Décarbonation industrielle ?

Des usines pour capter le CO2 dans l’air !

Pascal Kotté
revolutions-de-la-transition
15 min readNov 19, 2018

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Update 2024–03: Rencontres académiques 2024 Shift Project
Update 2022–04–24: ajout annexe “Science de comptoir: Planter des arbres”
Update 2020–09–24: ajout du réveilleur, 23 sept.
Update 2021–09–12: fil Linkedin dédié à Climework + Annonce Vesta

Vesta est un collectif qui étudie l’utilisation de l’olivine pour capturer le CO2

Team for The Planet a investi son premier million d’€ dans sa première Startup http://Carbon-impact.io afin de valider si cette option est valide, et surtout son niveau d’innocuité écologique, même si elle ne résoudra rien à elle seule.

Doit-on s’en réjouir ? Remplacer des arbres par des machines, n’est-ce pas absurde ? Extraire du carbone du sol, pour l’y réinjecter ?

Mais attention aux conclusions hâtives !

Regardons cela ensemble, et réfléchissons :

ClimeWorks, avec une usine en Suisse, à 600$/tonne de CO2 capturée,

Je m’interroge. Thierry Curty m’a partagé ce type d’information, et cela mériterait une analyse qui dépasse mes compétences propres.

Effectivement, si on se met à extraire tout le carbone de l’air, arrivé au bout de la consommation du carbone fossile, cela va poser un problème pour ces usines… (Mais aussi aux habitants de la Terre, avec un retour glaciaire…)

Nous aurions toutefois un usage autrement plus utile et important que de simplement brûler le pétrole !

Il semble falloir de nombreux arbres, pour capturer une tonne de carbone, et dans quels délais! 50 à 100 arbres pour 1 tonne par année, pendant 100 ans?. De plus, considérer l’arbre comme une solution, alors que lui-même risque bien de ne pas conserver le carbone indéfiniment. Car il faudra bien le brûler un jour, pour chauffer notre maison, l’hiver, sans pétrole…

Autre source, Jancovici: “4000 tonnes, c’est à peu près ce que consomment 400 hectares d’arbres, soit 4 km2 de forêt en croissance.” (1 Ha est entre 1'000 et 2'000 arbres, selon les essences et la densité, on retombe à 100 arbre/t/an)

Alors l’industrialisation de la (re)capture du carbone aérien, c’est peut-être bien une nécessité, après tout ?

Il n’empêche que nous sommes les enfants des arbres, que notre sol nourricier est alimenté par eux, et que nous sommes en meilleur santé avec, que sans, d’après une étude

Alors plantons des arbres et préservons nos forêts. Même si ce n’est pas pour décarboner…

Au moins pour nous chauffer, et produire nos sols arables pour nous nourrir… (Cf. “Science de comptoir” en annexe à ce sujet).

— Voir aussi:

Article soumis aux critiques du comité scientifique de www.GPclimat.ch

— Réponse de Jean-Claude KELLER www.conferences-climat-energie.ch

La technologie de CCS (Carbon Capture and Storage) ne me semble pas encore au point :

  • elle ne se justifie que pour les grandes unités de production d’électricité au charbon (proches d’un lieu de captage potentiel de gaz, car c’est dans ce cas qu’on peut l’enfouir à moindre coût)
  • entre 2009 et 2011 un grand projet européen avait été mis sur pied, voir : http://www.co2europipe.eu malheureusement cela ne s’est pas développé comme prévu et depuis 2012 la situation n’a pas beaucoup évolué
  • d’ailleurs, en 2012, sauf erreur de ma part, la plupart des projets avaient été abandonnés ( https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/07/pourquoi-les-projets-de-captage-de-co2-ont-ete-abandonnes-en-europe_1801705_3244.html )
  • le projet le plus abouti actuellement est le projet de Statoil (captage de CO2 depuis des décennies dans les champs du plateau continental norvégien)
  • en 2015, une dizaine de projets de captage sont opérationnels dans le monde (principalement en Amérique du Nord, en Europe et en Chine …)
  • actuellement les capacités de stockage nécessaires ne sont de loin pas suffisantes par rapport aux besoins et pour atteindre les objectifs fixés notamment par les engagement pris à la COP21 …
  • le captage du CO2 des centrales au charbon baisse leur rendement d’environ 10% (baisse de 45% à environ 35%), donc on doit consommer encore plus de charbon pour produire la même quantité d’électricité, ce n’est pas ce que l’on peut appeler de l’efficacité énergétique !
  • les coûts de captage sont trop élevés
  • les sites de stockage doivent répondre à plein de critères (… et ne sont donc pas si nombreux …)

