Point de nostalgie, s’il vous plaît !

Marieisback
3 min readNov 28, 2016

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Je suis contente d’être revenue en France. Sincèrement. J’ai retrouvé mon pays, ma famille, mes amis qui ne sont plus tout à fait à côté de chez moi, mais suffisamment près. Oui, je le dis en toute franchise, je suis contente de changer de ville et de région (j’étais à Paris et je vis depuis mon retour cet été à Lille).

J’ai la chance de vivre désormais dans le Nord, un endroit différent, dont les habitants sont adorables et où j’ai reçu un accueil enthousiaste. J’évoque peu Miami où j’ai vécu, sauf si on me pose des questions précises. Je parle en revanche pas mal des Etats-Unis avec ceux qui aiment ou s’intéressent au pays. Les récentes élections américaines m’en ont donné l’occasion. Quand le sujet du retour de l’étranger est abordé, nombreuses sont les personnes qui me posent la question : « Où étiez-vous aux Etats-Unis ?» Quand je leur réponds : «à Miami», ils se figent, prenant même parfois un air dramatique : «ohlala ça doit vous changer !». Je les rassure alors d’un sourire sincère et leur réponds. «en effet».

Les premiers mois du retour, je les ai passés entre euphorie et fatigue, à emménager, à (re)découvrir une nouvelle vie et à me réadapter à presque tout (sissi). C’est fou comme on oublie comment fonctionne son pays parfois. Pourtant je ne suis partie qu’à peine 3 ans et demi. Je suis là maintenant depuis presque 5 mois. C’est presque l’hiver, je m’occupe de ma famille et suis en recherche d’emploi. Je réfléchis à d’autres projets en parallèle. What’s next ? Noël avec ma famille proche ici à Lille. Ils viennent tous, ils ont répondu présent. Mon fils de 2 ans et demi attend son sapin. Tout cela m’enthousiasme !

Et après ? J’ai des projets. Continuer à faire de belles rencontres réelles ou virtuelles, personnelles et professionnelles, rester positive comme mon ex «pays d’accueil» a su si bien me l’enseigner. Continuer à donner régulièrement des nouvelles aux copains restés outre atlantique bien sûr, et aller me baigner avec eux dans une eau de mer turquoise en mars ou avril prochain. Nous nous sommes demandés : c’est peut-être trop tôt pour revenir à Miami ? Et si c’était trop dur de rentrer ensuite ? Notre fils, né là-bas, nous a convaincus. Il faut entretenir le lien avec son pays d’origine. Il se souvient des amis, de la crèche, du parc, de la plage, de quasi tout. Nous lui montrons régulièrement le diaporama du début de sa vie sur grand écran aussi, cela contribue certainement à sa bonne mémoire !

Si la suite de ma réadaptation vous intéresse, n’hésitez pas à me suivre ici. Je reviendrai. A bientôt…

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Marieisback

De Paris à Dijon, en passant par Miami, Lille et l'Auvergne, j'ai déménagé 5 fois en 10 ans. Je vous raconte ces changements et mon évolution.