Tout a commencé avec une bosse sur la tête

Joey Joyful | Hypnologist
Scribe
Published in
8 min readJul 22, 2017

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Salut mon ami,

J’aimerais te raconter une petite histoire. C’est la mienne. Et elle commence avec un drame.

Jusqu’à l’âge de deux ans

Tout pointait pour une enfance normale. Je jouais. Je courais. J’apprenais. Et surtout, je riais tout le temps. Je me plaisais à courir dans la rue cul nu. Tellement que mon oncle appelait tous les enfants qu’il voyait cul nu des Joey.

Et puis survient le drame

C’est la fête des mères. Mon père, mes frères et moi sommes allés cueillir des marguerites pour maman. Elle les adore. Ce sont ses fleurs préférées.

Je me rappelle de vouloir aller lui en chercher d’autres. Je me tourne pour sortir de la chambre.

Ma mère se lève pour nous remercier. En se levant, la chaise fait un plis dans le tapis. Et c’est sur ce plis que je m’enfarge.

Solide.

C’est le vol plané. Drette sur le coin du mur. Mon front est en sang. Tout le monde cris. Surtout moi. C’est la panique générale. Le petit Joey est blessé.

J’ai juste deux ans. Mon front est tout petit. Alors la blessure semble d’autant plus grosse.

Mon père me ramasse et m’amène dans le corridor devant le miroir. Dans la lumière tout le monde voit l’horreur. On voit le crâne à travers le sang.

C’est sur que je ne me rappelle pas vraiment ce qui c’est passé. Non seulement j’étais trop jeune pour des souvenirs clairs. Mais la situation elle-même appelle à l’oubli.

Une chose que je me suis rappelé récemment pendant un bain flottant, c’est que je savais que c’était de ma faute si tout le monde capotait. Je me sentais responsable pour le malheur de ma famille. Du moins, c’est l’impression que j’avais du haut de mes trois pommes.

Et j’ai transporté cette responsabilité toute ma vie. C’était pas de ma faute. Et pas de la faute de mes parents non plus. Ni de mes frères. Certainement pas de ma soeur, je la connaissais pas encore.

Et ma mission dans tout ça ?

Je dirais plus que c’est grâce à eux. J’ai ce sentiment de responsabilité parce que c’est justement ce que je devais guérir dans cette vie-ci. Mon contrat karmique en quelques sortes. Et je l’ai signé avec eux avant de naître. Un excellent livre sur le sujet de notre mission sur Terre, les contrats karmiques et les anges est “Le Retour”, signé Kryeon.

Image par Tony Webster sur Unsplash

La vérité est que je crois en des vies passées. Je crois aussi que ce que l’on pense, dit, fait et ressent affecte notre entourage.

Envoyer de l’amour et de la lumière en pensée peut aider autant que de prêter une main forte en aide à un ami. Ou même un inconnu.

Un simple sourire peut changer une vie. Souriez donc.

Tout est une question de perception

Croire en notre pouvoir est une importante étape. Pensez à l’histoire suivante. Pour entraîner un éléphant de cirque ils commencent par l’attacher avec une grosse chaîne à un tronc d’arbre.

L’éléphant tente de s’échapper mais l’arbre et la chaîne sont trop forts. Et puis avec le temps l’éléphant abandonne. Il est vaincu. Quand l’éléphant change de mentalité, devient victime et esclave dans sa tête, il a perdu à jamais. Car maintenant ils peuvent enlever la chaîne et mettre une simple corde. Et même pas l’attacher à l’arbre. Juste le laisser pendre sur une chaise et l’éléphant va rester en place. Il est vaincu.

Je me demande parfois quel simple corde je porte autour de mon cou qui pendouille sur une chaise. Même pas attaché. Quel domaine de ma vie j’ai abandonné aux forces de l’ordre ? Est-ce que je me suis déclaré vaincu ?

Parfois je crois que je me questionne trop. Je vis pas assez. Ou, du moins, je vis trop dans ma tête. Pas assez dans mes tripes. Éthérique et pas assez physique.

Pour changer ça, je cours, je m’entraîne, je mange plus et déguste les saveurs, hume les odeurs, touche les textures, observe la beauté visuelle de la vie, écoute plus de musique. Et même de la nouvelle musique des fois.

Je décide d’être plus présent dans ma vie. Avec mes enfants. Avec mon épouse. Avec mes amis. Avec mes clients. Au travail. Partout. Plus à l’écoute de mes désirs profonds. Ma voix intérieure. Mais aussi l’appel à l’aide des autres.

Parce que cet appel à l’aide est rarement évident.

“Aides-moi !” n’arrive que très rarement.

La musique apparait entre les notes. La respiration se mesure entre les souffles. Et l’appel à l’aide se trouve entre les mots. C’est pas ce que la personne dit autant que ce qu’elle ne dit pas qu’il faut savoir entendre.

Et c’est la même chose pour toi. Et moi. Et tout le monde dans nos vies. On évite souvent les sujets qui blessent par peur de se montrer vulnérable.

