School boulet
A ce qui parait, on me trouve sociable
J’aurais de la discussion agréable
Il m’est déjà arrivée
D’être complimentée
Et même enviée
Pour mon mon style oratoire
Mais laissez-moi vous raconter mon histoire
Avant je n’avais pas d’amis.
Qu’est ce qu’ils étaient cruels, ces petits
Dans une école en uniforme pour ne pas faire de différence
Mais cela ne servait à rien si la couleur de ta peau étaient une évidence
Si ce n’étaient pas les moqueries, c’était l’indifférence
Celle qui t’isole, qui t’affame
De relation sociale
Je ne parlais quasiment pas
Que je connaissais plus le son de ma voix
Je m’étonnais de l’entendre lors de mes rares questions posées
Que je faisais preuve de courage de parler
Qui était synonyme d’angoisse
Avec les rires derrières qui me froissent
Et le prof qui répondait que ma question était stupide
Mon regard devenait vide
Et je m’enfermais dans mon silence
Et puis je découvris que mon stylo était une lance
Je me découvrit poète dextre
J’écrivais mes premiers textes
Sur le verso de mes interros de latin
Où j’obtenais 4 sur 20
Ca redoublait d’effort dans les études
Pour ne pas doubler et quitter au vite la solitude
Arrivée à l’unif, adieu l’école blanche bourgeoise
J’efface l’ardoise
Les cercles, les débat les conférences
Les amis qui acceptent comment je pense
Que je m’exprime,
C’est cela qui prime
Peut-être pour cela que j’ai choisi d’étudier journalisme
Bon là pour le moment je slame, toujours pas stable dans un emploi
Même au moins je suis là, je fais entendre ma voix
Ce n’est que partie remise
Elle est loin la fille soumise
Qui avait peur, même au téléphone
être entouré de bonne personne
Celles qui te rappellent
Que tu comptes pour elles
C’est vital
Et bien plus viral
Que des j’aime sur instagram
Ceux qui t’aiment malgré ta franchise sans filtre
Qui ne te jettent comme un café-filtre
Après avoir tout pris de ton arôme
Ca existe tant chez les adultes que chez les mômes
Car ya les mots qui blessent et déchire ton âme
Et ceux qui t’illuminent qui ont fait de moi ce petit bout de dame