Manger pour sa santé #1

Mangez des fruits, mais pas au dessert

Véronique de Quillacq
Scribe
2 min readAug 4, 2017

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Pendant des milliers d’années, la nourriture était notre première médecine. Mais grâce à, ou à cause de notre médecine, nous pouvons compenser nos maladresses alimentaires en absorbant des médicaments. C’est une stratégie efficace à court terme, mais mortifère à long terme.

Les magazines et journaux féminins et quelques spécialistes nous donnent des conseils en permanence qui sont souvent universels et contradictoires de l’un à l’autre. Ils se focalisent uniquement sur la qualité des aliments : leur composition en vitamines ou leur teneur en calories par exemple, en méprisant la façon dont il va être assimilé et par qui.

Pourtant, ces questions étaient naturelles pour nos ancêtres. Pour eux, il était évident de déterminer quel aliment conviendrait à qui, à quel moment, et la nourriture devenait souvent une prévention aux maladies. J’ai moi-même appliqué consciencieusement ces principes, et les bénéfices pour moi et ma famille ont été énormes.

Par exemple, le fait de manger des acides (des fruits par exemple, ou des tomates fraîches) au même moment que de l’amidon créée un différentiel de digestion entre l’amidon (qui se digère en 2h) et les acides (qui se digèrent en 30 min). De cette manière, la digestion de l’amidon va ralentir l’absorption des acides d’1h30. Cela crée fermentations, putréfactions et la libération d’alcools. D’où ballonnements, reflux gastro-oesophagien et donc prise de médicament afin de poursuivre nos intenses activités journalières.

Pour éviter ces désagréments, mangez vos fruits et tomates fraîches soit une demi-heure avant votre repas ou deux heures plus tard. Ou prenez un repas seulement de fruits, l’important étant la division des différents aliments sur une semaine et pas sur un repas.

Réapprendre à manger est pour moi d’une nécessité absolue, et j’ai peur que cela ne le devienne pour beaucoup d’entre nous. Partageons donc le savoir qu’il nous reste, pour reconstituer nos acquis et arrêter de nourrir l’industrie pharmaceutique !

Originellement publié en anglais dans la publication Medium Nationall.

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