Quant aux petites installation de « récupération » du CO2 pour des besoins industriels type CCU (Carbon Capture and Utilisation technologies), elles me semblent souvent de fausses bonnes idées, tant du point de vue énergétique, climatique, économique ou encore du point de vue de l’extraction des métaux nécessaires pour leur construction ! Par exemple, un projet suisse : l’installation CCU à Hinwil sur le site de l’usine d’incinération, voir à ce sujet une critique du projet : https://www.americanthinker.com/articles/2017/06/switzerlands_carbon_capture_plant_is_a_giant_waste_of_money.html.

On peut encore citer d’autres petits projets qui se développent comme : des colonnes de type « Puit de carbone », projet de la société Suez ( https://hydrogentoday.info/news/3561 ou http://www.leparisien.fr/yvelines-78/poissy-un-puits-de-carbone-solution-innovante-pour-ameliorer-la-qualite-de-l-air-22-05-2018-7729512.php ).

Mais là encore ce ne sont pas de véritables solutions pour lutter contre l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère.

Il y a longtemps que la nature a inventé le captage de type CCS et CCU, grâce à la photosynthèse ! Il y a beaucoup à gagner en arrêtant de détruire les forêts en Amazonie et en Indonésie !

Jean-Claude KELLER www.conferences-climat-energie.ch

Voici les 4 articles :

Il est clair que si le carbone n’est pas réinjecté dans une capture durable, cela est peu utile. Il est certain que de planter un arbre, sera plus économique. Mais arrivé à maturité, une forêt ne pompe plus de CO2 (mais fournira du bois de chauffage, et produira du sol arable). Voir plus loin.

Mais les solutions “techniques” pour remplacer des arbres, semblent absurdes:

Les premiers puits de carbone d’Indosuez pompe 1 t par année. Cela fait combien d’arbres ? En gros, 100, pour pomper 1 tonne sur 1 année.

Attendez, pause: En location pour 20'000 € l’année ? Et cela pompe seulement 1 tonne ? C’est un gag ! Avec 20'000 € initialement, et 2'000 € pour les surveiller tous les ans, tu plantes 200 arbres, qui vont pomper 2 tonnes tous les ans…En plus de pouvoir produire de quoi régénérer nos sols… (les feuilles/le bois).

WAIT, une ONG plante 1 arbre pour 1$!

Addon: Avec https://teamtrees.org/, tu peux planter 20'000 arbres avec 20'000€, soit pendant 50 à 100 ans, c’est donc 200 tonnes par années!

Mais attention, planter des arbres n’est pas “la solution” du tout! Voir en annexe

Sauf que, dans les 2 cas, ce sont des CCU (carbone capture & use), et pas des captureurs… Et à 20'000 € la tonne, il vaut mieux investir 600$ chez Climework ! Surtout pour un CCS (carbon capture & store)…

Ils se sont fait arnaquer les gens de Poissy !

