Et si l’intelligence collective était la science la plus importante du 21e siècle ?
Chez SCIAM, nous sommes convaincus que l’intelligence collective sera la science la plus importante du 21ème siècle.
Bien que la France soit le théâtre d’un véritable buzz autour de l’intelligence collective, il manque toujours une définition claire de ce qu’elle est et de la façon de l’implémenter.
Il ne s’agit surtout pas de rassembler des personnes dans une salle de réunion et de leur donner des post-its. L’intelligence collective est un phénomène naturel, moteur de l’évolution de l’espèce humaine (mais pas seulement), qui nous amène à travailler et à résoudre ensemble des problèmes complexes.
Si l’intelligence collective est naturelle pour les êtres humains, la stupidité collective l’est tout autant. L’évolution nous a également apporté son lot de préjugés cognitifs ; le raisonnement motivé (nous sommes d’accord avec les gens que nous aimons), le biais de disponibilité (nous nous rappelons de ce qui est choquant ou inhabituel), et de bien d’autres caractéristiques psychologiques qui réduisent notre capacité à travailler ensemble.
Chez SCIAM, nous définissons l’intelligence collective comme :
- Un phénomène naturel au travers duquel un groupe est en capacité de résoudre un problème complexe ou de mener une tâche complexe plus efficacement que tout individu, ou sous-ensemble d’individus au sein de ce groupe
- La science qui étudie ce phénomène et cherche à le renforcer via de nouvelles expérimentations, méthodes et outils
Nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller l’intelligence collective qui nous entoure
Comme toutes les nouvelles sciences, l’intelligence collective répond à un besoin social urgent. La plupart des institutions politiques qui régissent nos vies ont été conçues il y a plus de deux cents ans. La plupart des entreprises dans lesquelles nous travaillons reposent sur un modèle vieux de plus d’un siècle. Les problèmes d’aujourd’hui sont trop complexes, évoluent trop rapidement et sont trop interdépendants pour les institutions dont nous avons hérité.
L’intelligence collective agit au travers de deux dimensions. La première est technique. Des enjeux tels que le changement climatique et l’inégalité économique constituent le type de “wicked problems” (problèmes pernicieux) où de nombreuses paires d’yeux, d’oreilles et de mains peuvent trouver de meilleures solutions que des politiciens et des bureaucrates travaillant seuls. C’est la dimension technique de l’IC — la capacité à trouver de meilleures solutions à nos problèmes les plus urgents.
Mais ça n’est pas tout. Les relations de confiance se sont dégradées, tant dans nos démocraties que sur nos lieux de travail. Pour rétablir des liens indispensables au bon fonctionnement d’une entreprise ou d’une société, chaque individu a besoin de se sentir inclu et entendu. C’est la dimension relationnelle de l’IC — le pouvoir de restaurer la confiance par la participation et l’inclusion.
L’intelligence collective n’est pas une activité amusante où on utilise des post-its
Plus facile à dire qu’à faire ? Chez SCIAM, nous oeuvrons pour renforcer l’intelligence collective des équipes, des entreprises et de la société dans son ensemble. Nous le faisons en nous appuyant sur des méthodes qui améliorent les six capacités de l’intelligence collective au sein de tout groupe, comme le décrit le fondateur de NESTA, Geoff Mulgan, dans son livre “Big Mind : How collective intelligence can change the world”. Les six capacités de l’intelligence collective sont l’observation, l’analyse/prédiction, l’idéation, la délibération/décision, l’action et la mémorisation.
Imaginons un exemple concret : une entreprise industrielle a constaté que ses employés étaient de moins en moins engagés. Que faire ? Tout d’abord, nous commençons par une phase d’observation collective pour identifier le problème en jeu et son contexte. Nos spécialistes des sciences cognitives supervisent la mise en oeuvre de méthodes qualitatives de groupes de discussion afin de découvrir les facteurs psychologiques les plus importants liés à la motivation au sein de cette entreprise. Pourquoi ? Parce que nos hypothèses sur la source du problème sont peut-être fausses.
Ensuite, nous animons un brainstorming collectif portant sur des approches permettant de remotiver les équipes, notamment à l’aide d’une plateforme de prédiction, et nous testons les idées les plus susceptibles de fonctionner. Nous nous appuyons ainsi sur nos deuxième et troisième capacités — la capacité d’interpréter et d’idéation.
Ce qui aboutit alors sur une décision collective. De nombreux dirigeants d’entreprises estiment encore réussir à motiver leurs employés simplement en leur présentant les valeurs de la société. Chez SCIAM, nous créons un processus de délibération via lequel la Direction et les salariés travaillent ensemble pour trouver un consensus et s’approprier l’enjeu. Nous créons une structure narrative pour accompagner la mise en œuvre de ces nouvelles stratégies, ainsi qu’un système de retour d’information pour améliorer la stratégie à long terme.
Enfin, nous nous concentrons sur la meilleure façon de préserver et de transmettre les nouvelles connaissances collectives ainsi créées. Pour ce faire, nous nous apuyons sur des processus de gestion de la connaissance à la pointe et un programme de formation interne dédié. Ce sont les deux conditions sine qua none pour s’assurer que l’intelligence collective reste vivante et dynamique.
Bien que l’intelligence collective nous entoure, elle n’est ni facile à saisir ni à entretenir. Elle exige de la sincérité et de la persévérance de la part des équipes dirigeantes.
C’est ce que nos clients ont découvert. La source du pouvoir des vrais leaders réside dans leur capacité à le partager.
La nature des problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui exige que nous ne gaspillions pas l’intelligence qui nous entoure.
Chez SCIAM, nous nous consacrons donc aux meilleurs méthodes et outils permettant de faire de l’intelligence collective une réalité.
