L’enquête appréciative
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Avant de rédiger le protocole d’entretiens, il convient de savoir ce qu’on souhaite mettre en exergue par les témoignages.
La première moitié de l’entretien explore les forces de l’entité étudiée, pour faire ressortir les points positifs de l’organisation.
La deuxième moitié se concentre sur le potentiel au sein du groupe, pas encore réalisé. L’enquêteur capture les idées et les souhaits qui émergent.
La rédaction du protocole d’entretien est très importante. Il faut en effet veiller à utiliser uniquement des mots positifs, sans sous-entendre que l’existant est problématique.
Une base de protocole d’entretien
Cette base est à adapter en fonction de ce que vous souhaitez explorer. Elle montre les étapes de l’entretien.
- À quel moment dans votre carrière vous êtes-vous senti satisfait, content de votre réussite, le plus en vie et engagé ?
2. Sans être modeste, quelle est votre meilleure qualité ou votre meilleur atout dans votre vie personnelle, professionnelle ?
3. Quels sont les points clés sur lesquels repose votre entreprise, sans lesquels celle-ci cesserait d’exister ?
4. Faisons l’hypothèse que ce soir, nous nous endormons pendant 20 ans. Durant notre sommeil, des changements puissants et positifs s’opèrent, des miracles ont lieu et notre organisation devient ce que nous espérons de mieux pour elle. Maintenant, nous nous réveillons et nous sommes fiers de ce que nous voyons. Que voyons-nous de différent, d’amélioré, de changé, plus réussi et plus efficace ?
Rôle de l’enquêteur
Imprimez deux copies du protocole. L’une pour vous, l’autre pour la personne interrogée. Suivez le protocole au mot près et de manière exacte car nous avons trop tendance à utiliser des mots négatifs ou qui creusent les erreurs. Utilisez le protocole, positif à dessein, comme un script et lisez les questions même si cela paraît scolaire.
Laissez l’orateur raconter son histoire, sans commenter ni raconter vos propres anecdotes. Dédiez toute votre attention à la personne que vous interrogez.
Prenez des notes autant que possible : les histoires racontées, les exemples, des verbatims.
Si votre orateur est un peu timide, voici quelques questions que vous pouvez utiliser pour l’inviter à creuser davantage :
• Dis-m’en plus.
• Quelle a été ta contribution ?
• Quels étaient les ingrédients qui ont fait que cela a marché selon toi ?
• Comment cela t’a-t-il transformé ?
Si une question ne résonne pas pour votre orateur en dépit des relances indiquées ci-dessus, passez à la question suivante sans vous formaliser.
Vous avez des questions, contactez www.sen.so pour un accompagnement.