Comment survivre à un repas de fêtes quand on est freelance ?
Les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas. Et qui dit fêtes de fin d’année dit bien souvent diners en famille, réparation de l’imprimante des parents et… ces éternelles questions et remarques que vous préféreriez éviter.
Soyons honnêtes, ami·e·s freelances : vous n’y échapperez pas, loin de là, et il y a de fortes chances que votre repas de famille tourne à l’interrogatoire bourré de clichés.
Nous avons demandé à la communauté des Shiners les petites phrases agaçantes qu’ils entendent le plus souvent, pour vous proposer une sélection de celles que les freelances détestent entendre pendant les diners de famille. Et pour vous aider à garder votre calme (voire à en rire !), nous vous proposons quelques réponses toutes prêtes pour rétablir la vérité et profiter de la dinde en toute tranquillité. 🎄
Freelance, c’est un métier ça ?
“Non, maman. Mon métier c’est [insérer votre métier ici]. Je suis expert·e de [insérer votre expertise ici], j’aide les entreprise à [insérer votre mission ici]. Et la bonne nouvelle c’est que les gens me payent pour cela ! Freelance c’est juste mon statut.”
Mais sinon c’est quoi ton vrai métier ?
Si vous êtes joueur·se, nous vous conseillons un simple “D’après toi, je fais quoi ?”.
Attention, il y a un risque que les réponses vous dépriment un peu. Mais le potentiel rigolade est aussi très fort ! C’est parfois même plutôt mignon.
En fait, t’es un peu tout le temps en vacances non ?
“Oui. Je passe mes journées au bord de la piscine, les pieds dans l’eau, avec un cocktail dans une main et un livre dans l’autre. Et mes clients me payent pour ça !
Plus sérieusement, ce n’est pas parce que je n’ai pas de patron… que je n’ai pas de travail.”
J’aimerais bien avoir autant de temps libre moi aussi…
“Deviens freelance ! Tu auras toi aussi plein de temps libre pour trier tes factures et tes justificatifs, faire ta compta, relancer tes clients qui te payent en retard et chercher de nouvelles missions.”
La chance, tu travailles quand tu veux !
“Oui… mais je travaille surtout quand j’ai des missions, et en fonction des besoins des clients. Et parfois, ça implique même de travailler le soir et le week-end. C’est (beaucoup) mieux que le métro-boulot-dodo, mais ce n’est pas le Club Med non plus.”
Trop bien, tu dois bosser tous les jours en pyjama !
“On ne va pas se mentir, oui, parfois. 🤷♂️
Mais tu sais que je ne travaille pas tous les jours tout·e seul·e chez moi ? Et tous les jours où je vais chez mes clients ou que je rencontre des futurs clients, je fais comme tout le monde, je me lave et je m’habille !”
Ah génial, tu dois pouvoir te faire de sacrées grasses matinée !
“Oui ! Surtout le samedi et le dimanche, si je n’ai pas de facture à envoyer, de client à relancer, ou de formulaires à remplir pour les impôts. Sinon le reste de la semaine, je travaille comme tout le monde !”
Mais qu’est-ce que tu fais toute la journée ?
“La même chose que chaque nuit, Minus : tenter de conquérir le monde !”
Tu ne préfèrerais pas être salarié·e et toucher un salaire fixe tous les mois ?
“Non, merci. Je préfère largement choisir mes missions et mes clients, travailler sur des projets qui m’épanouissent, avoir un emploi du temps flexible.”
C’est quand même pas très stable tout ça…
“Non, ce n’est pas très stable. Mais je gagne bien ma vie, je choisis mes missions, et j’aime ce que je fais au quotidien. Ce qui est stable, c’est que je suis content·e de me lever tous les matins !”
T’as pensé à ta retraite j’espère ?
“Ces dernières semaines, j’ai l’impression que toute la France y pense… Mais je n’ai pas bien compris, tu peux m’expliquer la dernière réforme s’il te plait ?”
(C’est le moment de laisser le débat démarrer et de siroter votre champagne. Vous devriez être tranquille pour un bon moment)
J’ai vu cette annonce sur Pôle Emploi. Ça pourrait te plaire, non ?
“Merci, c’est gentil. Mais non merci, j’ai déjà un vrai travail.”
Tu factures autant que ça par jour ? Mais c’est bien plus que ce que je gagne en CDI !
“Eh oui 😉 Ca paye bien, freelance !
Mais n’oublie pas que je dois déduire 23% pour l’URSSAF, que je dois mettre de côté pour les congés (car je n’ai pas de congés payés), que personne ne me paye ma mutuelle, et qu’il faut que je m’achète mon propre matériel.”
Attends, t’es payé·e à écrire ? Ça va, tranquille la vie !
(Cette question fonctionne aussi avec : “t’es payé.e pour aller sur Facebook ?”, “t’es payé.e pour faire des dessins ?” etc etc).
“Oui, merci. Si tu veux, je t’apprendrai le métier.”
Nous en avons oublié ? N’hésitez pas à les partager avec le #FreelancesEnFamille, nous ajouterons les meilleures !
Mais surtout, toute l’équipe de Shine vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’années, et bien sûr de belles réunions familiales !