Mais c’est bien aussi de sponsoriser des expérimentations…

Finalement au regard des explications de Jean-Claude, et Jean-Marc ci-après, avec tous nos remerciements, un arbre qui va grandir est un CCS durant sa croissance (enlève du CO2), mais un CCU (recycle) une fois à maturité ?…

Les CSC, projets de Captage et de Stockage du dioxyde de Carbone (ou CCS: Carbon Capture and Storage), ne sont pas “au point”…

Donc les projets sont abandonnés les uns après les autres.

Pascal Kotté: Damne, avec un prix du marché du carbone de 15 € la tonne en 2010, descendu à 6.5€ en 2012, cela n’est guère rentable !

Et voilà, sauvez le monde, n’est pas rentable !

Mais cela est en évolution: Et une taxe carbone pourrait-elle modifier cela ?

Mais même à 25 €, c’est loin de compenser les 120 à 600 $ annoncés par Climework.

On n’est pas sorti de l’auberge, semble-t-il !

Comme nous le rappelle Jean-Claude Keller: “ Les capacités de diminution du CO2 atmosphérique (ou pour l’instant de sa non-croissance) se trouvent dans la SOBRIETE de notre consommation d’énergie fossile et de produits manufacturés.

On ne le répétera jamais assez, il y a urgence, LE MONDE N’EST PAS INFINI, ni dans le volume des matières premières à disposition, ni dans la capacité de la Nature à absorber nos rejets de CO2 et autres déchets !!

Répétons-le donc! Décroissance de notre consommation, et croissance de notre mieux-vivre-être! www.ReseauTransition.ch & www.SolutionsDurables.ch

2018–11–20 update — Mais quelle belle synchronicité !

Promis, je ne l’avais pas encore vu passer, il était sorti 3 jours avant, et voici le point de vue de #Datagueule 82, sur ce qui s’appelle la Géoingénierie

https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/6915bc88-78db-4abb-bb24-16b4b509be0a

Et dans cet épisode, une experte bien plus compétente que moi, annonce que cette histoire de géoindustrie, c’est de l’intox! rien que cela… Bigre, je vais contacter mes amis #datagueule, car malgré toute ma confiance dans leurs jugements, je reste prudent et d’approche scientifique. Car les 2 articles précédents parlent de capture du CO2, et pour 600$ la tonne...

L’usine de Suisse ne réduit pas le carbone, car il est réutilisé et consommé. C’est la version 2 en Islande qui assure le captage.

Je réserve donc ma position, et retour au centre :)

Après tout, moi, je suis un ignorant !

Et Jean-Marc Jancovici, qui me semble bien plus savant sur ces questions :

Et je trouve qu’il raconte des trucs pertinents ! J’ai l’impression… Même si je n’aime pas le nucléaire! Je signe de suite pour remplacer les centaines de milliers de centrales électriques à charbon par des centrales nucléaires.

Mais il nous explique aussi, comme dans l’article d’YVES HEUILLARD, que les forêts :

— “il y a des tas de bonnes raisons de conserver l’Amazonie dans le meilleur état possible, mais pas parce qu’elle est le poumon de la planète : quand elle est à l’équilibre dans une atmosphère qui elle-même est à l’équilibre (pour la teneur en CO2), elle ne produit pas le moindre litre d’oxygène pour nous !

Car Quand la forêt est arrivée à maturité (cas des forêts qui ont dépassé le siècle, en gros), avec des arbres qui meurent et des arbres qui poussent, alors elle émet à peu près autant de CO2 qu’elle n’en absorbe. Certes des arbres poussent, mais la décomposition de ceux qui sont morts (ou plus exactement la respiration des micro-organismes qui se nourrissent de la matière organique des êtres morts) conduit à des émissions de CO2 à peu près équivalentes à ce qui est absorbé par la croissance des arbres vivants.” (source: jancovici.com, et Science de comptoir en annexe)

Merde, cela flingue une de mes croyances fortes… Pascal Kotté

Je reste dubitatif sur l’assertion de la non-production d’O2, mais il est vrai qu’il n’y a pas de miracle, et que les masses de carbones ne sont pas disparues, heureusement… Que le volume de Carbone fixé en matière organique se stabilise, c’est OK. Et donc, une forêt “primaire” va produire autant de CO2, qu’elle va en transformer en O2? Cela semble relativement logique et cohérent, à bien y réfléchir… Mais il me fallait le lire! Et le dire, désolé!

