Le scrum master cet humain
Alors si vous avez lu le scrum guide, vous avez l’image du scrum master qui est une sorte demi-dieu qui sait guider dans la patience et l’écoute, sait gérer les conflits, est dans l’accompagnement, l’ouverture des shakras, le bonheur toujours pour l’équipe toujours dans le respect du besoin client.
C’est un servant leader, un facilitateur, l’ami secret que vous avez souhaité avoir au travail, qui vous écoute toujours et ne vous juge jamais.
Lors de mes formations PSM, je dis souvent qu’être scrum master est avant tout un caractère avant d’être une “compétence”.
Cela nécessite de l’empathie et nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne dans la gestion de l’empathie.
En fonction des équipes, le scrum master encaisse beaucoup car il est identifié comme la source des problèmes de l’équipe.
On était mieux avant.
Il est celui qu’on doit mettre dans la poche car il a souvent la confiance du management et bon gré mal gré, peut faire ou défaire des jobs.
L’une de ses plus grande force est de reconnaitre qu’il a souvent tort. Il possède une toolbox qui a marché avec l’équipe X. L’équipe Y peut ressembler à l’équipe X mais n’est pas l’équipe X. Et parfois l’équipe crée un nouvel outil qu’il peut ajouter à son arsenal.
Le scrum master aime TOUT le monde. Dans le livre l’intelligence émotionnelle de Daniel Goleman, il dit que si vous n’aimez pas quelqu’un, il le ressent. S’il le ressent, il ne vous fera pas confiance. Ce qui rendra votre job, quelque peu compliqué. Si vous n’avez pas lu le livre, vous pouvez retrouver un résumé ici.
Le scrum master a souvent besoin de gérer la pression imposée par le management, ou les Po ou la dev team. La courbe d’apprentissage d’une équipe qui se transforme est souvent très souvent sous-estimée. Vient l’impatience et les noms d’oiseaux. Et tout le monde se tourne vers le Scrum master pour savoir quand est-ce que ca va ENFIN fonctionner.
Le scrum master en plus de gérer le quotidien, ne doit pas oublier la big picture. Il est le garant de scrum et parfois dans le chaos que peut parfois créer l’agilisation, il doit être le drapeau que l’équipe doit suivre.
Il doit parfois laisser l’équipe se tromper. Mais quand ? Bon le scrum master est un demi-dieu, il sait exactement quand laisser l’équipe se tromper, mais il essuyera à coups sûr les recriminations de la team qui estime qu’il aurait dû les empecher de cogner le mur...
Il doit laisser ses problèmes à la maison et être toujours source de bonne humeur et être confiant/ réponse à tout.
Le scrum master est heureux quand la team est heureuse. Sa plus grande gratification et parfois la raison pour laquelle il ~~supporte~~ , aime son job.
Il doit aimer les post-it, dessiner. Car c’est ca scrum et être agile.
Je peux continuer comme ça longtemps….
Dans la vraie vie c’est que notre copain scrum master, il a son petit caractère :-). Il aime pas tout ce qu’il voit et bien qu’il ait confiance en l’être humain, il n’aime pas tout le monde. Il n’est pas toujours calme. Parfois il est assez espiègle en faisant des farces et mettant des petits pièges par çi par là. Toujours pour faire grandir son équipe. Il aime aussi les mots gentils et les sourires (plutôt que eh m**** encore lui …. qu’est ce qui nous veut encore).
A tous les scrum masters, je vous aime.
Fanny
