MAKE VIVA GREAT AGAIN

Comment survivre aux fortes gravités à VIVA technology ?

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5 min readJun 12, 2018

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Après trois jours dans l’accélérateur de gravité Vivatech, l’équipe de Rocket Labs débriefe un salon abordé avec l’esprit #Makevivagreatagain. Comment tirer le meilleur parti possible d’un stand de 4m2 au milieu de 100 000 visiteurs ? Avec bonne humeur, professionnalisme et … des parties Street Fighter 2. Conseils sans filtre, ou presque.

1/ Sortir du lot avec un pas de tir de 4m2

Comment se faire remarquer au milieu de 100 000 visiteurs quand on a un stand de 4m2 au milieu des immenses hangars du Parc des Expositions de la Porte de Versailles ? « Certainement pas avec un simple kakemono » s’amuse Boris Petrovitch Njegosh, président et fondateur de Rocket Labs, « ou un écran qui a du mal à tourner avec le wifi surchargé du salon… ». La bonne idée : installer une fusée sur le stand, quitte à passer pour une start up travaillant avec la Nasa. « La fusée prenait de la place, mais elle a permis de délier les langues ! »

2/ Maîtriser le « street Fightermarketing »

Pour « distribuer du bonheur », la Rocket Team a organisé tous les soirs des apéros à grand renfort de Rocket beer et de parties endiablées de Street fighter 2.

« On avait posé quelques flyers pour annoncer nos apéros et ce street marketing sauvage ça a parfaitement fonctionné »

lance William Penet, product owner chez Rocket Labs. Chaque soir, une trentaine de personnes s’est réunie devant le stand, de Sylvain Tillon, fondateur de Tilkee déguisé en renard, à des représentants de Nissan, de Chanel ou d’IBM, attirés par le bouche-à-oreille. « Des collègues leur avaient parlé de notre expertise en design et développement de produit » se réjouit William. « De grands comptes et des start-ups très indés, réunies dans une atmosphère funky et joviale, c’est toute l’essence de Rocket Labs », résume Boris Petrovitch Njegosh. Pénible, la prospection ? Même pas.

3/ Pitcher jusqu’à l’extinction de voix

« Après trois jours à pitcher sans arrêt, j’étais vraiment au bord de l’extinction de voix » lâche Boris Petrovich Njegosh, avec ce qui lui reste de voix. Et ça valait le coup : Rocket Labs est repartie de Vivatech avec 40 leads différents, intéressés par l’approche multi-métier de Rocket Labs… Le meilleur dans tout ça ? L‘accostage de projets avec la RATP, dont le stand était… juste en face.

4/ Soigner ses relations avec le pouvoir (en mode commando !)

Sur un salon comme Vivatech, se faire connaitre auprès de ses prospects est un début. Profiter des contacts au plus niveau, c’est encore mieux. Quitte à passer en mode commando !

« Macron, on le voit venir de loin, puisqu’il suffit de repérer une forêt de 500 micros avancer toute seule »

résume Aurèle Docquin, responsable du développement chez Rocket Labs à qui Boris a confié la mission d’offrir un cadeau au président. « Il n’était pas prévu qu’il passe devant notre stand, alors j’ai dû me faufiler comme j’ai pu à travers la foule, escalader un pylône et crier ‘ un cadeau M. le Président ’ pour qu’il prenne un agenda Rocket Labs… J’ai finalement réussi à faire passer un carnet via un ami journaliste qui l’interviewait quelques minutes plus tard. » D’une manière ou d’une autre, Rocket Labs est rentré à l’Élysée…

Lewis Joly/Sipa

5/ Penser à préparer des chouquettes pour Mark Zuckerberg

Autre guest star de l’édition 2018, le créateur de Facebook était attendu de pied ferme au stand Rocket Labs.

« On avait préparé des chouquettes rassies pour lui balancer à la figure ! »

s’amuse William Penet. « Sauf qu’il ne s’est jamais baladé dans les allées. Il est arrivé par l’entrée de derrière, est monté directement sur la scène faire son acte de contrition et est reparti sans attendre son reste. » Tant pis pour les chouquettes.

6/ Enfiler sa combinaison anti-bullshit

Vivatech, c’est l’occasion d’échanger autour des grosses tendances tech, comme « la digitalisation de la formation et du coaching », note Boris, ou de découvrir de « nouveaux drones, robots ou projets de VR », comme le retient William. Mais l’endroit n’est certainement pas immunisé contre le bullshit, « présent en quantité astronomique. Entre les gros cabinets de conseil qui se forcent à être présents sans avoir grand-chose à dire ou les grandes entreprises qui veulent s’entourer de start ups parce que ça fait bien, mais sans s’intégrer à l’écosystème, il faut savoir s’accrocher. » et William de rappeler la chronique de Guillaume Meurice sur France Inter, où un intervenant résume un pitch comme un « un max de buzzwords, intelligence artificielle, disruptif… ». Pour survivre au baratin ? Préférer les acteurs dotés d’une grosse culture de l’ingénierie, comme Airbus !

7/ Partager l’expertise au camp de base

Pour résister aux pressions du salon, il faut aussi savoir bien s’entourer. Et pour cela, on peut toujours compter sur le réseau Rocket Labs, bien présent sur et en dehors du stand, comme le data scientist anti-bullshit Dr.Thomas Gerbaud, le coach RH Fabrice Gibert, l’influenceuse digitale fabienne billat, Sylvain Tillon et son équipe Tilkee, la formatrice UX Emily Lefebvre… Bref un aperçu de l’écosystème Rocket Labs !

8/ Franchir le mur du son au Luxembourg

Gros temps fort des trois jours, la visite de la délégation luxembourgeoise sur le stand de Rocket Labs, avec notamment la directrice exécutive de la House of Start Up Luxembourg, « un équivalent gigantesque de la Station F ». « Ce gros incubateur de start-ups s’est montré très intéressé par notre expertise» apprécie Boris, « notamment dans notre manière de faire collaborer grosses industries, start-ups et fintechs, nombreuses au Luxembourg. » Résultat : la prochaine tournée de Rocket Labs aura probablement lieu au Grand Duché, dès le mois de juillet !

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