Mais alors? Comment fait-elle pour compenser la respiration animale???

Quid aussi de ces compensations carbones, à virer des villages auto-suffisants car pas de chance, ils ne sont pas les “propriétaires” de leurs propres lieux de vie, et de mettre des villageois en esclavage du chômage, pour planter des arbres “compensation carbone” financés par “nous”, inutilement?

La Permaculture bordel!

Et quid de tout ce fichu carbone que nous sortons du sol. GPclimat & Co sont clairs, il faut l’y laisser ! Et Jean-Marc est clair aussi, c’est nos voitures et nos chauffages le problème majeur ! C’est bien moindre sur notre consommation électrique. Et donc, comment peut-on décarboner?

Je n’ai pas trouvé d’avis sur la Géoingénierie par Jean-Marc, juste un vieil article de 2003:

C’est ennuyeux, surtout si les miracles pour nous sauver, nous aurions visiblement intérêt à les créer nous-mêmes :

Et je ne parle plus de BluePetrol, même si je garde un œil lointain dessus:

Alors?

Et si on décarbonait?

Et si Thierry Curty avait raison ?

(Merci à toi Thierry, pour m’avoir permis de poser cette question)

Même si tu as probablement tord sur d’autres trucs aussi, comme traiter de criminels les collapsologues… Je n’en suis pas un, j’ai choisi d’être résilientologue, mais il n’empêche que les collapsologues me semblent être utiles. Même s’il ne faut pas aveuglément les écouter, uniquement eux. Ils nous aident à améliorer notre regard critique sur notre monde et sur les histoires que l’on se raconte.

Comment?

Arrêter de suite tous nos chauffages et nos voitures… Pas simple! Pas suffisant (il reste la production électrique des autres nations, pétrole & charbon)! Et si Climework et les autres, étaient une des solutions?

En tout cas, les compensations, cela semble discutable…

Bravo pour le travail accompli par Jean-Marc Jancovici, et merci aux collapsologues, et même aux climato-sceptiques, car “il faut de tout pour faire un monde”. Sauf les climato-héréritiques, eux, vous pouvez les brûler (je parle de leurs idées, pas de leurs personnes! Je risque la censure…). Mais ce sont ceux qui ne sont pas d’accord qui augmentent nos intelligences. Ils nous obligent à nous questionner, et à améliorer notre sens critique. Ce qui est insupportable ce sont les abrutis remplis de certitudes, incapables de changer. Mais attention aux avis et aux regards de nos minorités!

Car ceux qui ont “raison”, au départ,

sont toujours minoritaires!

La Terre fût plate longtemps, avant de devenir ronde, puis d’être le centre du monde, avant de devenir un simple satellite du soleil. Et il restera encore longtemps des minorités à l’imaginer plate. Je fais parti de la majorité qui l’imagine plutôt sphérique, et curieusement, l’ère numérique augmente le nombre de platistes... Pourtant à l’époque d’Eratosthène (-200), ce n’était déjà plus une hypothèse mais une évidence acquise depuis 3 siècles (Platon. V-ème siècle av. JC.)

— Update 2020–09–24: Les CSC (Captations et Stockage CO2)

voici la part recapturée de CO2, actuellement, comparé à ce qui est produit!

Or le GIEC dans leurs scénarios partent de l’hypothèse que les CSC représentent 1/4 de la production, en 2050… C’est pas gagné! Qui les financent? Sans parler des hypothèses de fortes réductions de productions via charbons, très peu probables, sauf à rendre l’extraction illégale ou fortement taxé, par exemple, pour financer des CSC?