J’ai appris que se montrer vulnérable est précisément ce qui différencie les forts des faibles. Pour s’améliorer et devenir meilleur, plus fort, plus intelligent, aimant, riche, généreux. Peu importe ce qui est important pour toi. Pour l’atteindre il faut d’abord reconnaître qu’on est pas rendu.

Image par Hope House Press surUnsplash

C’est une pratique et non une perfection. Commencer par où on se trouve est la seule vraie possibilité. Fait du progrès au quotidien, même juste 1% par jour, c’est bon.

Et puis, si tu fais pas de progrès, sois certain d’apprendre de tes erreurs. Car même un échec peut devenir une victoire si t’apprends.

C’est Nelson Mandela qui disait : Sois je gagne, sois j’apprends.

Et J’aime bien apprendre.

Alors comment changer sa perception ?

C’est bien beau tout ça Joey, mais concrètement là, comment je fais ?

C’est une très bonne question ami lecteur. Je ne sais pas comment tu vas faire. Mais je peux certainement te dire comment je fais moi. Et espérer que cela puisse t’inspirer à essayer des trucs. Et peut-être même développer tes trucs. Et ensuite on pourra partager nos trucs ensemble et s’entraider. Qu’en dis-tu ?

Méditer au quotidien

Je prends le temps tous les jours de m’asseoir seul en silence et de méditer sur mes idées, mes sensations, mes buts, mes actions, mes paroles. Je ne me critique pas, j’observe simplement. Et j’analyse les résultats selon ce que j’imaginais versus ce qui c’est passé. Et si j’ai besoin de changer ma trajectoire.

Le plus possible, je médite trois fois par jour. 24 minutes chaque fois. Matin, midi et soir. C’est mon idéal. Je n’y arrive pas tous les jours. Mais assez souvent pour m’en féliciter. Très important de se féliciter quand on réussit ses objectifs. Ça nous encourage à en avoir d’autres.

Le matin je médite pour avoir l’esprit clair et visualiser ma journée. Mettre en place une plateforme pour créer ma journée idéale. Car si on ne prend pas part à notre journée idéale on laisse la providence s’en occuper. Et même si je crois en la providence, on doit tout de même émettre un signal pour que l’Univers nous renvois ce qu’on émet.

Le midi c’est pour vérifier si je suis dans la bonne direction. Et évaluer si ce qui se présente est mieux ou non que dans ma vision initiale. Je suis tout à fait ouvert à changer en cours de route. Tant que c’est aligné avec mes intentions.

Le soir c’es plus une réflection sur mes actions de la journée, et mes apprentissages. Consolider vision - intention - action - résultat. À savoir si je veux continuer dans cette direction. Comment je corrige si je suis perdu. Où je vais demain à partir d’ici.

Journal de gratitudes

J’aime écrire le matin, et parfois le soir, dans mon journal de gratitudes. J’y mets une citation inspirante qui me fait penser. J’y écris trois choses (ou plus, trois c’est un minimum) pour lesquelles je suis reconnaissant le matin. Et ensuite je peux parler de mes craintes par rapport à mes choix, mes certitudes, les actions à poser, les gens à pardonner. Bref, tout ce qui me passe par la tête qui peut m’aider à démêler le chaos intérieur.

Les paroles s’envolent, mais les écrits restent.

Coucher ses pensées sur papier leur donnent du poids, de l’importance, du mérite. C’est imprégner de force et de permanence ce qui était sans forme avant. À l’encre c’est encore plus puissant.

Faire des choses nouvelles

Notre cerveau travaille toujours à nous rendre la vie plus facile. Il crée des raccourcis pour qu’on ai pas à penser toujours aux mêmes choses. Comme attacher ses souliers, ou marcher, ou couper des légumes. Ces actions deviennent des automatismes par convenance.

Il y a un côté obscur à cela par contre. Si on oublie de s’exposer à de nouvelles choses on devient un peu crouté. Ancré dans ses habitudes. Et quand on fait toujours les mêmes choses on arrive difficilement à faire du nouveau. C’est un cercle vicieux.

Par exemple. Quand je cherchais un nouveau bureau pour ma pratique de coaching j’ai décidé de prendre des nouveaux chemins en revenant du travail. Et ce faisant, je m’exposais à de nouvelles possibilités. Dans mon esprit, mais aussi dans mon environnement physique.

Eh bien, après seulement une semaine sur ce nouveau chemin, j’ai aperçu l’annonce d’un bureau à louer. Je suis allé le visiter. J’ai rencontré la propriétaire et j’ai signé pour deux ans. Ceci n’aura pas été possible si j’avais continué à prendre mon vieux chemin.

S’exposer à de nouvelles vues, écouter des musiques étrangères, manger de la nourriture différente, regarder des films inhabituels, visiter des lieux. Tout ceci a pour effet de tracer de nouveaux chemins dans le cerveau. Et le plus de chemins que l’on a dans le cerveau nous donne plus d’options. Et quand on a plus d’options on peut regarder la vie sous d’autres angles.

Tout est une question de choix selon moi. Le plus de choix que l’on a dans la vie, le plus de chance on a de créer une vie satisfaisante. Et j’aime bien avoir la possibilité de me créer une vie satisfaisante. T’en penses quoi toi ?

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Joey Joyful | Hypnologist
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