Shiny Happy People : Léonor de Bailliencourt

Estelle Zeliszewski
Blog · Shine
Published in
3 min readDec 21, 2017

Nous poursuivons notre série de Shiny Happy People avec un nouveau portrait ! Après Jocelyn Caron, nous avons rencontré Léonor de Bailliencourt, Consultante digital & content marketing.

Hello Léonor ! Quel est ton parcours ? Pourquoi as-tu choisi de travailler en freelance ?

Je travaille en freelance depuis maintenant un an et demi. Avant ça, j’ai été journaliste dans une première vie, et depuis 2011 je fais de la stratégie de contenu : d’abord chez l’annonceur, puis en agence, et maintenant en freelance.
J’ai choisi de travailler en freelance à la fois pour élargir mon scope de compétences et pour agrandir mon cercle de relations. Je n’aime pas m’ennuyer, et quand tu es freelance tu passes d’un sujet à l’autre en permanence, c’est assez chouette !

Quels sont les avantages à travailler en freelance selon toi ?

D’abord, tu peux respecter ton rythme biologique : moi par exemple je travaille très vite, et je suis plus créative tôt le matin, et le soir. Si j’étais salariée, je devrais être au bureau de 9h à 18h, alors que mes meilleures recos, finalement, je les fais à 7h du matin, en pyjama, dans mon lit.
Et puis je peux travailler d’où je veux, voyager… J’ai juste besoin de mon laptop en fait !

Et les inconvénients ?

Les vrais inconvénients, pour moi, ils sont fonctionnels.

Quand tu es freelance, en France, aujourd’hui, tu es vraiment un demi-citoyen.

Là par exemple il faut que je déménage, et ça va vraiment être compliqué. Et puis je ne peux pas avoir de crédit : ma banque demande deux ans d’ancienneté de mon entreprise et un revenu stable ! En fait il y a un décalage entre ce vers quoi tend la société, avec de plus en plus de gens qui se lancent en freelance, et la réalité : on se sent coincé. Heureusement c’est en train de changer avec des start-ups qui font bouger les choses, comme Shine par exemple.

Quels conseils donnerais-tu à un ami qui souhaite se lancer en freelance ?

Se lancer avec un réseau, c’est crucial. Et il faut véritablement l’activer en permanence ; ça paye toujours même très longtemps après.

Se rendre visible sur les réseaux sociaux aussi. Il y a peu j’ai écrit un article sur le cas du Chief Content Officer qui a été pas mal relayé par exemple, ça aide ! Il faut se donner de la visibilité.

Et surtout avoir un comptable avec lequel on partage une vision commune.

Le meilleur conseil qu’on m’ait donné quand je voulais me lancer, c’est de déléguer tout ce pour quoi tu n’as pas de valeur ajoutée.

Par exemple, la compta : ça te prend du temps… et c’est autant de temps que tu ne passes pas à travailler, réseauter, penser, faire des expos : bref, te nourrir socialement et culturellement ! Vraiment, choisissez bien votre comptable. C’est le nerf de la guerre !

Tu travailles d’où ? As-tu des coworkings à Paris à nous conseiller ?

En fait le kiff, c’est de pouvoir travailler où tu veux, quand tu veux, selon l’humeur du moment. Ça m’arrive de partir quelques jours, il n’y a pas longtemps j’étais à Venise par exemple. Sinon je travaille de chez moi, souvent dans des cafés, ou en coworking. Ceux que je recommande : le 10h10 et Unicorners.

Quelle musique écoutes-tu quand tu travailles ?

Je travaille systématiquement en musique mais ça dépend des moments, de mon mood. En ce moment j’écoute en boucle l’album Ison de l’irano-néerlandaise Sevdaliza !

Merci Léonor pour tes conseils et ton témoignage ! Vous pouvez retrouver ses aventures sur le site de son collectif communicant Glorious Nineties et sur son compte Twitter.

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