La Capture et Séquestration de Carbone pour réduire nos émissions de CO2 — CARBONE#4

Merci pour le partage Jancovici

Et merci pour le complément d’infos: Rodolphe MEYER 2021–01–05 en réponse à ma demande sur une analyse de: https://captainfact.io/videos/gq7m
Vincent Mignerot: “Quand vous entendez une industrie qui nous dit on va fabriquer des machines à récupérer du CO2 dans l’atmosphère, la réponse est cela ne marchera pas.” …Pour cause des lois de la thermodanymique.

Réponse Pascal Kotté: Je suis pas expert, mais cela marchera, c’est juste qu’il faudra fournir beaucoup d’énergie. La production de CO2 a fait bénéficier de production d’énergie, et il ne sera possible de recapturer ce CO2 qu’en fournissant de l’énergie. C’est parfaitement compatible avec les principes thermodynamiques, et des solutions existent, avec un coût actuel annoncé à 700$/t co2 capturé et stocké (dans le sol), avec possible d’optimiser pour descendre à 100$/t.

Je précise: La combustion du carburant a produit de l’énergie et du CO2. La loi de la thermodynamique explique qu’il ne sera pas possible de reformer du carburant comme c’était avant, sans fournir plus d’énergie que celle produite initialement. Par contre, la recapture CCS ne va pas chercher à refabriquer un carburant, uniquement un carbonate enfoui dans le sol. Et il faut fournir de l’énergie pour y arriver, bien entendu, mais moins… Mais il y a encore cet autre élément, j’ai tenté de suivre l’aventure des systèmes “Pétrole Bleu” avec en 2017 des difficultés financières et juridiques, la récupération pour produire un carburant restait avec un “rendement” pas terrible, qui rendait l’ensemble “pas rentable”. Si on finançait la capture CO2 à 150€ la tonne, cela deviendrait rentable (peut-être). Sauf que c’est du CCU (Carbon Capture re-Use) et pas du CCS (Stockage). Donc à part “éviter” de consommer du carbone fossile, cela n’a pas d’impact. Mais le processus qui transforme du CO2 vers du carburant, cela existe bien!

Rodolphe: “Salut, Je vais retoucher à ces sujets dans la série sur le carbone et ce serait long de s’étendre sur la technique. Pour aller vite, envisage une capture à 100$/tonne CO2 (et les prix pour du direct air capture (DAC) sont aujourd’hui bien au-dessus de ça… plutôt de l’ordre de 1000$/tonne CO2) n’aurait de sens que dans une société qui appliquerait une taxe carbone à ce niveau de prix (et au niveau mondial). Aujourd’hui, il est encore bien plus facile physiquement (et moins chère) de ne pas émettre que de récupérer. DAC + CCS n’aurait de sens que dans une société pratiquement entièrement sortie des énergies fossiles et avec de gros surplus d’énergie. Pour l’instant, ce sont des technologies qui servent davantage à transférer la responsabilité de la transition dans le futur qu’à autre chose. “Continuons à faire n’importe quoi, nos descendants sortiront le CO2 de l’atmosphère”. Et même pour ça, les BECCS sont souvent privilégiés par rapport à DAC + CCS. Il y a un paquet de scénarios (irréalistes) qui reposent sur un usage massif des BECCS mais aucun (?) qui table sur un usage massif de DAC + CCS. Dans le raisonnement que tu as exposé, il y a un point que tu omets. Il te faut de l’énergie pour transformer le CO2 en autre chose mais il t’en faut aussi pour l’extraire de l’atmosphère. Mine de rien récupérer un truc présent à 0,04%, c’est chiant!” (Le Réveilleur)

— Update 2019–02–24

Et si on arrêtait d’attendre après nos états ploutocrates pour établir des normes durables?

Et si les actionnaires, les entreprises décidaient de devenir responsables ?

www.netzero-initiative.com

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Pascal Kotté

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.