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Discrimination sexeuelle à l’embauche : les enseignements d’un test de grande ampleur
Ce rapport de la DARES et de l’Institut des Politiques Publiques (IPP) met en évidence le besoin d’appréhender la discrimination sexuelle par ses interactions avec d’autres marqueurs sociaux. En effet, les résultats descriptifs consolidés de cette étude démontrent que, derrière une apparente égalité de traitement entre les femmes et les hommes, les femmes subissent des discriminations importantes relatives au niveau de qualification des métiers. Ainsi, pour les emplois peu qualifiés majoritairement occupés par des hommes, les femmes font face à de fortes pénalités. En revanche, pour les métiers plus qualifiés (cadres et cadres encadrants), il semble que la discrimination soit en faveur des femmes. Cette étude est l’une des premières à analyser cette problématique en utilisant la méthode d’étude par correspondance dite de testing (élaborer des CVs fictifs afin de répondre à des offres d’emploi réelles) via un échantillon d’employeurs et de métiers assez large (11 métiers couvrant toute la France métropolitaine pour un total de 2400 offres d’emploi) pour en tirer des conclusions sur le marché du travail français.
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Soustraire : pourquoi simplifier requiert davantage d’efforts
Améliorer un objet, une idée ou une situation — qu’il s’agisse de résoudre un problème technologique ou d’impulser un changement managérial — nécessite de réfléchir aux possibles changements à apporter vis-à-vis d’un existant. Par une série d’expériences, des chercheurs en psychologie montrent que, lorsque nous sommes confrontés à un problème, nous adoptons par défaut une stratégie de transformation additive plutôt que soustractive pour le résoudre, quand bien même celle-ci s’avèrerait sous-optimale dans les conditions expérimentales. Toutefois, suggérer activement aux participants de considérer une stratégie soustractive permet de réduire ce biais.
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A Conversation with Daniel Kahneman About “Noise” — By Evan Nesterak — Behavioral Scientist
Daniel Kahenman présente son dernier livre publié avec Olivier Sibony et Cass Sunstein à propos de la notion de bruit ou “noise”. Le bruit représente la variabilité des jugements de plusieurs agents, indépendament de leurs biais cognitifs. Cette variabilité de jugement peut être localisée chez un seul agent confronté à une multitude de jugements similaires à effectuer. En théorie, les résultats de ces jugements devraient être identiques. Or, on observe en pratique une grande variabilité des jugements face à une situation similaire. L’autre cas concerne une pluralité d’agents disposant d’une expertise similaire et jugeant une situation identique, comme par exemple : des agents d’assurance, des investisseurs, des enseignants, des juges, etc. En théorie, leurs jugements devraient être relativement identiques avec une faible variation. En pratique, on observe une grande variabilité des jugements. C‘est ce que Kanheman et al. nomment le bruit.
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Cette semaine
How To Cut Through The ‘Noise’ That Hinders Human Judgment ?
Si vous consultez trois médecins et obtenez trois avis différents, c’est un exemple de ce que le psychologue Daniel Kahneman, lauréat du prix Nobel, et ses collègues appellent le “bruit”. Comment décider de ce qu’il faut faire lorsque les experts ne sont pas d’accord ? Dans cet épisode, Olivier Sibony et Daniel Kahneman explorent la question du jugement humain.
