TRANSPORT PUBLIC & FREE FLOATING. NOUVELLE MOBILITÉ DURABLE ♻️
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À côté du transport public traditionnel, il émerge une nouvelle solution de mobilité appelée free floating. Loin de s’opposer, ces deux concepts peuvent se combiner sur le terrain mais aussi dans la technologie du Big Data, pour réorienter la mobilité urbaine en fonction des attentes des usagers.
Un nouveau venu dans la mobilité : “free floating” 🧐
- Le “free floating” késako ?! Ce terme désigne en française un concept de transport flottant en libre-service. Il est basé sur la location de la solution de mobilité la plus proche et a pour vocation d’être une alternative plus flexible au transport public.
- Comment ça marche ? Du point de vue de l’usager, le concept est simple. On trouve sa solution de mobilité (vélo, vélocipède, motocyclette, voiturette, trottinette …), grâce à une application de géolocalisation (cf. roote.io). On le prend et on le gare “n’importe où”. Le paiement s’effectue à la course. Ce concept de transport innovant est en passe de révolutionner la mobilité urbaine. Il offre des leviers d’optimisation de la mobilité urbaine en s’appuyant notamment sur les technologies du Big Data 📊.
Le “Free Floating” serait-il le complément des transports publics ? 💪
Un nouveau paradigme: la mobilité à la demande. 🚕
À l’opposé du système de transport classique, le “free floating”, n’a pas d’arrêts permanents, ni d’infrastructures, encore moins de points d’ancrages fixes. Il s’agit d’un modèle flottant où les aires de circulation et de stationnement sont plus flexibles. La mobilité devient centrée sur les attentes des usagers. C’est l’ère de la mobilité à la demande qui remet en cause la logique linéaire plus rigide du transport classique.
Une solution à la problématique du dernier ou du premier kilomètre. 🚶
Les solutions de mobilité en libre-service ont vocation à remplacer la marche à pied sur des distances courtes à moyennes. Ainsi, joindre un mode de transport plus adéquat (bus, métro, train …) est plus facile. Le temps de trajet peut ainsi être amélioré, en limitant les désagréments liés aux embouteillages et à la promiscuité.
Amélioration de l’exploitation par un système d’information en temps réel. ⚡️
Bien des réseaux de transport public ne disposent toujours pas d’un système de suivi en temps réel. Si toutefois ils en disposent, ces systèmes sont lourds et coûteux (rapport de 1 à 10). À l’opposé, les technologies déployées dans le cadre du transport à la demande, ont vocation à se développer autour de l’information en temps réel. Elles sont aussi plus légères et plus accessibles.
Transport public et “free floating” sont au carrefour de la mobilité urbaine durable.
Ils concourent ainsi à optimiser les options de mobilité voire le pilotage intelligent des villes.
À l’ère du tout connecté, de l’IOT, des API’s, les transports publics et unités de “free floating” ont vocation à communiquer dans le cadre d’une mobilité connectée. Aussi séduisant que soit le concept d’une mobilité urbaine durable dont s’inspire les moyens de transports alternatifs, il se pose des défis techniques. Une des réponse se trouverait dans la collecte et l’exploitation des données de mobilité.
S’appuyer sur “l’Urban Data” pour établir un projet de mobilité durable 🔋
“L’Urban Data” est une expression du Big Data et est au cœur des nouvelles solutions de mobilité urbaine. Ils se rencontrent sur l’idée d’une valorisation des données ouvertes, portée par le projet d’open data local. Des données qui concernent des domaines clés de la vie des collectivités locales à l’exemple des données de transport. Les attentes tournent autour de l’émergence de nouvelles activités et les premiers bénéficiaires sont les collectivités elles-mêmes et les usagers. De fait, “l’Urban Data” représente une donnée dont la compréhension est essentielle dans la mise en place d’un projet de mobilité durable et qui s’articule autour des axes suivants.
- Le partage des données entre acteurs de statuts différents, mais avec des intérêts convergents.
- Le croisement des différentes données de mobilité pour favoriser l’intermodalité. La finalité étant de révéler les options de mobilité les plus adaptées dans un contexte donné (recevoir des alertes de mouvements de départs, d’arrivées et de proximité d’un mode de transport, visualiser le trafic en temps réel).
- L’interopérabilité des données, qui consiste à mettre en relation des données de natures et d’origines différentes.
Dès lors, tirer parti du potentiel de “l’Urban Data” implique de s’appuyer sur le processus d’open data local, impulsé par la Loi Lemaire et déjà avancé dans certaines grandes villes. Mais il implique aussi d’activer des leviers de compétence capables d’accompagner l’ensemble des acteurs avec des solutions tirées des nouveaux métiers de la donnée.
Dans ce contexte, l’entreprise ROOTE s’associe à la démarche d’open data local
ROOTE se positionne dans la collecte des données générées par l’ensemble des acteurs. Mais elle se positionne également dans l’analyse et la traduction de ces données aux bénéfices d’une mobilité connectée et durable, qui remet l’usager au centre des préoccupations.