prévoit cependant aucun mécanisme de vérification qui bloquerait la création de comptes par des moins de 16 ans.”

“Whatsapp suit Facebook et se rachète une conduite” (Nathan)

Sans déconner Nathan, “Un acte pour se racheter une conduite” ? Mais nos amis du GAFAM savent parfaitement déjà que les moins de 13 ans viennent les rejoindre et de changer la date de naissance. Si Facebook et WhatsApp, et les GAFAM en général, avaient de réelles “bonnes” intentions à l’égard de nos enfants. Le contrôle parental serait intégré de base, la mise en place de limitation temporelle et éviter des débordements… Tous ces services gratuits sont là pour nous VOLER du temps et de l’attention, et le plus de détails possibles sur nous, pour un profilage optimal, afin de faire des publicités les plus attractives possibles… Je n’ai rien contre le profilage, c’est une nécessité, mais sous notre propre contrôle, pas le leur. http://disq.us/p/1s25al9

No rassure-moi Salim Nesba, tu ne crois pas une seconde à ton titre ?

Les utilisateurs de WhatsApp seront donc amenés d’ici peu à confirmer qu’ils sont bien âgés de plus de 16 ans… sans que l’application aux mains de Facebook ne puisse demander de preuves. A cette occasions, les ‘WhatsAppers’ ( plus d’1,2 milliard d’utilisateurs à travers le monde) seront aussi invités à accepter les nouvelles conditions d’utilisation.

Hors des frontières européennes, l’âge minimum pour pianoter sur l’application reste fixé à 13 ans.

Pour la maison-mère de Facebook, la question de l’âge est abordée d’une autre manière sur le sol européen. La société de Mark Zuckerberg a développé une procédure par laquelle les parents ou les tuteurs seront en mesure de donner à Facebook la permission de traiter les données de leurs enfants âgés entre 13 et 15 ans. Sans cette permission, les adolescents concernés n’auront droit qu’à une version allégée du plus grand réseau social de la planète.

Alors je vous confirme que Zucki va demander aux enfants de se faire passer pour leurs parents, en cochant une case de plus “J’ACCEPTE” !

voir même, d’obliger les parents à se créer un compte et à se connecter eux-même, pour autoriser leurs rejetons, mais quelle bonne idée marketing !

De nouveaux usagers à user de leurs données, avec l’info gratos de leur filiations… Bon plans !

Mais ne rêvez pas ! Vous ne verrez pas apparaître un truc pour empêcher vos gosses de se lever la nuit, et consulter leurs messages… J’espère tellement me tromper, mais j’ai malheureusement très peu de doutes à ce sujet.

Il est vraiment temps de nous rejoindre ici: http://responsibility.digital

Le RGPD fixe à 16 ans l’âge auquel un mineur peut consentir seul au traitement de ses données à caractère personnel, et donc accéder à des services demandant des données personnelles comme WhatsApp ou Periscope.

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Pascal Kotté
Responsibility.Digital

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.