Quand Rocket Labs fait face à l’exceptionnel, ça donne quoi ?
L’actuelle crise sanitaire pousse chaque organisation à se repenser, sans délai, sans répit. Salariés et partenaires de Rocket Labs, partagent leur vécu de la situation, la réinvention immédiate, et la manière dont ils préparent la suite.
« Quand vous saisissez concrètement l’impact de la crise sanitaire, à titre individuel comme collectif, impossible de continuer à faire ‘comme si’. Il y aura inévitablement un avant et un après », confie Boris Petrovitch Njegosh, fondateur de Rocket Labs. En ce qui concerne le présent, le constat est unanime : la réactivité et la solidarité dont ont fait preuve les membres de l’équipage Rocket Labs ont permis à de bonnes nouvelles de se frayer un chemin.
« Juste après l’annonce du confinement, la plupart de nos missions ont été remises à plus tard, voire annulées, explique Boris. D’un côté, notre charge productive a fondu, mais il fallait gérer cette situation inédite. On a réussi à se mettre très vite en route et à s’organiser, à distance, pour lancer une nouvelle offre. Notre Air Sprint est née dans ces conditions hors du commun : nous avons pu reprendre des idées qui étaient en jachère, défricher tout un territoire d’offre de services et cristalliser cela en un temps record. Cela nous offre un souffle formidable, dès aujourd’hui mais aussi pour demain. »
Dans la tempête, trouver le bon équilibre
Une capacité de résilience qui tient également au fait que, chez Rocket Labs, les choses sont déjà bien ancrées en termes de simplification de l’entreprise, d’autonomie, de télétravail. La culture maison veut qu’on regarde toujours devant. « Il a fallu en très peu de temps passer toute l’équipe en télétravail, y compris notre écosystème. On a récupéré le matériel indispensable, chacun s’est organisé un coin bureau chez soi. » Avec tous les aléas que cela suppose, en termes d’équilibre vie pro et vie perso, fortement bousculé. Et avec l’importance qu’ont pu jouer, dans ces circonstances, l’instauration de rituels. Marion Fong-Ponne, cheffe de projet, le rappelle : « On est une petite équipe, on a des liens très forts. Ne plus se retrouver dans un même lieu, du jour au lendemain, ça a été dur. Mais, très vite, on a institué des Remote Coffee, qui sont aussi importants que les réunions connectées. On se retrouve virtuellement tous ensemble et on échange. On utilise beaucoup plus l’application Slack, aussi : pour les questions rapides sur nos projets, et pour un côté plus fun. »
L’équilibre avec le volet personnel, bien sûr, joue un rôle clé en ces temps chahutés. C’est Guillaume Joret, facilitateur, qui raconte en plaisantant : « Ma fille de six mois a décidé de faire ses nuits deux jours avant le confinement. Excellent timing ! » C’est Mario Esposito, sprint master qui confie : « Entre l’école à la maison à assurer pour nos deux enfants, la continuité du travail pour ma femme et moi, et le casse-tête de trouver un espace adapté pour travailler et garder quelques moments à soi, les débuts ont été chaotiques ! » C’est Elisa Deruy, stagiaire depuis janvier, qui note sa chance d’être chez ses parents, chacun travaillant de son côté la journée, pour mieux se retrouver autour des repas. Ou Marion, qui se dit que ses réunions téléphoniques vont finir par gêner son colocataire. Tous constatent qu’après la première semaine, véritable saut dans l’inconnu, les marques ont été prises. Et Boris souligne « l’importance de se ménager, de trouver des temps pour soi. »
Revenir aux fondamentaux, préparer la suite
« Cette crise fait ressortir l’importance des liens et met en lumière la nécessité absolue de se recentrer sur l’essentiel : la santé, la sécurité, l’humain, le vivant”, précise Boris. “C’est toute notre manière de fonctionner qui est questionnée, et notamment le temps passé au travail. C’est une opportunité pour revenir aux fondamentaux. Ma principale découverte : il est possible de moins travailler, en privilégiant des temps très productifs, afin de préserver le reste. On a adopté le temps partiel et on réussi a co-construire en trois semaine seulement un dispositif d’animation de sprint à distance de grande qualité.
Chacun a joué le jeu, la poursuite à long terme de notre méthode : Air Sprint is in the AIR !
Pour les clients, eux aussi fortement impacté, la possibilité de poursuivre leurs programmes de stratégie ou d’innovation est devenu primordial avec un grand doute sur la capacité de leur organisation à “brainstormer” à distance !
L’accompagnement s’est très vite adapté et c’est dans ce contexte hors normes que les réflexions sur l’animation d’un sprint à distance est revenue sur la table : l’idée d’adaptée le Rocket Sprint pour le faire entièrement à distance était sur la table. le Air Sprint était née, explique Boris. « Notre objectif n’était pas de dire ‘on est là on va continuer comme avant’ mais bien de prendre du recul et d’être en mesure de proposer un accompagnement qui a du sens à court et à long terme”.
La crise impose de se reconnecter à plus de sincérité, de s’assurer que tout le monde va bien mais aussi de continuer à créer et à innover ensemble pour anticiper et construire le monde d’après !
Et demain ? « L’avenir sera forcément différent ! Difficile de le prédire aujourd’hui, mais les réponses seront sans doute étonnantes. Il faudra être souple, efficient, accepter de changer. Notre chance, c’est d’avoir une équipe avec une culture forte de résilience, de solidarité. » Marion, elle, espère que « les entreprises auront saisi cette opportunité de transformation, grâce à laquelle chacun devient plus autonome, plus responsable. »
Aujourd’hui, toute la petite équipe se dit confiante, sereine, optimiste pour la suite. Et on a très envie d’être d’accord avec eux.
Si vous souhaitez découvrir le Air Sprint, par ici ;)
PS : L’outil que nous utilisons pour la photo 2 est Miro. Si vous avez des questions n’hésitez pas à nous écrire ici ou sur Linkedin.
