Les aventures fantastiques du jeune Antoine de Montplaisant

De Jean de Loriol

Éditions Numeriklivres
SF, Fantasy, Fantastique

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Un roman passionnant qui entraîne les lecteurs dans un récit où fantastique, mystère, action et humour se mêlent à merveille. Un roman à mettre entre toutes les mains…

Résumé

Avoir dix ans et habiter le château ancestral, cela fait presque rêver… si l’on ne reste pas seul avec un vieux père plongé dans les parchemins, ou pire, seul avec un précepteur maniaque et fou. Mais Antoine est-il vraiment seul ? Au-dehors veillent Margot, sa jeune amie fidèle, et Madame Charvay, la vieille paysanne qui habite la ferme voisine. Et puis, à l’intérieur même du château, sous les combles ou dans le labyrinthe de quelque passage secret, il semble qu’il y ait une autre présence mystérieuse, dont la rencontre bouleversera finalement la vie de notre héros. « Les aventures fantastiques du jeune Antoine de Montplaisant », un roman passionnant qui entraîne les lecteurs dans un récit où fantastique, mystère, action et humour se mêlent à merveille. Un roman à mettre entre toutes les mains…

Un aperçu

La main d’Antoine se resserra sur le paquet laissé en évidence sur la commode par Margot. Un papier cadeau enveloppait l’objet de la taille d’un grand livre. Débordant d’impatience, Antoine allait déchirer l’emballage comme un fauve affamé, mais il se contint. Pourquoi se presser alors qu’il avait une belle journée devant lui ? Il coinça le paquet sous son bras et sortit de sa chambre en sifflotant gaiement.

Le sifflement d’Antoine se répandait dans les grandes pièces du château, qu’il traversait avec allant. Le jeune garçon passait devant des trésors sans y jeter le moindre regard : vieux buffet orné de têtes de marchands italiens, chaises Louis XV aux dossiers gravés de scènes de chasse, canons de marine en bronze, galerie de portraits de famille, tous avec collerettes et yeux globuleux, mais aussi lettre signée du roi, porcelaine de Limoges, tapisserie d’Aubusson… Ce décor, Antoine y évoluait depuis qu’il savait gambader, et ces objets, qui auraient fait le bonheur d’un antiquaire, le laissaient, lui, totalement indifférent.

Qu’en avait-il à faire que son chez-lui soit un musée de plus de 46 pièces ?!

Montant deux à deux les larges marches de l’escalier du donjon, Antoine s’arrêta un instant devant la porte en bois d’une tourelle, constellée de dessins et graffitis. Dans une cachette dans le mur, derrière une lampe à pétrole, il s’empara d’un petit crayon de papier, s’approcha de la porte et se mit à dessiner. Après quelques coups de crayon inspirés, Antoine se recula pour admirer son oeuvre : avec sa toque et ses moustaches exagérément grandes, la caricature du chef cuisinier était une réussite, mais il n’eut pas le temps de la contempler davantage.

Derrière lui, des bruits de pas résonnaient ainsi que des raclements de gorge. La porte de la salle des gardes était ouverte, quelques marches plus haut. Il lui fallut trois secondes pour y rentrer et se cacher derrière un fauteuil.

La première chose qui entra fut la pipe. Comme d’habitude, elle était coincée dans la bouche du vieux Comte. Toujours à errer dans le château, toujours absorbé dans d’interminables recherches généalogiques, le père d’Antoine, avec ses cheveux gris ébouriffés et clairsemés, donnait l’impression d’être un fantôme errant, l’âme en peine. Et Antoine n’avait aucune envie d’attirer son attention, et de devoir écouter encore et encore le même sermon :

— Antoine, mon fils, vous n’êtes pas en train d’étudier ? C’est un tort ! Gravez cela dans votre tête une bonne fois pour toutes : il n’y a de salut que dans les études et les voies intellectuelles. M’avez-vous bien compris ?

Non ! Antoine ne désirait qu’une seule chose : qu’on lui fiche la paix ! Qu’est-ce que son père venait faire dans la salle des gardes ? Sûrement classer encore quelques vieilles archives inutiles… Antoine calculait déjà comment, de fauteuil en fauteuil, il pourrait réussir sa fuite sans attirer l’attention et gagner ensuite les greniers, quand ses pensées se figèrent : son père s’était approché de l’un des deux gardes sculptés dans le bois aux armures polychromes, encadrant l’unique et grande fenêtre de la pièce. Antoine les avait toujours connus là : impassibles, leurs visages étaient rubiconds, leurs moustaches énormes, ils dépassaient un homme de stature moyenne d’une bonne tête, tenant à la main, l’un une hallebarde, l’autre une lance.

Tous droits réservés. Jean de Loriol et Numeriklivres, 2014.

eBook | 218 pages-écrans | 6,99€ — je télécharge sans DRM

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Éditeur et propulseur de littérature francophone grand public au format numérique (ebook) depuis mai 2010