Une nuit à Paris

de Christy Saubesty

Éditions Numeriklivres
SeXtasy collection

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Elle croise celui pour qui elle aurait été prête à tout abandonner quelques années plus tôt, celui qu’elle ne pensait plus jamais revoir.

Christy Saubesty

Alors qu’elle prend le métro à Paris pour rejoindre l’aéroport, Carla est agressée et se retrouve sans argent ni papiers d’identité. Contrainte de suivre un agent de police jusqu’au commissariat pour porter plainte, elle y croise celui pour qui elle aurait été prête à tout abandonner quelques années plus tôt, celui qu’elle ne pensait plus jamais revoir. Gwendal Le Guennec était le meilleur ami de son mari. Mari dont elle est désormais divorcée et à cause duquel Gwendal a quitté Toulouse sans même dire au revoir. Pourtant, à la façon dont il promène les yeux sur elle, la jeune femme comprend que lui non plus n’a rien oublié des sentiments puissants qu’ils avaient refusé d’écouter à l’époque, et que si leurs chemins se sont séparés, le désir les consume toujours.

Un avant-goût

Leurs regards s’accrochèrent de nouveau. Nul besoin d’en dire plus pour comprendre ce qui se passait. L’alcool ne serait jamais assez fort, les mots forcément insuffisants. Elle voulait plus, il le percevait à la tension visible de ses muscles, au petit tressautement de sa mâchoire, au mouvement de sa gorge lorsqu’elle déglutit. Elle voulait du tangible, du palpable. Et il était prêt à tout lui donner. Là. Sans concession, sans promesse, sans même être certain qu’ils en sortiraient indemnes.

Lentement, Gwendal marcha vers elle, repoussa doucement les cheveux encadrant l’ovale parfait de son visage, suivit presque timidement le renflement boudeur de sa lèvre inférieure. Elle entrouvrit la bouche, encore un peu hésitante. Ils n’avaient rien calculé, n’avaient pas imaginé se retrouver ensemble ce soir. Ne pensaient même plus se revoir un jour. Et ils étaient là, l’un en face de l’autre, prêts à succomber, aspirés dans les mêmes tourments que cinq ans auparavant.

Ce fut elle qui prit les devants.

Se hissant sur la pointe des pieds, Carla enroula ses bras autour du cou de Gwendal, attira son visage vers le sien et butina la pulpe de ses lèvres. Il resta d’abord prudent, préférant ne pas se perdre immédiatement dans les délices de ce baiser doux et patient, mais toutes les émotions contenues depuis des heures, depuis qu’il l’avait reconnue dans le commissariat, mirent à mal sa détermination. Alors il la goûta à son tour, paresseusement, retrouvant la saveur chaude et unique de sa bouche, celle qui l’avait enfiévré cette nuit-là. Sans même en avoir conscience, il glissa les mains sous l’ourlet de son T-shirt, remonta distraitement le long de ses flancs, enveloppa ses seins sous ses paumes. Carla se pressa plus fermement contre lui, le dos cambré, un léger râle franchissant ses lèvres déjà gonflées.

Dans un état second, Gwendal lui retira totalement son T-shirt et partit à la conquête de ce corps si longtemps convoité. Elle était magnifique, douce, lisse. Ses seins étaient comme deux petites pommes bien rondes. Ses mamelons étaient tendus, durs, sombres et le faisaient saliver. Il prit les globes en coupe, les soupesa délicatement, puis lécha les pointes dardées avec une lenteur le conférant à la torture. Quand Carla gémit sans pudeur sous la caresse affolante de sa langue, Gwendal aspira le bourgeon de chair et le téta goulûment. La jeune femme lui saisit les cheveux en grognant, la tête basculée en arrière, offerte, abandonnée. Sans s’interrompre, il la souleva du sol en la soutenant sous les fesses, et se dirigea d’un pas pressé vers sa chambre. Là, il l’allongea sur son lit et mit un point d’honneur à goûter, lécher et sucer chaque parcelle de son corps.

Ses mains et ses doigts ne restèrent pas inertes. Porté par les réactions de Carla, Gwendal découvrit rapidement ce qui lui plaisait le plus. Et comme il parsemait son ventre de baisers mouillés, descendant vers le cœur de ses désirs, elle fut prise de tremblements incoercibles. Alors Gwendal passa la langue entre ses cuisses ouvertes, suivit la fente glabre et luisante jusqu’à la perle nacrée de son clitoris, excita la crête si sensible tout en plongeant deux doigts profondément en elle en allant et venant en rythme. Il la fit crier, se tordre, hurler. Gwendal perçut même les spasmes de sa jouissance autour de ses doigts quand l’orgasme la balaya.

Tous droits réservés. Christy Saubesty et Numeriklivres, 2014 — 71 pages-écrans

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