Développement durable et transition

Culpabilité, le consommateur responsable… Vraiment?

C’est tellement pratique

Pascal Kotté
revolutions-de-la-transition

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Que ce soit dans les équipements plus ou moins futiles, ou dans une nécessité alimentaire, bien plus vitale.

Le consommateur

Dans un monde “libéral” il est à la base de tout… C’est lui qui possède le “vrai pouvoir”, celui d’acheter, ou de ne pas acheter.

Seulement voilà…

“…seuls ceux qui utilisent leur liberté restent libres.”

Quelle est la part effective du consommateur, assommé par des informations contradictoires, des influences externes énormes? Depuis quand sapiens est-il considéré avoir contrôle total de ses propres choix et décisions (avis des neurosciences, plus de 90% de nos décisions sont prises par le subconscient! Probablement plus de 98%…)

Les discours lénifiants de la responsabilisation du consommateur est un matraquage bien pratique pour culpabiliser des ignorants, et donc principalement innocents, de la part des grands manipulateurs cognitifs… Surtout quand la principale culpabilité n’est certes par le monde paysan, manipulé dès l’école par des lobbyistes industriels extrêmement influents, et puissants…

Alors, l’exemple des mensonges des tabagistes, de Exon et de Total depuis 1978, études internes fuitées désormais, qui prouvent leurs campagnes mensongères volontaires, ne nous ont-ils donc rien appris?

Les grosses multinationales sont structurellement pilotées par des sociopathes efficients, mais dont l’intérêt supérieur de leur société autorise et justifie les mensonges. Même choses pour les autres pyramides de stupidités collectives qui s’apellent des nations… Qui veut la guerre? Les citoyens? C’est dans la nature humaine? C’est bien mal la connaître…

Nourrir le monde

Alors certes, il va nous falloir repenser notre propre survie en tant qu’humanité, et non en tant qu’espèce (aucune chance de disparaître avant plus de 100'000 ans…), en remettant notre place d’être vivant dans le système complexe de la seule maison commune dont nous disposons, la biosphère Terre.

Il est nécessaire de repenser notre économie extractiviste linéaire vers un système régénérateur et circulaire, car notre planète est finie. De repenser la “création de valeur” afin de l’affecter à la réalité matérielle, et non dans cette finance immatérielle.

Aucun problème pour emprunter 4 millions pour fabriquer un immeuble en béton de 5 millions (car tu apportes 1 million, sinon tu ne peux pas jouer à t’enrichir, c’est un cercle limité aux riches…). La banque va créer l’argent nécessaire (qui n’existait pas avant). Par contre, mettre 4 millions, pour reconvertir la moitié d’un pré à faire brouter 2 fois moins de vaches, pour faire un éco-village en mini-chalets en bois, avec permaculture et agroforesterie et à énergie positive (voltaïque), même si tu as 1 million en proche, cela ne le fera pas! C’est là qu’il faut “changer le système”. Et le pire, c’est qu’il faudra investir plus encore pour étendre la ligne ferroviaire afin de le connecter à “la ville”…

Les décideurs de ce qui est risqué ou pas, ce qui mérite de la création monétaire ou pas, sont-ils compétents?

Notre intelligence est réduite, volontairement

Cf. http://ethique.cloudready.ch

Car Maîtresse économie a essentiellement besoin d’abrutis de consommateurs, et non pas de citoyens lucides et responsables.

https://youtu.be/YlF4odTFsEA?si=9XCwkI5tTPpKluo5 Déconcentrés — Johann Hari (Dixitologie)

Alors, la fabrique de consentements va battre son plein, pour fabriquer des soldats et des consommateurs zélés… Cf. http://zetetique.quicklearn.ch

Il est donc juste urgent, d’apprendre pour comprendre!

Si tu ne sais pas de quoi on parle, regarde ceci, et si tu sais, alors partage cela:

Voir aussi:

Merci Camille Etienne

Pourquoi je ne culpabilise jamais mes proches à propos d’écologie
Photo by Bernard Hermant on Unsplash

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Pascal Kotté
revolutions-de-la-transition

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.