Time-planet réactions
La parole aux autres…
J’avais publié ceci sur Linkedin
Salut Pascal, Permets moi de réagir à cette intéressante initiative Time Planet. Je suis un fervent défenseur de notre environnement, j’ai même “jeté” ma vieille bagnole diesel et utilise les transports publiques (pas l’intention de racheter une bagnole soit disant écologique car peinte en vert) :-) Mais je suis contre l’idée de vouloir remplacer TOUT par des moyens électriques, qui ne font que déplacer les problèmes et favoriser des lobbies industriels (éoliennes, panneaux solaires, batteries, etc) qui ont tous d’horribles côtés de production de déchets ou de CO2 footprint ! Faut rester les pieds sur terre et commencer par ÉCONOMISER l’énergie (isolation, toits des maisons blanc qui est interdit, etc).
Le vrai problème est que les industriels (ie voitures) doivent impérativement continuer à faire marcher leurs lignes de production avec n’importe quel justificatif, au lieu que tout le monde accepte de baisser sa consommation. On doit changer notre société à fond au lieu de se donner bonne conscience avec des pseudo bonnes idées supportées par des lobby industriels. Par exemple, les 80'000 paquebots sur les mers sont des pollueurs extrêmes bien connus, on fait quoi ? RIEN ! L’Allemagne et la France arrêtent des centrales nucléaires, qui sont remplacées par des centrales à charbon car manque des KWH !
C’est du foutage de gueule politique pour satisfaire des lobbies écologiques. Dans le monde il y a près de 100 projets en cours de centrales à charbon ! https://www.carbonbrief.org/mapped-worlds-coal-power-plants C’est pas encore gagné….! Belle année 2021 Bises 😘 Sergio

Merci pour le partage Serge, rien à redire.
Et c’est intéressant de lire aussi les propos de Stéphane Audrand et Cyrus Farhangi:
Extrait:
…cet « esprit de Philadelphie » reposait sur l’expérience douloureuse de près de trente ans de violences quasi ininterrompues de 1914 à 1945, et qui avait vu l’industrialisation de la mort et la déshumanisation des rapports sociaux. On avait admis, dans le sang, qu’il n’y avait pas de « paix durable » sans justice sociale et, pour ne pas remettre en cause les fictions les plus profondes de nos sociétés, la propriété, la dette, la monnaie, l’Etat, on avait trouvé ce formidable compromis de l’Etat social qui repose, malheureusement, sur une inexorable croissance permanente de la richesse produite à répartir, seul moyen d’améliorer les conditions de vie de chacun, sans cesse, sans remettre en cause l’ensemble des rapports sociaux. Nous avons vécu depuis lors l’œil rivé sur l’indicateur du volume des échanges, le PIB, pour nous assurer qu’il croissait et, avec lui, la qualité de vie.
C’est à l’aune de cette mémoire qu’il nous faut contempler la crise actuelle, une crise avant tout humaine, sans contraintes matérielles pour l’instant.
Les tensions sont pourtant bien réelles en apparence, comme en témoignent la stagnation économique du vieux continent, l’accroissement des inégalités, le déclassement social et l’érosion des modèles du salariat, de la classe moyenne et de la démocratie représentative. Mais là encore, ces tensions sont le fruit de choix politiques et économiques, pas de contraintes matérielles ou énergétiques qui, à l’échelle mondiale comme à l’échelle nationale, pèsent peu. Si certains Français ne mangent pas, ce n’est pas encore parce que la nourriture manque de manière intrinsèque dans le pays.
[… ]
Puisque nous ne sommes pas (encore) dans une « crise de l’effondrement » matériel, mais peut-être juste dans celle de l’effondrement de nos fictions comportementales, il est donc encore temps de s’attaquer à la redéfinition de notre modèle de civilisation. Cela suppose, bien entendu, de renoncer à la société de consommation et à ce modèle qui surveille la croissance des échanges, à ce modèle dans lequel la justice sociale n’est qu’un « sous-produit vertueux » de la croissance. Il est temps de questionner la valeur sociale des choses, à l’aulne de leur impact sur l’humanité et la biosphère. Nous avons encore « un petit peu de temps » pour utiliser au mieux les ressources disponibles pour notre civilisation thermo-industrielle, pour nous préparer à subir des contraintes qui imposeront de faire des choix éthiques bien plus douloureux que de porter quelques centimètres carrés de polypropylène devant nos visages ou de nous demander si nous faisons un lundi sans viande.
Alors, quelle seront vos résolutions, pour 2021 et suivantes… ?